tag:blogger.com,1999:blog-91192398583921710472024-03-13T15:22:16.212-07:00A.L.W.N.T.R.Initialement consacré aux chroniques musicales, ce blog a muté pour devenir mon carnet de route de musicien au sein de OMSQ. ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.comBlogger478125tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-43495916087980527532016-08-17T00:13:00.001-07:002016-08-17T00:13:15.083-07:00Nouveau blog, nouvelle adresse...: A.L.W.N.T.R.Après pratiquement dix années sous le nom "New Kicks On The Blog", ce blog change de nom pour mieux coller aux initiales de son auteur et devient A.L.W.N.T.R.<br /><br />Suivez <a href="http://alwntr.blogspot.be/" target="_blank">le lien</a>.<br />
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<a href="http://alwntr.blogspot.be/" target="_blank"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhezvpE7ujT9o1W-x-rjsIcmlGK-JP2I0vYGvg0ROouYWei2rrtqsRy8Qy2mtWbc_P-mONMsudxIr6V4a4RUihpqxZFtr6tQWeyTjY7p2nzrixbiQBuviupUKVHfD3fIISi9tQQUHnsMrcF/s320/demenager-cartons.jpg" width="320" /></a></div>
<br />ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-19098710978499545482016-05-09T03:53:00.001-07:002016-05-09T04:11:04.177-07:00Alan Weisman - "Homo Disparitus" vs. Locrian / Horseback - "New Dominions" <b><i>Sorti en 2012, le split "New Dominions", signé Locrian et Horseback, dépeignait des paysages sonores désolés, éteints, à la limite de l'étouffement sonore. L'impression de générique de fin d'une civilisation qui s'en dégage n'a rien de fortuit: l'album a été composé comme une bande sonore accompagnant la lecture d'un livre magistral. Dans "Homo Disparitus" ("The World Without Us" dans sa version originale), Alan Weisman s'interroge sur le devenir de la planète si l'espèce humaine devait s'éteindre subitement. Son propos ne pouvait pas mieux coller avec l'univers musical de ces défricheurs de bruits. Ne t'inquiète pas si ça pique un peu, c'est voulu.</i></b><br />
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<span style="color: #cc0000;"><b>(si tu n'aimes pas les digressions, passe immédiatement à l'intertitre suivant). </b></span><br />
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Le cheminement qui m'amène d'un disque à un livre, un film, un tableau ou un autre disque est souvent tortueux. Celui qui m'a conduit à dévorer le mois dernier <a href="http://editions.flammarion.com/albums_detail.cfm?id=32951" target="_blank">"Homo Disparitus" d'Alan Weisman</a> n'échappe pas à la règle. Pour remonter le courant, il faut revenir à une époque où je commençais à m'intéresser à <a href="https://mamiffer.bandcamp.com/" target="_blank">Mamiffer</a>, le groupe emmené par Faith Coloccia et son compagnon Aaron Turner, qui n'est autre que le fou furieux qui menait jadis les papes du post-metal Isis.<br />
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A coups de drones, de nappes de piano égarées et de chuchotements effrayants, Mamiffer m'a mis une claque scénique dont je ne me remettrai jamais. C'était au Magasin4, je ne sais plus très bien quand. A l'époque, j'avais déjà adoré l'album <a href="https://mamiffer.bandcamp.com/album/mare-decendrii" target="_blank">"Mare Decendrii"</a>. Après le concert, j'avais dépensé mon dernier billet pour acquérir <a href="https://profoundlorerecords.bandcamp.com/album/bless-them-that-curse-you" target="_blank">"Bless Them That Curse You"</a>, un curieux double album à 3 faces, tout blanc. En écoutant ces plaques, c'était comme si j'avais entendu le brouillard. Un truc étrange, léger par moments, épais par d'autres. Un disque dont on ne voit pas le bout, jusqu'à un dénouement final tout en fracas et déluge. Une drôle d'affaire.<br />
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Il se fait que ce disque est un split, qui réunit Mamiffer et <a href="https://locrian.bandcamp.com/" target="_blank">Locrian</a>, sans qu'on ne sache vraiment qui fait quoi. C'est donc tout naturellement que j'ai commencé à fouiller dans l'interminable discographie de Locrian, dont j'ai extrait de sacrées perles. Pratiquant le grand écart entre noise, black metal, ambient et post-rock, Locrian ne sonne comme personne. C'est l'exemple même du groupe inclassable.<br />
