lundi 25 février 2008

The Mars Volta – The Bedlam in Goliath

Totalement à l’ouest

Que le temps passe vite… Depuis la dissolution d’At The Drive-In, les deux survivants Cedric Bixler et Omar Rodriguez en sont déjà à leur quatrième album studio sous la vareuse de The Mars Volta : une discographie avec des (très) hauts et des (très) bas.

A ma gauche, nous avons la haute voltige avec De-Loused in The Comatorium, un premier album sorti en pleine tourmente (l’un des musiciens décède d’une overdose peu avant l’arrivée dans les bacs), d’une puissance phénoménale mais d’une noirceur profonde. A ma droite, le rase-moquette Amputechture, paru en 2006, exercice d’onanisme prog-rock qui consistait pour Omar Rodriguez à secouer frénétiquement le manche de son Ibanez et à en faire gicler par à coups des pluies de notes amères.

Pas facile dans ce contexte de redresser la barre et de reconquérir un minimum de crédibilité. Pourtant, ce quatrième essai est une réussite totale. Dès la première seconde, on comprend que les Texans chevelus ont dépassé le stade du solo qui se joue devant un miroir : les premières notes de The Bedlam in Goliath vous sautent à la gorge et ne vous lâchent plus le gosier. Sans doute que les aventures en solo d’Omar Rodriguez lui ont permis d’évacuer ce désir irrépressible de branler du manche, et c’est tout bénef pour The Mars Volta qui, du coup, se recentre sur l’objectif premier d’un disque : offrir du plaisir aux auditeurs et non à ses auteurs. On se retrouve donc violemment projeté contre les parois du glam, du rock psyché, du punk, voire du funk par moments.

Evidemment, avec The Mars Volta, on reste quand même dans une catégorie de rock tout en excentricité, avec un son massif, une technicité irréprochable et un mix où la multiplication des pistes est exponentielle. Et puis, on n’est jamais certain que les deux lascars disposent encore de toutes leurs facultés sous leur tignasse abondamment fournie : selon la bio, cet album s’inspirerait en grande partie d’une rencontre avec Goliath lors d’une séance de spiritisme. L’esprit leur aurait d’ailleurs dicté des passages entiers du disque. Il paraît même qu’après coup, il leur serait arrivé des tas de mésaventures. Mais personne ne peut affirmer si cette malédiction est le fruit de cette fameuse conversation avec les esprits. C’est vrai, après tout, Rodriguez a peut-être reçu un sort après avoir oublié de transférer un mail en chaîne à dix de ses contacts. Ou alors, c’est l’esprit de Jimi Hendrix qui crierait vengeance parce que le guitariste texan le copierait un peu trop dans les détails : un gaucher aux cheveux drus et vêtu comme un hippie, qui fait hurler ses six cordes en relâchant la tête vers l’arrière, ça ne court pas (plus) les rues.

Néanmoins, après avoir déblatéré toutes ces âneries, je dois avouer que The Bedlam in Goliath est une des bonnes surprises (inattendues) de ce début d’année. De quoi me faire regretter d’avoir attendu la sortie de l’album avant d’acheter un billet pour le concert à l’AB. C’est complet maintenant.

Pour l’anecdote (c’est ici que je fais mon Pierre Bellemare, au revoir à ceux qui sont garés en double file), j’ai eu la chance de les voir sur scène juste avant la sortie de Frances The Mute. C’est tout simplement le concert le plus violent que j’ai vu de toute ma vie (et Dieu sait si j’en ai vu beaucoup, même dans la catégorie poids lourds). Je n’ai jamais rien vécu de pareil depuis (même les concerts d’Alec Empire période ATR étaient plus délicats). En un peu plus d’une heure, toute la salle était KO. Même pas besoin de rappel. D’ailleurs, personne n’a osé en réclamer, nous étions tous beaucoup trop préoccupés par les prothèses auditives qu’il allait falloir commander dès le lendemain matin. Cette nuit-là, je n’ai pas pu dormir : le concert est repassé en boucle jusqu’au petit matin, comme si mon inconscient avait été marqué au fer rouge. Quant à mes oreilles, elles ont sifflé pendant trois jours, trois longs jours au cours desquels j’ai eu cette désagréable sensation que quelqu’un appelait mon nom, encore et encore. Ceux qui ont connu ça savent à quel point c'est pénible :

- Qu’est-ce que tu dis ?
- Je n’ai rien dit.
- Oh pardon…

Depuis, je ne vais jamais à un concert sans mes boules Quiès.

