samedi 28 février 2009

The Jesus Lizard à Barcelone


C’est rassurant de voir qu’en 2009, un festival peut encore se vanter de la mention “more to be announced” quand l’affiche partielle regorge déjà de noms aussi prestigieux. Accroche ta ceinture, baby :

The Jesus Lizard

Sonic Youth

Shellac

My Bloody Valentine

Throwing Muses

Neil Young

Alela Diane

Spiritualized

Zombie Zombie

Aphex Twin

Squarepusher

Sunn o)))

Lightning Bolt

Et encore tant d’autres.

Le festival en question, c’est évidemment le Primavera Sound, qui se tiendra à Barcelone du 28 au 30 mai prochains. J’y suis déjà allé deux fois. J’en suis toujours revenu avec des étoiles plein les yeux et de lourdes carences de sommeil.

A 130 euros le ticket, auxquels il faudra ajouter le billet d’avion, ça chiffre le week-end dans les 400 euros facilement.

Mais c’est terriblement tentant. Ne serait-ce que pour le retour des Jesus Lizard. En plus, le cadre du Forum est vraiment fabuleux.

Je crois que je vais me laisser tenter.

A regarder : The Jesus Lizard - Blockbuster (live)

[j'adore le petit coup d'oeil sur le côté du guitariste Duane Dennison à 0'32'' et ce regard dépité qui soupire "Eeeeh merde, il va encore se foutre à poil"]




Your first mistake was to think you could fuck with the ranch
Here I come, here I come, with my dick in my hand
Do you think you'd like to have a blockbuster up your ass
Do you think you'd like that, well do ya motherfucker
Do ya, motherfucker
Do ya


We'll smash your eggs and then your head and we'll nab your kids
Take 'em outback on the deck and barbeque their ribs
Throw their heads into your ivy, water them with piss
Do you think you'd like that, well do ya motherfucker
Do ya, motherfucker
Do ya


Your first mistake was to think you could fuck with the ranch
Here I come, here I come, with my dick in my hand
Do you think you'd like to have a blockbuster up your ass
Do you think you'd like that, well do ya motherfucker
Do ya, motherfucker
Do ya, motherfucker
Do ya, motherfucker
Do ya

jeudi 26 février 2009

Se noyer dans une flaque d'eau


“On peut se noyer dans une flaque d’eau” répétait mon grand-père avec beaucoup d’à propos.

Je confirme puisque, apparemment, ce dimanche, j’ai failli claquer. Sur le coup, je ne me suis pas vraiment rendu compte de ce qui m’arrivait. Je bouquinais dans mon bain, tranquillement après avoir mangé, comme chaque dimanche soir. Le livre, c’était Et toujours le bruit de l’orage de Justine Niogret, dont j’aurai bientôt l’occasion de reparler. Je ne risque pas de l’oublier, celui-là.

Tout d’un coup, j’ai ressenti comme une brûlure au niveau des lèvres. Comme un coup de soleil autour de la bouche. Ça piquait légèrement, ça tirait un peu.

De simple démangeaison, la sensation s’est vite mutée en une douleur atroce qui s’est propagée au menton, au nez, aux joues. Le temps de sortir du bain et de me contempler dans le miroir, mon visage était déjà en train d’enfler monstrueusement. Mes lèvres avaient doublé de volume, mon nez prenait des allures inquiétantes, mes yeux étaient exorbités, les veines se gonflaient à travers mon cou. Le tout dans une teinte violacée qui s’épanchait en partant de ma bouche déformée.

Déjà ma langue s’endormait et je peinais à articuler. L’air sifflait à chaque aller retour dans mes bronches.

On m’a vite emmené à l’hôpital qui, heureusement, est situé à moins d’un kilomètre de la maison. Aux urgences, je ne tenais plus debout, j’avais le souffle court et je ne pouvais déjà pratiquement plus parler. Tout mon visage n’était qu’une douleur abominable. Dans la salle d’attente, une fillette à l’arcade ouverte me regardait avec des yeux éberlués. Sa mère essayait de lui détourner l’attention. Elle en fera sans doute des cauchemars.