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Dans la foulée, mon attention a été attirée par <a href="https://locrian.bandcamp.com/album/horseback-locrian-new-dominions" target="_blank">"New Dominions"</a>, un split réunissant Locrian et <a href="https://horseback.bandcamp.com/" target="_blank">Horseback</a>, un autre disque qui m'ouvrait de nouvelles perspectives. Si Locrian aiguise son propos sur des sonorités froides et métalliques, Horseback n'hésite pas à revenir à des guitares plus posées (quoi que...), à puiser dans l'héritage folk et psychédélique du rock US des années 60 et envoie le tout au diable à coups de hurlements infernaux dignes des formations black metal les plus radicales.<br />
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Depuis lors, j'ai découvert en Horseback une source étonnante d'émerveillement: des disques à la pelle, des <a href="https://threelobed.bandcamp.com/album/roads-to-ruin" target="_blank">collaborations</a> à n'en plus finir, les <a href="https://jenksmiller.bandcamp.com/" target="_blank">projets parallèles de son leader Jenks Miller</a> et même son implication dans le groupe country pop <a href="https://soundcloud.com/mount-moriah" target="_blank">Mount Moriah</a> (ce dernier n'étant vraiment pas ma tasse de thé). A lui seul, Horseback mérite un prochain article qui lui sera entièrement consacré.<br />
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<b>Un livre, un disque</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEQQKXpfKg6LvkjfEcUwM74M2KytN6xsYKGlIFhf-_-Jaq_PWffpM-j_pKTWXubsy4TN1a_iG4mJdBko2JGlq1qFu4FxCA0w6ecoLSmTtzrKbJ5JP_fuxdLYXYrPc2kBsxSgCDwmMxRuFE/s1600/world_without.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEQQKXpfKg6LvkjfEcUwM74M2KytN6xsYKGlIFhf-_-Jaq_PWffpM-j_pKTWXubsy4TN1a_iG4mJdBko2JGlq1qFu4FxCA0w6ecoLSmTtzrKbJ5JP_fuxdLYXYrPc2kBsxSgCDwmMxRuFE/s320/world_without.jpg" width="240" /></a></div>
Ce contexte étant posé, voilà qui nous ramène à cette soirée de janvier dernier, où Locrian donnait un concert à Bruxelles, au Magasin4. Après les hostilités, la conversation s'engage avec le batteur et dévie rapidement sur ce split avec Horseback. La discussion embraie sur <i>"The World Without Us"</i> d'Alan Weisman, le bouquin qui a donc inspiré ce disque... même s'il n'est mentionné nulle part sur la pochette. Au mieux, une photo sur la page Facebook du groupe m'avait mené sur cette piste, ce que confirme Locrian. "Un livre qui a changé nos vies", selon le batteur. Il n'en fallait pas plus pour me convaincre de me jeter sur l'ouvrage, bêtement traduit en français <i>"Homo Disparitus"</i>.<br />
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Alan Weisman est un journaliste américain qui, pendant des années, a parcouru le monde à la rencontre de scientifiques à qui il a soumis l'hypothèse suivante: si l'espère humaine devait subitement s'éteindre, qu'advientrait-il de notre chère planète? Combien d'années faudrait-il pour effacer toute trace de notre passage? Combien de temps nos villes pourraient-elles résister? Que deviendront l'art, le langage, le savoir? Comment réagiraient les autres espèces vivantes? Un postulat digne de la science-fiction, mais abordé sous l'angle purement scientifique.<br />
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Dès les premières pages du récit, on comprend rapidement que toutes nos créations dépendent largement de la survie de notre espèce pour perdurer. Il suffirait ainsi de quelques jours sans intervention humaine pour que New York se retrouve sous eau. Les ponts résisteraient moins longtemps si aucune voiture ne les empruntait - car les roues chassent les graines qui s'immiscent dans les failles du béton. Les systèmes de sécurité automatiques des plateformes pétrolières ne tiendraient pas plus d'une semaine. Les sites de forage s'embraseraient les uns après les autres. Sans personne pour éteindre les incendies, les flammes perduraient jusqu'à l'épuisement des nappes d'hydrocarbures, créant d'immenses nuages de cendres qui précipiteraient un nouvel hiver nucléaire qui durerait pas loin des 10.000 ans. Voilà pour le côté spectaculaire.<br />