A regarder : le clip de Wax Simulacra






Et un petit medley en live :



Les liens intéressants :
Le site officiel : www.themarsvolta.com/
Sur MySpace : www.myspace.com/themarsvolta

samedi 23 février 2008

Le prix du ticket de concert décortiqué


Tous pigeons ?

L'hebdo flamand Knack a enquêté sur un phénomène que nous connaissons tous : le prix du billet de concert qui suit celui du litre d'essence. Mais pourquoi devons-nous casser notre tirelire pour pouvoir applaudir notre artiste préféré ? Knack apporte ses éléments de réponse et n'hésite pas à jeter un fameux pavé dans la mare en brisant ce qu'il considère comme trois "mythes" :

Primo, le prix du billet de concert n'aurait pas particulièrement augmenté au cours des dernières années. Le journaliste pointe plutôt un autre phénomène : certains artistes sont passés en quelques années du statut d'illustres inconnus à celui de stars internationales. Il pointe pour exemple Muse qui jouait jadis au Bota, pour un droit d'entrée quatre fois inférieur à ce qu'ils demandent aujourd'hui pour une place au Sportpaleis d'Anvers.



Secundo, la position monopolistique de Live Nation sur le marché belge des concerts n'aurait aucune influence sur le prix du billet. Toujours selon l'avis du journaliste, les pays dont le marché est plus ouvert voient également les prix flamber. C'est le cas notamment de la Grande Bretagne où certains concerts sont facturés 250 euros. Ce ne serait donc pas Live Nation qui ferait grimper les enchères mais bien les musiciens eux-mêmes (ou leurs agents) qui y verraient une compensation des pertes liées au téléchargement illégal. La flambée du prix du billet remonte d'ailleurs à 1999, soit au début de l'âge d'or des plateformes de P2P. C'est en tout cas la thèse défendue par Tom Evens, un économiste de l'Université de Gand. Mouais...

Tertio, seulement un dixième du prix du billet finirait dans la poche des artistes. Après déduction des taxes, des frais de production et des commissions des différents intervenants qui se sucrent au passage, il ne resterait que des cacahuètes pour les artistes... ce qui les amènerait à tirer les prix vers le haut.

Voilà qui saura animer nos prochaines discussions, au bar du Bota, de l'AB ou même au Rhâââ Lovely Festival.

N'empêche qu'il reste encore énormément de "petites" salles qui invitent régulièrement des artistes extrêmement talentueux pour à peine un bifton de 10 euros. Je ne vais pas les citer toutes, mais le site du Bear Rock dresse généralement un agenda très complet des concerts de qualité qui sont programmés en Belgique.

PS : un merci particulier à aKa qui m'a envoyé le tuyau sur l'article du Knack.

L'article du Knack (en Néerlandais uniquement) : http://www.knack.be/focus/uwmening/72/85/12822/Dure-concerttickets--wie-pakt-de-poen--article.html

Nettoyage printanier


Y'a plus de saisons

Je me suis levé du bon pied, ce matin. A 10 heures à peine, j'étais déjà en train de faire mon marché. En pleine forme, mon salaud. Et animé par les meilleures intentions. Dans cet élan enthousiasme, je me suis mis à chipoter afin de relooker un peu le blog. Il n'y pas de grand secret non plus, j'ai juste sélectionné un nouveau modèle dans ceux proposés par Blogger, j'ai redessiné un nouveau banner un peu plus sobre, j'ai supprimé certains gadgets et voilà le travail : midi à peine, un site un peu plus aéré est en ligne. Le soleil irradie ma journée, on entend presque les oiseaux chanter. Je suis super fier de mon travail :

- Loulou, regarde : j'ai relooké mon blog. Je me suis dit que ce serait sympa pour célébrer le début du printemps.
- Le printemps commence le 21 mars, loulou.
- Ah... Tant pis, c'est trop tard. Le mal est fait.

Pour surfer sur cette soudaine vague d'enthousiasme, je m'étais dit que ce serait pas mal d'enchaîner sur l'expo Alechinsky, au Musée des Beaux Arts. Mais sâchez pour votre gouverne que pour les expos, le MBA n'accepte les entrées que jusque 16h. Arrivé à 16h20, j'ai pu rentrer chez moi la queue entre les jambes.