Les secondes qui s’ensuivirent durèrent des siècles. Je suis passé devant un miroir et je m’y suis difficilement reconnu, trente ans plus vieux, le visage bouffi, bleu, prêt à exploser. Je m’attendais à sentir mes joues se déchirer sous la pression. Quand on m’a déshabillé, mon torse était bleu, mon ventre était bleu et dur comme une pierre, mes bras étaient bleus, mes mains étaient bleues. Des énormes gourmes beiges apparaissaient au compte-gouttes sur mes coudes, mes épaules, mes avant-bras. Mes mains ressemblaient à celles de Mickey Mouse. Je pouvais sentir mon pouls dans mes tempes et mes oreilles.

« Ne bougez pas, les médecins arrivent », prise de sang, « ne paniquez pas », 7 de tension, « pensez à autre chose », électrodes, « ne buvez pas d’eau, vous risquez une fausse déglutition ». Perfusion. Nausées.

On se calme. Les mains reprennent une forme humaine. Le souffle revient lentement mais sûrement. Grosse frayeur. Le démon est sorti.

Il paraît que j’ai fait un choc anaphylactique. Il paraît que c’est parce que j’ai développé une réaction allergique à cause d’un crustacé surgelé. Il paraît que si j’étais arrivé plus tard aux urgences, on aurait dû me mettre sous assistance respiratoire. Et encore un peu plus tard, je n’aurais jamais vu mes trente ans.

Ça me paraissait un peu exagéré, alors je suis allé vérifier sur le net :

« Le choc anaphylactique est une réaction allergique exacerbée, entraînant dans la plupart des cas de graves conséquences et pouvant engager le pronostic vital. Il s'agit d'une manifestation d'hypersensibilité immédiate due à la libération de médiateurs vaso-actifs chez un sujet au préalable sensibilisé. Le choc anaphylactique peut entraîner une chute de la pression artérielle, une accélération du rythme cardiaque (tachycardie). S'y associent des troubles respiratoires et des troubles digestifs (nausées, vomissements, troubles de la déglutition, diarrhées). La mort peut survenir par arrêt circulatoire qui désamorce la pompe cardiaque, ou par un spasme majeur au niveau des bronches, entraînant un état d'asphyxie, ou encore par œdème pulmonaire. »

Ben merde alors, j’ai bien failli crever ce dimanche.

Maintenant, ça va mieux. Je me goinfre de médicaments à longueur de journée. Des trucs interdits aux coureurs cyclistes, des choses comme ça. Ça me rend de mauvaise humeur, ça me rend en pleine forme, puis tout mou, puis euphorique, puis à plat. Ça m’a rempli les pommettes. Ça me fait mal aux dents. Les premiers jours, j’avais perdu le sens du goût. Ça me donne des bouffées de chaleur. Ça m’empêche de dormir la nuit. Je ne suis plus jamais vraiment éveillé, ni jamais vraiment endormi. J’erre quelque part entre ma tête et un corps que des tas de molécules ont envahi.

Je ne peux plus boire d’alcool.

Je ne peux plus prendre le volant pendant la durée du traitement.

Et je ne peux plus manger de crustacés. Ça va sans dire.

Mais je suis content d’être encore là pour le raconter.

Parce que j’aime bien raconter ma vie, mes petites anecdotes, mes mésaventures.

Parce que ça m’aurait vraiment bouffé le ventre de ne pas pouvoir en raconter une pareille.

Sacré crustacé, va.

Tiens, ça me rappelle qu’il y a un groupe hollandais que je n’aime pas qui s’appelle Anaphylactic Shock : http://www.myspace.com/anaphylacticshock13

dimanche 22 février 2009

Casse Brique - Glumor


Pourquoi j’écoute de la musique? Drôle de question pour animer un dimanche qui se résume pour l’instant à un vieux pyjama, quelques tasses de café, un anti-inflammatoire, une brosse à dents et un bouton play qui reste enfoncé toute la journée.