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Pourtant, la réflexion ne s'arrête pas aux grandes explosions apocalyptiques. Oh non. Au fil des pages, on apprend que le raisonnement de la survie de l'Homme n'est pas qu'un pur postulat théorique. Ainsi, on considère que l'étanchéité des sites d'enfouissement de déchets nucléaires est garantie pour les 10.000 prochaines années. Soit une broutille à l'échelle de l'histoire de l'Univers. Conscients des risques, les responsables de certains sites ont gravé sur les parois en béton armé immergées sous des tonnes de terres des messages en une cinquantaine de langues pour prévenir de futurs visiteurs du danger à s'aventurer sur les lieux. Une démarche aussi fascinante que vouée à l'échec, quoi qu'il arrive. L'auteur rappelle que les langues évoluent tellement vite qu'il n'y a pratiquement aucune chance pour qu'un être humain, survivant miraculeux d'une espèce vouée à l'extinction, puisse les déchiffrer dans 10.000 ans.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji_U9UNqDiOYG9p0Pf4zWifx53wLvPM68BKCFrBNGRAWQ6p5P3YrQAQdTey6rxhOZyv09OLep6qms8xoey-B8gRSRL0Mmp-RHWOB6ZmRTXfw8nghQhXdQPjKSDehKpqwDLgTMgz4SpNye0/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-05-09+a%25CC%2580+12.57.00.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji_U9UNqDiOYG9p0Pf4zWifx53wLvPM68BKCFrBNGRAWQ6p5P3YrQAQdTey6rxhOZyv09OLep6qms8xoey-B8gRSRL0Mmp-RHWOB6ZmRTXfw8nghQhXdQPjKSDehKpqwDLgTMgz4SpNye0/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-05-09+a%25CC%2580+12.57.00.png" width="320" /></a></div>
Voilà le genre d'exemples - innombrables - dont regorge ce livre qu'on ne parvient pas à déposer. Je dois reconnaître tout de même qu'il souffre par moments d'une certaine densité. Les descriptions de processus chimiques qui mèneraient à libérer telle ou telle matière dans notre atmosphère sont parfois un peu pénibles à suivre. Mais heureusement, Weisman les entrecoupe d'exemples, dont je retiens quelques uns des plus saisissants:<br />
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- Depuis qu'il est devenu sédentaire, l'être humain n'a eu de cesse de saccager son environnement. Même les tribus Massaï ont brûlé des hectares de forêts pour développer leur agriculture. Cette destruction méthodique a amené plusieurs espèces à nouer des "alliances" au fil de l'évolution. Ainsi, les gnous, les zèbres et les gazelles ont, sur plusieurs milliers d'années, développé des systèmes d'alerte collaboratifs ultra-sophistiqués à l'approche d'un prédateur.<br />
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- Une série de sites démontrent qu'il y a bien eu des éléphants en Amérique. Tous ont été décimés.<br />
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- Dans leur mythologie, les Indiens d'Amérique nient l'existence autrefois d'une bande de terre sur le Détroit de Bering, qui reliait la Russie à l'Alaska. En effet, ce passage d'un continent à l'autre n'est pas compatible avec l'idée de "Native Americans". Aucune civilisation n'est née sur le continent américain, toutes les populations sont des nomades venus d'Afrique.<br />
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Nourri aux sources des théories de l'évolution de Darwin et Larmarck, le récit de Weisman aborde des thématiques aussi variées que celles de l'amoncellement des polymères au fond des océans, des cités souterraines antiques qui s'enfoncent sur 18 niveaux en Turquie ou d'une étonnante hypothèse sur la disparition de la civilisation Maya.<br />
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Ce dernier exemple, tout comme celui de l'Egypte ancienne, démontrent une fois de plus que l'hypothèse de l'extinction de notre civilisation n'a rien de loufoque, loin de là. La superposition de toutes ces théories nourrit une réflexion nécessaire sur la place de l'Homme sur notre planète et permet de reconsidérer notre action dans une perspective macro-historique qui manque souvent à la gestion de la chose publique. Comment en effet prendre de la hauteur face au devenir de l'Humanité lorsque l'action politique ne se fixe comme horizon que la prochaine échéance électorale, soit 5 ou 6 ans pour les plus chanceux?<br />
