mardi 30 mars 2010

New Quizz On The Blog # 02 : le potager en musique

Le poireau, ce légume appelé aussi "asperge du pauvre", porreau, poirée, poirette, parfume les soupes et potages. Pour choisir le poireau, la tige du poireau doit être droite, charnue, ferme, d'un blanc brillant, sans taches brunâtres, avec des feuilles bien vertes ni flétries ou jaunies, ni sèches; la racine doit être fraîche et terreuse.
Le coeur blanc est le plus agréable, plus on s'en éloigne et plus il devient ferme, amer et piquant. Le poireau est un légume-feuille à la saveur forte. Il arrive souvent qu'il fasse pleurer quand on le coupe à l'état cru.

Source : http://www.supertoinette.com

Le quizz de la semaine dernière : 
Combien y a-t-il de centimètres dans un litre cube ? La bonne réponse était : Demande à Justine Hénin.
Bravo aux valeureux participants.











lundi 29 mars 2010

Du nouveau pour Higamos Hogamos

J’avais déjà parlé ici d’Higamos Hogamos, dont le titre The Creeper figurait d’ailleurs sur ma fascinante compilation The Beast of 2009. Mélange subtil entre glam rock, electro psyché et clichés pop.

Le duo londonien n’a pas chômé en 2010 et revient avec une hotte pleine de cadeaux :

- Sorcery : un EP de 6 morceaux qui sortira dans le courant du mois d’avril en édition (paraît-il) très limitée.
- Atomized : un nouvel album tout aussi prometteur dont la parution est prévue dans le courant de l’année. Pas plus d’infos pour l’instant.
- Une formation complète avec de vrais musiciens pour jouer live. Et pour éviter le côté trop artificiel qui hante ce type de musique dès qu’on bascule sur scène, le groupe a développé son propre logiciel qui permettra à ses samples de s’adapter immédiatement aux changements de tempo du « vrai » batteur. Je ne demande qu’à voir… Trois dates sont déjà annoncées sur leur MySpace, dont une au Luxembourg.

En guise d’apéritif, de courts extraits de l’EP et de l’album à venir sont écoutables sur leur MySpace. Ça vire carrément « funk de l’espace », façon Herbaliser qui serait passé aux drogues dures.

Irrésistible.
Mmmmmmmm, ça promet tout ça…

Les liens :

mardi 23 mars 2010

Pterodactyl live à L'Escalier (Liège, le 21 mars)

Pterodactyl, je crois que ça fait au moins deux ans que j’en parle ici. Dès la première écoute de l’album Blue Jay, j’ai su que je voulais les voir sur scène. J’étais tellement désespéré que j’étais prêt à traverser l’Atlantique pour aller me frotter en frontal à leurs crachats de guitares.

Et puis, une première tournée hors USA qui se dessine. Et miracle, comme pour me remercier, une première escale à Liège en guise d’ouverture de cette escapade européenne. Merci les gars.

Alors autant se la jouer franco : ce n’était pas tout à fait LA claque que j’espérais. J’aurais voulu me faire décrocher la mâchoire, en perdre l’usage d’une oreille et contracter une érection telle que j’aurais été incapable de reprendre le volant pour rentrer, faute de recul nécessaire sur le siège coulissant de ma Volkswagen. J'ai toujours été trop exigeant.

Néanmoins, il faut être honnête : ces petits gars savent se donner sur scène. Je dis « petits gars » parce que les Pterodactyl, c’est vraiment encore des gamins. Je ne suis pas sûr qu’ils atteignent les 70 balais à eux trois. Quand ils passent en revue l’album Worldwild (seuls les emblématiques Polio et Esses seront puisés du premier album), c’est avec un tel acharnement qu’on pardonne les yeux fermés les quelques « errements » d’une guitare qui a du mal à tenir l’accordage sous des assauts d’une telle sauvagerie.

Sur scène, Pterodactyl reproduit à la virgule près la dualité qui m’a tout de suite fait craquer : d’un côté un bordel sonique sans nom, de l’autre une certaine naïveté pop soulignée par des refrains haut perchés. Certains leur reprocheront une rigueur assez approximative. Personnellement, j’y ai surtout décelé une fraîcheur revigorante et toute bienvenue pour souligner l’arrivée du printemps.

Pour ne rien gâcher, Pterodactyl a profité de l’occasion pour annoncer la sortie imminente d’un nouvel album sur le label suédois Deleted Art. La bête intitulée Arnold’s Park devrait être disponible d’ici quelques jours. Et comme les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, The Green Corridor, un split EP avec Oneida, est également prévu dans les jours qui viennent, cette fois sur le label allemand Altin Village.