« Il existe sans doute une réponse adaptée à chaque situation » me glisse sournoisement un attaché de presse qui n'est pas avare de lieux communs.

Néanmoins, en me remémorant le concert de Casse Brique, hier soir à Tournai, j’aurais tendance à dire que ce qui me plait le plus dans la musique, c’est d’entrer en communion avec ses auteurs. De sentir ce dialogue muet s’installer entre moi, d’un côté, et les instruments de l’autre. De regarder droit devant moi, de laisser la tête basculer d’arrière en avant, de remarquer petit à petit cette légère génuflexion en cadence avec la grosse caisse. Et de toujours fixer le vide droit devant moi. De me réveiller soudain en me demandant où j’étais les 15 dernières minutes. De me sentir transporté. Ailleurs. Pas ici. Juste ailleurs.

Ce sont des phénomènes qui s’expliquent difficilement. C’est purement subjectif. En parler revient presque à violer mon intimité.

Voilà ce que m’évoque la musique du duo bruxellois Casse Brique, sur son premier album Glumor certainement, mais encore plus certainement sur scène. Ou plutôt dans le public, puisque Casse Brique joue au milieu de la foule. Encore une manière de raccourcir les distances entre leurs décibels et mes oreilles.

« Un décibel, des décibeaux » me souffle cet idiot d’attaché de presse qui vient par la même occasion de signer son C4.

Le propre des groupes que j’apprécie, c’est cette aptitude à profiter des prestations live pour donner un éclairage nouveau à leurs disques. Après coup, on n’éprouve plus tout à fait les mêmes sensations à l’écoute de l’album. Chaque morceau ressasse une manne de souvenirs, chaque riff prend une dimension supplémentaire. De purement instrumentale, la musique devient carrément visuelle. On ne l’entend plus, on la contemple. Pour peu, on la comprendrait.

Casse Brique fait définitivement partie de ceux-là. Je craignais la démonstration technique math-rock. Casse Brique = Casse Couilles ? Raté. J’ai eu droit en réalité à une débauche d’énergie, d’enthousiasme, de générosité, d’humour même. Et d’humilité aussi.

Quand on joue à ce point avec les structures, il est pourtant de bon ton d’adopter une posture arrogante, de toiser l’auditeur haut perché sur sa maîtrise technique. Il n’en est rien ici. Comme par magie, le côté sophistiqué de la musique s’évapore. Tout est une question d’attitude. Ces deux lascars (ces « deux merdeux » comme ils l’avouent eux-mêmes sur leur page Facebook) l’ont bien compris : pas question de calculer, de retenir ou de poser. Casse Brique se donne à fond, vit sa musique et ne demande qu’à la partager, transpire ses compositions et contamine allègrement tout ce qui traîne dans un rayon d’un kilomètre.

Je me suis laissé emporter par ces boucles de guitare et de basse qui s’empilaient par cartons de six. Je me suis surpris à tapoter au rythme de la batterie la colonne sur laquelle j’étais appuyé. J’ai même frissonné. J’ai même souri. Je n’étais même pas bourré. Je n’avais même pas soif.

Voilà qui me fait dire que, décidément, il sort de bien belles choses sur le label Honest House. Que ceux qui ont une sainte horreur du math-rock s’attardent au moins sur titre Or Ahx. Il y a des préjugés qui ont du souci à se faire.

Les liens

Casse Brique sur MySpace: www.myspace.com/cassebrique

Le label Honest House : www.honesthouse.be

Honest House sur MySpace : www.myspace.com/honesthouse

mercredi 18 février 2009

Pterodactyl sortira Worldwild en avril


Parmi les groupes que je suis tout particulièrement, Pterodactyl tient assurément le haut du pavé. Les habitués de la maison le savent mieux que quiconque. Ceux qui ont partagé mon enthousiasme à l’écoute du premier album Blue Jay seront ravis de découvrir deux nouveaux extraits du prochain album, prévu pour avril.

A l’époque, j’avais déjà levé le voile sur un premier extrait, le très énigmatique December. Depuis, le lien est mort. J’espère que vous aurez pensé à le sauver comme moi.