samedi 16 février 2008

Red Snapper : retour inattendu

S'il y a une chose que j'ai retenue de la vie, c'est qu'il faut toujours éplucher minutieusement tous les agendas de concerts de tous les magazines. C'est ce qui m'a permis de voir sur scène des artistes que je croyais morts et enterrés depuis belle lurette, mais qui, presque dans l'anonymat, s'offraient une tournée des bleds les plus paumés du monde. C'est donc comme ça que je me suis retrouvé à un concert de L7 à la salle des fêtes de Malines, à faire des pogos au son de Mudhoney à la Boule Noire à Paris (pas vraiment un bled paumé, mais trois bonnes heures de route quand même), ou encore à me faire asperger de faux sang par les monstres de GWAR à Hasselt. Pour les deux premiers cités, je me souviens aussi très bien de la réaction du vendeur de Rive Gauche, le disquaire de Mons (les connaisseurs apprécieront), toute en délicatesse et souci de la relation clientèle, lorsque nous lui avions demandé s'il vendait des places pour ces concerts : "L7, tu te fous de ma gueule ?" ou encore "Mudhoney, mais faut sortir de chez toi, mon gars. Ils ont arrêté de casser les oreilles de tout le monde depuis au moins 10 ans."

Heureusement, cet analphabète avait tout faux, sa réaction s'expliquant surtout par la frustration d'avoir appris quelque chose d'un client qui avait l'âge d'être son fils.

2008 : rien n'a changé. Je continue de scruter les agendas, même si mon emploi du temps ne me permet plus autant d'escapades qu'à la grande époque. Ce matin, j'étais en train d'expulser quelques fajitas en feuilletant le Mosquito lorsque cette sensation de la pêche miraculeuse me châtouilla de nouveau les tripes :

21 mars : Red Snapper (Halles de Schaerbeek)

Ok, les Halles, ce n'est pas le bout du monde. Mais RED SNAPPER !!! Depuis leur séparation en 2002, je m'étais définitivement résigné à devoir faire l'impasse sur ce groupe qui, des dires de tous ceux qui avaient pu assister à un de leurs concerts, livraient des prestations scéniques dont on ressortait la tête en bas. Quelques albums cultes sur Warp (Prince Blimey, Making Bones, Our aim is to satisfy Red Snapper) ont fait de ce groupe britannique une légende underground, sorte de grand écart entre Portishead, Roni Size et The Cinematic Orchestra. Vite, vite, je ressors mes disques pour réécouter les chefs d'oeuvre. Oh, j'avais presque oublié : mon tout premier vinyle, c'était un maxi de Red Snapper (l'inclassable Some kind of kink), remporté en participant à je ne sais quel concours, bien longtemps avant de pouvoir me payer ma première platine. Pas le temps de m'attarder, vite vite, une recherche sur Google. Et là, c'est l'explosion d'adrénaline qui va faire de ce samedi matin qui avait débuté par une rediff de "Pas de pitié pour les croissants" un grand samedi matin : Red Snapper sort un nouvel album en 2008, toujours dans un style qu'ils qualifient eux-mêmes de fuckoffjazz. Mieux : on peut déjà en écouter deux extraits sur MySpace. Dieu bénisse le samedi matin. Dieu bénisse les cordes vocales de la petite qui m'ont tiré du lit à 8h alors que je rêvais de Justine Hénin en écoutant en bruit de fond son interview quotidienne par Christine Hanquet ("Moi je, moi je, moi je", faudrait lui faire remplir des tableaux de conjugaison à cette petite...) Dieu bénisse la quatrième fajita que je me suis envoyée hier soir en regardant les superstars du catch et qui m'a retenu plus longtemps que prévu aux chiottes ce matin. Dieu bénisse le Mosquito.

Alors maintenant, je vais retourner vaquer à mes occupations, la tête pleine d'étoiles. Et toi, le pote qui es en train d'achever la lecture de ce billet, tu te dis : "Eh merde, il va me faire chier jusqu'au 21 mars, 21h59, pour que je l'accompagne aux Halles. Je vais regarder sur Connections le prix des billets pour Lima, histoire qu'il me foute la paix."
Au fait, la soirée aux Halles rassemblera également Princess Superstar, Coldcut et quelques autres artisans de l'électro.


Les liens :
Une bio sur le site de Matadore, un peu lacunaire : www.matadorrecords.com/red_snapper/
La soirée aux Halles à l'occasion de l'équinoxe de printemps : http://www.halles.be/event.php?id=409

vendredi 15 février 2008

Cat Power - Juke Box

Qui aime bien...

Je ne vais pas me faire que des amis aujourd'hui.