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Avant un dernier chapitre que j'estime superflu, le plaidoyer de Weisman évoque, avec des pincettes, le mouvement <a href="http://www.vhemt.org/findex.htm" target="_blank">VHEMT</a>, pour Voluntary Human Extinction Movement. Mené par l'activiste environnemental américain Les Knight, ce mouvement prône une extinction pilotée de la race humaine afin d'assurer la prospérité de l'ultime génération. Pour caricaturer: une stérilisation totale de l'espèce résoudrait immédiatement tous les conflits mondiaux, en actant la fin de la pénurie des ressources, l'éradication des questions liées à la dette ou au financement de la sécurité sociale. Selon le mouvement VHEMT, aussi radicale qu'elle soit, une telle campagne promettrait à la dernière génération d'humains une existence plus heureuse que celle de toutes les générations qui nous ont précédés.<br />
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Plus modéré, Weisman rappelle toutefois qu'une politique de natalité maîtrisée à l'échelle de la planète qui limiterait les naissances à 1 enfant par couple ramènerait le nombre d'habitants de la planète à 1,6 milliards d'individus d'ici 2100. Et quand bien même nous précipiterions notre extinction, rien n'indique qu'une autre espèce ne développerait pas à son tour les mécanismes destructeurs qui caractérisent notre civilisation. L'exemple des tendances génocidaires du chimpanzé fait à cet égard froid dans le dos.<br />
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<b>Mots et sons</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxj8myIhkef8SWradtBnABGixABEXjE1DexpddEutl9mofg_BpIislZsHkiBagNKJaSpFdYyiyNstF5mC0AGmi4DprZcfvhRxOZIhJ-jIbs8eb1PlANvBOxhDvDq5bBCyJ6g7rf_UPdh0E/s1600/a1542278138_10.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxj8myIhkef8SWradtBnABGixABEXjE1DexpddEutl9mofg_BpIislZsHkiBagNKJaSpFdYyiyNstF5mC0AGmi4DprZcfvhRxOZIhJ-jIbs8eb1PlANvBOxhDvDq5bBCyJ6g7rf_UPdh0E/s320/a1542278138_10.jpg" width="320" /></a></div>
Fataliste, désespérant, mais diablement documenté, le livre de Weisman ne ferme pas la porte à un dénouement favorable... dont nous serions exclus. Si effectivement, l'extinction de l'être humain semble en bonne voie, la nature - via l'évolution - trouvera forcément sa voie pour éviter une éradication totale de notre planète. Mais à notre niveau de développement actuel, aucune illusion ne persiste: la Terre se portera beaucoup mieux sans nous. Reste à savoir si notre passage laissera une trace indélébile. Pour Weisman, sur le très long terme, seule la problématique des polymères qui saturent nos océans risque de ne pas trouver de solution. On ne peut toutefois pas exclure qu'une énième évolution permette aux poissons de digérer ces matières et d'en débarrasser les fonds marins.<br />
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A l'écoute de New Dominions, je ne peux que constater l'inévitable: personne ne pouvait mieux illustrer ce récit qu'un tandem Locrian - Horseback. Flippant, gueulard, à rebrousse-poil, cet album dépeint un monde sans couleur, déboulant à fond de caisse dans une voie sans issue.<br />
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En lisant ce livre, en écoutant ce disque, on ne peut se sentir que tout petit. Comme le rappelle Weisman, les sondes Pioneer 10 et Pioneer 11, lancées en 1972 et 1973, contiennent des traces de notre civilisation et de notre culture (dessins, enregistrements audio) à l'usage d'une éventuelle population extraterrestre qui croiserait un jour notre destinée. Après avoir frôlé Saturne en 1979, Pioneer 11 s'est ensuite dirigée vers la Constellation du Sagittaire. Elle ne croisera plus aucune étoile avant... 4 millions d'années.<br />
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<b>Liens</b><br />