Voici donc deux nouveaux extraits à découvrir de toute urgence :

February

First Daze

Pensez à sauvegarder la cible, ce type de lien n’étant jamais éternel.

Ah oui, l’album s’intitulera Worldwild. Sa parution est programmée pour le 21 avril sur Brah Records.

Les liens

www.pterodactyl.info

www.myspace.com/pterodactyl

Lair Of The Minotaur - War Metal Battle Master


Pour l’anecdote, on retiendra que, derrière les fûts de Lair Of The Minotaur, on retrouve Larry Herweg, le batteur de Pelican. Un batteur qui a bouffé du lion, comme ses deux acolytes qui semblent sévèrement remontés.

Comme une bonne vidéo vaut mieux qu’un long discours, laissons à nos joyeux lurons le soin de s’exprimer pleinement. Les vieux briscards reconnaîtront ici ou là une pointe de GWAR… mais en moins drôle. Et du coup ça passe beaucoup moins bien...

Attention, on éloigne quand même les enfants.





Par contre, nettement plus intéressant : Pelican vient de boucler l'enregistrement de trois nouveaux titres qui figureront sur un EP à sortir en mai ou juin sur le label Southern Lord. Et là, on dit vivement le printemps.

Les liens

http://www.lairoftheminotaur.com/
http://www.myspace.com/lairoftheminotaur
http://www.hydrahead.com/pelican/
http://www.myspace.com/pelican
http://www.southernlord.com/

dimanche 15 février 2009

K-Branding - Facial


Après une démo en 2004 et un premier EP plein de promesses sorti en 2005, K-Branding sort son premier véritable album sur le label bruxellois Humpty Dumpty Records. Confirmation des premières sensations : laissez les étiquettes au tiroir, vous n’en aurez point besoin.

Bien décidé à secouer le cocotier, le trio reproduit sur cd l’esprit chaotique de ses prestations scéniques : autour d’une batterie, d’une guitare et d’un sax, K-Branding passe du rock au free jazz, d’une sorte de dub mortuaire à des percussions tribales, d’un punk galactique à une électro obscène. Les mots ont beau s’incruster sur l’un ou l’autre morceau, la musique de K-Branding demeure essentiellement instrumentale, profondément intestinale. Quand les voix surgissent enfin des décombres laissés par ce typhon tribal, c’est pour susurrer des phrases tordues ou vomir des cris tirés d’une ère pré-jurassique.

Autant y aller franco : l’album de K-Branding doit s’écouter à fond les ballons. Les vitres doivent voler en éclat, des membranes doivent se déchirer, des observatoires sismiques doivent s’affoler, des monuments classés au patrimoine de l’Unesco doivent s’effondrer, des amplis encore sous garantie doivent être remballés chez l’importateur, une loi doit être votée pour en interdire l’écoute au volant.

Mon marteau !

Mon enclume !

Mon étrier !

- C’est bruyant, Madame, je sais.
- Où sont les codes habituels de la musique populaire ?
- Vous avez frappé à la mauvaise porte, Madame.

Un album dangereusement indispensable pour bien commencer l’année.

Les liens

http://www.k-branding.be/

http://humptydumptyrecords.blogspot.com/

http://www.myspace.com/humptydumptyrecords

mardi 10 février 2009

Coup de crayon : Facebook en vaut-il la peine?


“Mayhem is the norm. History is nothing but people killing people.” (28 Days Later)

Il fallait bien un jour que je parle de Facebook, même si ce n’est qu’un prétexte pour parler d’autre chose. Je ne vais pas m’étendre sur les débats qui consistent à savoir si c’est utile ou pas, si c’est dangereux ou pas, si c’est intrusif ou pas. Finalement, n’en revient-on pas toujours aux mêmes considérations ? Un minimum de modération et de bon sens suffisent à éviter les excès, non ? Après tout, selon le même raisonnement qui consiste à dire qu’un ordinateur ne peut jamais être plus intelligent que la personne qui le commande, Facebook ne peut utiliser nos données personnelles qu’à partir du moment où la victime les lui fournit sur un plateau d’argent. Logique…

Je ne vais pas refaire tout le tour de la question parce que d’autres l’ont déjà fait 100 fois. Mais je rappellerai juste que je n’aurais jamais rien su de l’homosexualité de mon chef s’il ne l’avait pas écrit en toutes lettres dans son profil, qui plus est un profil qui est ouvert à tous puisque je ne figure pas parmi ses amis.