Je commencerai par préciser que j'éprouve une profonde admiration pour Cat Power. Ses albums Covers Record et You Are Free m'ont marqué au fer rouge, certaines de ses chansons ayant servi de BO pour quelques épisodes charnières de ma courte existence. Mais depuis The Greatest, la Chan Marshall des débuts me manque un peu. En mettant le paquet sur l'instrumentation, en s'accompagnant de quelques légendes vivantes de la musique noire américaine, elle n'a pas seulement donné une dimension supplémentaire à sa musique. Elle s'est également éloignée d'une certaine sobriété, toute en retenue, qui avait l'art de déclencher sur ma peau de faux roux des irruptions microscopiques plus connues sous l'appellation de "chair de poule". Sa voix timide, ses accords de guitare parfois maladroits, sa profonde tendresse, voilà ce que j'appréciais le plus dans les premiers albums de Cat Power.

Alors oui, je me suis rué sans la moindre hésitation sur Juke Box, un nouvel album de reprises. Et non, je ne regrette pas cet achat irréfléchi. Mais à l'écoute de ces treize morceaux, je ne peux m'empêcher de penser que Cat Power s'est perdue en chemin. Oh, bien sûr, la plage d'ouverture, une version méconnaissable du culte New York est une splendeur. Mais comparée à son interprétation saisissante de (I can't get no) Satisfaction, sur le Covers Record, on se demande quand même à quoi ont servi les huit années qui séparent les deux disques. La suite reste dans la même veine, désespérément. Dylan y passe, Billie Holliday y passe, James Brown y passe, Joni Mitchell y passe. Tous ont droit au même traitement délavé et monotone : un blues ralenti, sussuré, parfois envoûtant, mais quand même un peu chiant sur la longueur. Sur chaque chanson, cet écho sur la voix qui accentue l'impression de distance entre Chan Marshall et moi, alors qu'auparavant, elle me chantait ses berceuses au creux de l'oreille.

Quant à la dernière chanson de l'album, une reprise de Breathless de Nick Cave, je ne vois pour la décrire qu'une réplique du film To be or not to be de Lubitsch, qui donne à peu près ceci : "Ce que l'Allemagne est en train de faire à la Pologne, ce n'est rien comparé à ce que cet acteur vient de faire à Shakespeare." Changez acteur par chanteuse, Shakespeare par Nick Cave, et vous saurez tout le bien que j'en pense.

Album de merde ? Non. Mais une énorme déception (attendue, je l'admets) en comparaison de toute l'émotion que Cat Power pouvait insuffler à ses disques précédents. Certains diront que cette émotion-là n'était qu'un reflet du profond mal être de la Chan Marshall de l'époque, et que ses nouveaux albums la montrent sous un bien meilleur jour.

Tant mieux pour elle.

Tant pis pour moi.

Et puis cette pochette... mais merde quoi...

Pour écouter la Cat Power que j'aime (du vieux et du moins vieux):

free music


Le lien

Sur MySpace : http://www.myspace.com/catpower

mardi 12 février 2008

Dans le grenier de Sonic Youth

Si vous êtes toujours à la recherche d'un enregistrement live de cette tournée de Sonic Youth à laquelle vous aviez assisté l'année de vos quinze ans, de reprises introuvables ou de raretés dont vous n'aviez jusqu'alors encore jamais entendu parler, allez peut-être faire un tour sur http://www.freewebs.com/sonikyouth/index.htm. Un vrai travail de rat de bibliothèque qui a permis à l'auteur de ce site de reconstituer une discographie ultra-complète du meilleur groupe que New York ait jamais connu. Vous pourrez également y écouter une impressionnante collection de titres introuvables ailleurs.


Le site officiel : http://www.sonicyouth.com/

dimanche 10 février 2008

Bossk - .2

La tête en bas

En attendant la sortie du prochain album d'Isis, les moins patients pourront se consoler en écoutant ce 2e EP des Britanniques de Bossk. Tout comme la première galette sortie en 2006 (et intitulée .1), la cuvée 2008 ne compte que deux titres pour un peu plus de... 30 minutes au compteur. On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des recettes de Pelican ou Cult of Luna : du piment, du piment et encore du piment.
Quasi-instrumentale (seulement quelques minutes d'un chant caverneux coincé sous des avalenches de guitares), la musique de Bossk parcourt de longs méandres sinueux pour passer d'un post-rock somme toute assez classique à un doom lourd et ravageur. Même si la transition se veut lente et progressive, la chute reste assez douloureuse... et surprenante. Un peu comme si en pleine ascension du Mont Ventoux, la 2cv de papy tombait en panne sèche et dévalait toute la pente en marche arrière avant de s'écraser sur un camion : ça commence par un tout petit rien du tout et ça se termine dans un immense boum.

Mention spéciale quand même pour les guitares en cascade.