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Le site d'Alan Weisman entièrement dédié à son projet <a href="http://www.worldwithoutus.com/index2.html" target="_blank">"The World Without Us"</a><br />
L'album <a href="https://horseback.bandcamp.com/album/horseback-locrian-new-dominions" target="_blank">"New Dominions"</a> en écoute intégrale.<br />
La discographie sélective de <a href="https://locrian.bandcamp.com/" target="_blank">Locrian</a>.<br />
La discographie (très) sélective de <a href="https://horseback.bandcamp.com/" target="_blank">Horseback</a>.<br />
<br />ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-36443378294471506862016-02-10T04:58:00.004-08:002016-02-10T05:00:23.738-08:00Kim Gordon - Girl in a Band<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEMD1erRaa6TcVksjd9vpULvmYLjTbDzv4fmHh0nOBngsb_PVrOklTvVezIz2Jpi6pNBoXiYlpgJHeLaxPQRr2zNxW-eBjD8zksXsirkU_Y51SZ7xLqjpvvgmT3nyBJEbA6cD8zv8sN5Q7/s1600/71HkdwaBP5L.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEMD1erRaa6TcVksjd9vpULvmYLjTbDzv4fmHh0nOBngsb_PVrOklTvVezIz2Jpi6pNBoXiYlpgJHeLaxPQRr2zNxW-eBjD8zksXsirkU_Y51SZ7xLqjpvvgmT3nyBJEbA6cD8zv8sN5Q7/s320/71HkdwaBP5L.jpg" width="208" /></a></div>
<b>Avec "Girl in a Band", Kim Gordon signe une autobiographie passionnante. Elle y raconte le quotidien d'une femme dont la vie hésite entre Los Angeles et New York et qui, accessoirement, était la bassiste de Sonic Youth. Accessoirement hein.</b><br />
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Kim Gordon a toujours été pour moi un mystère. Silhouette droite et rigide, visage dur et fermé, voix écorchée au papier de verre. J'ai dû voir Sonic Youth en concert une bonne dizaine de fois, dont au moins la moitié au premier rang. Mes tentatives désespérées de croiser son regard ont toujours échoué. Imperturbable, l'oeil opaque qui fixe l'horizon, Kim Gordon n'a jamais donné l'impression d'être prête à laisser transparaître la moindre émotion, et certainement pas la moindre faiblesse. Exécutant ses morceaux à la perfection, elle ne s'encombrait pas de discussions avec le public et était toujours la première à quitter la scène, pendant que ses compères s'amusaient à démolir leurs amplis à coups de larsens assassins.<br />
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Dans son autobiographie, Kim lâche enfin la bride. Celle qui semblait tellement vouloir contrôler son image se livre jusqu'à dévoiler certains détails parfois gênants de sa vie de couple, et laisse ainsi apparaître un tout autre personnage, d'une profonde sensibilité, parfois naïve, souvent blessée, mais terriblement attachante. Dès les premières lignes, elle annonce la couleur et reconnaît sa "froideur" légendaire. Dès que ces barrières tombent, c'est une vie entière - fascinante - qu'elle raconte comme si elle tenait un journal intime. Le ton austère n'était en réalité qu'une forme extrême de timidité. Quand Kim Gordon baisse la garde, on a juste envie de la serrer dans ses bras.<br />
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Donc non, "Girl in a Band" ne raconte pas l'histoire de Sonic Youth. On y suit plutôt la vie d'une gamine de bonne famille, élevée par des parents universitaires et ayant grandi aux côtés d'un frère aîné schizophrène. On découvre un parcours fait de rencontres que Kim relate avec un naturel assez déroutant, comme si finalement, tout cela était d'une affligeante banalité. Les anecdotes s'enchaînent, depuis ses années de lycée où elle sortait avec un camarade de classe qui n'était autre que Danny Elfman (aujourd'hui compositeur de nombreuses musiques de film pour Tim Burton) jusqu'à sa vie de maman où elle a dû décliner une réunion de parents d'élèves parce qu'elle devait interviewer Yoko Ono. Normal, quoi. Qui ne s'est jamais retrouvé dans la même situation?<br />
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<b>Star banale</b><br />