Ce qui m’inquiète plus par contre, c’est cette facilité avec laquelle mes « contacts » se désinhibent et m’invitent à partager avec eux des opinions franchement tendancieuses. Dernier exemple en date : depuis une semaine, des gens se sentent autorisés à me demander de rejoindre des groupes réclamant le rétablissement de la peine de mort, suite au fameux massacre qui s’est déroulé dans une crèche de Termonde.

Et là, on s’attaque au vrai problème de Facebook : l’idée selon laquelle deux demi-cerveaux feraient un cerveau entier s’effondre de la plus absurde des manières. C’est d’autant plus criant quand on met ensemble 1000 demi-cerveaux. En fait, l’erreur consistait à croire que deux cerveaux juxtaposés devaient s’additionner, ce qui aurait donné : 0,5 + 0,5 = 1.

En réalité, ce qu’on constate avec Facebook, c’est qu’il fallait multiplier les cerveaux, et là ça change tout puisqu’on obtient : 0,5 x 0,5 = 0,25. Sur un échantillon de 1000 demi-cerveaux, on se retrouve à la puissance 1000 de 0,5, ce qui ne laisse pas grand-chose sous le cuir chevelu.

Tout ça pour en arriver où ? Simplement à une réflexion qui me tient à cœur et que les défenseurs de la peine de mort semblent souvent oublier, en particulier quand ils se rassemblent en « groupes ». Si au nom de la Justice on doit faire passer les tueurs d’enfants sur la chaise électrique (ou les pédophiles, ou que sais-je encore), alors il faut pousser le raisonnement jusqu’au bout. Allons-y également pour les chauffards qui tuent des enfants sur la route parce qu’ils roulent comme des abrutis (ils font d’ailleurs chaque année beaucoup plus de victimes que les « tueurs fous » à la Kim De Gelder). C’est vrai, y aurait-il de bons et de mauvais tueurs d’enfants ? L’équité de traitement n’est-elle pas le socle de la Justice ?

Et puisque la peine de mort est censée avoir un effet dissuasif, voire carrément préventif (je ne fais que répéter ce que j’ai lu sur Facebook), alors il faudrait aussi zigouiller ceux qui risquent un jour de renverser un enfant. Statistiquement parlant, on s’adresse ici à ceux qui prennent le volant après avoir bu de l’alcool (c’est prouvé), à ceux qui ne respectent pas les limitations de vitesse (c’est prouvé), à ceux qui prennent leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail (c’est prouvé), aux hommes de plus de 50 ans (c’est prouvé) et même aux hommes tout court (c’est prouvé également). En éliminant cette population à risque, on rallongerait déjà considérablement l’espérance de vie de nos enfants.

Et puisque la sécurité et la santé de nos enfants passent avant tout, il suffirait tout simplement de tuer tous ceux qui roulent en voiture, puisque ce faisant ceux-ci déversent dans notre atmosphère des tas de particules polluantes qui augmentent considérablement les risques de cancers, dont ceux des enfants en bas âge. On ne va quand même pas laisser ces assassins continuer à pourrir nos tyroïdes sans broncher !

Non franchement, il faudrait liquider tous ces tueurs en puissance. Et tant qu’à faire, autant les bazarder dès le plus jeune âge. Une étude récente montre que 100% des tueurs d’enfants ont eux-mêmes été enfants un jour. Non mais c’est un monde. On ne peut pas se permettre de courir le risque. Allez les chiards, on prend son ticket et on attend son tour bien sagement dans la file. Madame Justice va s’occuper de vous.




Comme le chante Didier Super :




Texte : AL

Dessin : Mabi - www.lesitedemabi.eu