A regarder: une vidéo captée en live et littéralement renversante (mais le son n'est pas génial)



Et une petite vidéo de promo :




Les liens intéressants :

Sur MySpace : www.myspace.com/bossk
Le label : www.eyeofsound.com (où il est possible de commander les deux EP dans un coffret double vinyle, un peu cher, mais bon... quand on aime...)

jeudi 7 février 2008

Sky My Husband

Quelle belle surprise : une de mes chroniques est citée sur le site officiel de Pterodactyl, dans la revue de presse. C'est d'autant plus étonnant qu'apparemment, les principaux intéressés n'y ont rien pigé puisqu'ils en publient un extrait passé à la moulinette d'un traducteur automatique. Le résultat est un condensé de non-sens assez surréaliste, que je ne peux m'empêcher de relire avec une certaine fierté :

Here's what the internet came up with as a translation for a French review:
"It is the kind of opera hat as one takes two or three of them per annum. Not more... The music of Pterodactyl is based on a dialogue of the deaf enters, on a side, noisy guitars with possible, choked cries and torn punk rates/rhythms and, other, a surprisingly pop song and a sample of Ci from there. The its General slices like an old knife badly sharpened with the covered blade of rust. The wound is open but the scar will not be pretty pretty... This first album of Pterodactyl is attractive first at the last second: that plays quickly, that plays extremely and that plays just."
New Kicks on the Blog

Tout cela m'a donné envie de revoir une scène mémorable de L'Aventure, c'est l'aventure. Les amateurs apprécieront...



Le site officiel : http://www.pterodactyl.info/
Sur MySpace : www.myspace.com/pterodactyl

mercredi 6 février 2008

Une version printanière du Pukkelpop

C'est désormais officiel : le Pukkelpop se déclinera également dans une version light qui aura lieu au printemps. L'événement est programmé à Hasselt, le 19 avril et se tiendra indoor. Quelques premiers noms sont d'ores et déjà confirmés parmi lesquels José Gonzalez, Blonde Redhead, Millencolin, Isis, iLikeTrains, MSTRKRFT (en photo) et bien d'autres.
C'est une bonne occasion de se mettre en jambes avant les festivals de l'été. Pour les organisateurs, c'est surtout un super coup commercial qui va leur permettre de faire main basse sur la plupart des groupes qui parcourent traditionnellement l'Europe au printemps. Pourquoi autant de groupes chez nous à la saison des primevères ? Il paraît que c'est parce que les billets d'avion pour traverser l'océan seraient moins chers à cette période de l'année...

Au fait, l'événement est baptisé Polsslag. Les tickets sont à 35 euros et à en juger ce premier jet d'affiche, on peut raisonnablement craindre que ce sera rapidement complet.

lundi 4 février 2008

Le black metal aussi a traversé des moments difficiles

L'histoire se passe un lundi soir. Je cherche en désespoir de cause une vidéo de Jamie Lidell jouant Game for Fools qui permettrait de deviner les accords de guitare*. Allez savoir pourquoi, je me retrouve à visionner des extraits live d'Immortal, le seul groupe de black metal "parce qu'il le vaut bien". De fil en aiguille, je tombe sur ce montage incroyable des 10 clips de black metal les plus... disons "contestables". Tout y est : le futal en stretch, la bure, la cote de maille, les cuissardes en skaï, le maquillage, les dents de vampire et, évidemment, la nature, les arbres, les feuilles mortes.

Attention aux yeux, ça dépote :



Si vous vous demandez toujours pourquoi Immortal est le seul groupe de black metal "parce qu'il le vaut bien", vous trouverez l'explication dans leur brushing :




* J'ai trouvé le refrain en Sol, La, Do. Mais ça s'arrête là pour l'instant. Si quelqu'un a un plan, merci de partager.

vendredi 1 février 2008

Razzia sur les reprises d'Of Montreal

Très beau cadeau pour les fans d'Of Montreal et les amateurs de belles reprises : le blog You Ain't No Picasso a recensé l'ensemble des reprises enregistrées par le groupe d'Athens, Géorgie. Et cerise sur le gâteau, toutes ces reprises sont téléchargeables gratuitement sur le site. Au menu, une cinquantaine de titres : Bowie, Prince, les Beatles, les Stones, The Who, Talking Heads, The Velevet Underground et aussi des choses plus étonnantes comme Europe ou Gnarls Barkley.

Toutes ces merveilles sont à découvrir ici. La plupart sont des enregistrements live, d'une qualité tout à fait honorable.

Les liens intéressants:

Le site officiel d'Of Montreal :
http://www.ofmontreal.net
Of Montreal sur MySpace : www.myspace.com/ofmontreal
Le site de Polyvinyl Records : www.polyvinylrecords.com