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Pour contrebalancer cet impressionnant tableau de chasse, on apprend aussi de nombreux détails qui relativisent la notion de "star system" dans un milieu punk arty new-yorkais trônant pourtant sur le toit du monde de la branchitude rock. Lire que les musiciens de Sonic Youth se sont fait traiter comme des moins que rien par le tour manager de Neil Young sur leur tournée commune, ça écorche un peu le mythe. Idem pour l'apparition de Chuck D sur l'album "Goo", qui en réalité n'est due qu'à un heureux concours de circonstances. Le pincement au coeur se fait encore plus douloureux lorsque Kim retrace l'ultime tournée de Sonic Youth en Amérique Latine, suivant l'annonce de son divorce avec Thurston Moore. Le récit a de quoi surprendre. On y revit les repas après les concerts - où le malaise était tellement palpable que plus personne n'osait lui parler à table - ou son retour après le concert en Argentine, le tout dernier de Sonic Youth, seule dans l'avion pour préparer la rentrée scolaire de sa fille... bien consciente que vient de se refermer le chapitre final d'un groupe culte qui aura duré près de 30 ans.<br />
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Sur Sonic Youth en tant que tel, Kim Gordon raconte tout de même les coulisses de certains albums, l'histoire des pochettes, l'ambiance des sessions d'enregistrement, les références de certains textes. Mais le groupe n'est qu'un élément du décor, une partie d'une vie qu'elle partage entre ses peintures, la réalisation de films, une marque de vêtements... et sa vie intime. Etrangement, Lee Ranaldo est pratiquement absent du récit, comme si elle ne lui attribuait qu'un rôle de figurant.<br />
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Forcément, sa relation avec le guitariste Thurston Moore, le père de sa fille, qui se termine 23 ans plus tard par un divorce fracassant, occupe une grande place dans ce bouquin. Au point de susciter parfois l'impression d'un règlement de comptes en public.<br />
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Pour conclure, je dirais que ce bouquin ne plaira pas à tous les fans de Sonic Youth. Il ne plaira qu'à celles et ceux qui ont envie de percer une partie du mystère Kim Gordon et de marcher dans les pas d'une meuf qui impose le respect de quiconque a jamais vibré au son d'un de ses albums. Les autres risquent de se perdre dans les très nombreux détails sur son enfance ou son parcours en dehors du groupe.<br />
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<b>20 ans déjà</b><br />
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Pour ma part, c'est toujours bon signe, je garde un souvenir très précis du jour où j'ai découvert Sonic Youth. Je devais avoir 15 ans, c'était au tout début de l'année scolaire. A force d'arriver toujours en retard en classe, je me retrouvais assis au dernier banc, sur la dernière chaise laissée libre, à côté d'un mec à moitié punk, un peu barré, qui venait de redoubler son année et à qui personne n'adressait la parole. Les potes le trouvaient bizarre, moi il me faisait marrer. Il venait de se faire menacer de renvoi parce qu'il avait suspendu sa veste au clou planté dans les pieds de Jésus, sur l'immense crucifix de deux mètres qui trônait au fond de la classe, transformant la croix en porte-manteau. Ecole catho oblige, ça n'avait pas du tout plu. En m'asseyant à côté de lui, j'avais posé sur la table une des nombreuses cassettes qui encombraient mon sac. Tout d'un coup, le mec avait retrouvé l'usage de la parole:<br />
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- T'écoutes du rock?<br />
- Ben ouais...<br />
- Je vais te prêter des cassettes alors.<br />
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La première qu'il m'a prêtée, c'est "Experimental Jet Set Trash and No Star" de Sonic Youth. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je me l'étais passée dans le walk-man en me baladant dans la rue. Je devais rejoindre mes parents qui tenaient un stand sur une brocante couverte. Quand je suis entré dans le vaste hangar, c'est "Skink" qui me martelait les oreilles. Je marchais littéralement au-dessus du sol, je volais, je n'avais jamais rien entendu de pareil. Avec la voix de Kim Gordon qui hurlait "I love you" comme si elle m'engueulait et puis qui semblait m'inviter à partager une partie de son intimité, j'étais ailleurs. Mes pieds ne touchaient plus terre. J'étais fou amoureux de cette voix embrumée, de cette basse, des guitares qui partaient complètement en vrille et du jeu de batterie tellement maîtrisé.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QOGGHHv3iao?rel=0" width="420"></iframe>