Les trois New Yorkais nous en ont offert un premier aperçu dimanche soir. Ceux qui espéraient qu’ils fassent enfin preuve de retenue risquent d’être déçus…

A regarder : First Daze



Les liens
Le site officiel
Sur MySpace
Sur le label Deleted Art
Sur le label Altin Village
Sur le label Brah Records
Sur le label Cardboard Records

New Quizz On The Blog # 01 : les incohérences du système métrique


Toi aussi, tu te poses des questions existentielles ? Toi aussi, tu veux percer des mystères restés hermétiques aux cerveaux des plus grands philosophes ? Toi aussi, tu penses que l’internaute moderne t’apportera les réponses que tu cherches ?

Pourquoi les dobermans n’ont-ils qu’une couille ?
Punky Brewster couchait-elle vraiment avec Henry Varnimont ?
Que reste-t-il de la 7e Compagnie ?
Comment se brosser les dents avec un chien mort ?
Que signifie l’expression « faire tenir quatre jambons avec un clou » ?

Alors rejoins sans plus tarder la communauté New Quizz On The Blog et partage avec tes petits amis le distillat de ton abondante matière grise. Toi aussi, aide-nous à faire avancer l’humanité là où la physique quantique a montré ses limites.

Toi aussi, exprime-toi chaque semaine sur une nouvelle question qui turlupine l’internaute moderne.

Cette semaine : ce que le système métrique nous a toujours caché.

Note pour les aveugles : la question de la semaine se trouve en haut de la colonne de gauche.  

samedi 20 mars 2010

The Slew - 100%


Pour commencer le printemps sur une bonne note, et si on remuait un peu du popotin ? Le mercure remonte, les journées s’allongent, le bleu du ciel commence à percer… tout ça sent les barbecues, les apéros, les fêtes en tout genre et surtout la musique à fond, la fenêtre ouverte.

A chaque fois que la belle saison revient, un phénomène étrange me pousse à accompagner les premiers rayons de soleil d’une musique plus dansante. Va savoir pourquoi. Cette année, l’heureux élu s’appelle The Slew. Sorti sur Ninja Tune, ce « super groupe » (encore un !) rassemble Kid Koala, Dynomite D (bien connu dans l’entourage des Beastie Boys) et une partie des musicos de Wolfmother. Oui, oui, tu lis bien : des légendes de hip hop qui côtoient ceux qui se voudraient les Led Zep de l’hémisphère sud.

L’idée de la collaboration est partie d’un projet de musique de film avorté, sur lequel les chevelus australiens sont venus poser leurs batteries et guitares très 70’s. Le concept aurait pu accoucher d’une soupe indigeste, façon boulettes faisandées et légumes radioactifs. Que nenni.

On se retrouve bien ici dans la catégorie des toutes grosses cylindrées et l’esprit des Beastie Boys n’est d’ailleurs jamais bien loin. Les samples et les références pleuvent sous un beat toujours soutenu, les scratches débarquent par camions entiers, les bouclés se chargeant du côté vintage. C’est du hip hop / rock bien ficelé, le truc qui t’oblige à frapper le volant de la bagnole en agitant la tête en rythme en regardant les piétons avec ce regard qui dit « Elles sont nazes, tes baskets ».

Bien évidemment, c’est bourré de clichés. Ce n’est même qu’un seul et gros cliché de la première à la dernière note. Mais bon dieu, que c’est bien torché, cette affaire-là.

A regarder : la vidéo de It's all over



Les liens :
Acheter l'album sur Ninja Tune.
Le site officiel
Sur MySpace

dimanche 7 mars 2010

Russian Circles - Geneva


Les enfants, on sort une feuille de papier et un stylo. Et on note le sujet de dissertation de ce soir : « Si le rock est mort, le post-rock est-il post-mort ? »

A juger le nouvel album de Russian Circles, j’aurais tendance à répondre par la négative. Non, parce que ce post-rock-là peut encore se montrer imaginatif et redoutable, surtout quand il nous épargne les interminables coulées d’arpèges plaintifs et dégoulinants. Voilà donc un album de post-rock varié et pimenté, qui s’écoute à rebrousse-poil.

Le trio de Chicago balance la sauce, négocie ses virages au frein à main, fait monter la température au-delà du raisonnable et a la bonne idée de confiner ses compositions sur des durées mentalement acceptables pour une oreille normalement constituée. A écouter à fond les ballons, l’album se révèle d’une grande richesse : influences punk, grosses montées dans les tours, présence de cuivres ou de cordes pour calmer le traumatisme après la tempête, samples finement disséminés, etc.

Ça sent le classique du genre… et pourtant c’est diablement bien torché. Moi qui ai tant de mal avec les violons, je les trouve ici presque agréables.

Un album qui ne déplaira pas aux fans des Japonais de Mono ou des regrettés Anglais de Bossk.

A regarder : Geneva (live)




Les liens : 
Le site officiel
Sur MySpace