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Par la suite, on s'est échangé des tonnes de cassettes. Le mercredi après-midi, on rassemblait ce qui nous restait d'argent de poche pour louer des CDs à la Médiathèque qu'on copiait sur des cassettes: Pixies, The Jesus Lizard, Mudhoney, Tad, The Melvins, L7, etc. Et puis on s'est tapé à peu près tous les concerts de Sonic Youth possibles et imaginables, on a roulé des heures pour être au premier rang au retour de Mudhoney à Paris, et on a remis le couvert pour The Jesus Lizard des années plus tard.<br />
<br />
Quand j'ai déménagé pour la 10e fois en 15 ans l'été dernier, c'est lui qui est venu m'aider à démonter mes meubles. 20 ans plus tôt, notre amitié a commencé avec une cassette de Sonic Youth. C'est dire à quel point ce groupe compte pour moi.ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-35785009897979257082016-01-13T06:19:00.002-08:002016-01-18T00:48:59.144-08:00Kabbale, fusion nucléaire et immortalité: l'étrange message laissé par Bowie<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<b style="text-align: start;"><span style="font-size: large;">En quittant ce bas monde, Bowie boucle l'oeuvre de toute une vie. Au passage, il en profite pour livrer une partie des clés qui aident à résoudre une énigme qu'il nous avait soumise il y a 40 ans. Si Bowie est une oeuvre d'art à lui tout seul, son décès en est l'ultime chapitre. Mais les oeuvres d'art sont-elles mortelles? </span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b style="text-align: start;"><br /></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP8e3MnqnB6_pD7kBQVWRDNL4VC8R3BYYstDbff64BkpRZhlK0vOTuxUFCGUCG4AOROQ1PzagHeCdfK0aBrBgO7QZH6G_hgaBnIRQ2x5NT97CYUulFnFT0OXOAf9U-8I5wWqywwDekc2NT/s1600/bowie-lazarus.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP8e3MnqnB6_pD7kBQVWRDNL4VC8R3BYYstDbff64BkpRZhlK0vOTuxUFCGUCG4AOROQ1PzagHeCdfK0aBrBgO7QZH6G_hgaBnIRQ2x5NT97CYUulFnFT0OXOAf9U-8I5wWqywwDekc2NT/s320/bowie-lazarus.jpg" width="320" /></a></div>
<b><br /></b>
Ce n'est un secret pour personne: je suis profondément bouleversé par le décès de David Bowie, sans doute l'artiste que j'apprécie le plus, toutes disciplines confondues, et ce depuis une grosse vingtaine d'années. Depuis l'annonce de sa mort ce lundi matin, je reste incrédule et me repasse en boucle cette réplique d'<b><span style="color: #990000;">Al Pacino</span></b> dans le film <b><span style="color: #990000;">"Donnie Brasco"</span></b>, apprenant la mort de John Wayne, et qui donne à peu près ceci :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><i>"Il y a des choses que je ne comprends pas. </i></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><i>Comment quelqu'un comme John Wayne peut-il mourrir?"</i></b></div>
<br />
Je ressens la même chose à propos de Bowie.<br />
<br />
Evidemment, je ne vais pas refaire toute l'analyse de l'oeuvre de Bowie, traversée de part en part par son obsession de l'éternité, de l'immortalité et du surhomme. Que ce soit dans ses chansons, sur les pochettes de ses albums, dans ses rôles au cinéma, et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=KHOFkOW1iB0" target="_blank">même dans la publicité</a>, Bowie a toujours martelé l'idée d'une entité supérieure qui lui survivrait. Même dans <span style="color: #990000;"><b>"Labyrinthe"</b></span>, malgré son accoutrement et une bande son plus que discutables, Bowie dérobe un bébé pour s'assurer une vie éternelle. <b><span style="color: #990000;">"The Man Who Fell To Earth"</span></b>, <b><span style="color: #990000;">"Merry Christmas Mr. Lawrence"</span></b>, <span style="color: #990000;"><b>"The Hunger" </b></span>ressassent cette thématique de l'immortalité, du surhomme.<br />
<br />
Pour revenir au décès de Bowie, ce qui impressionne immédiatement, c'est la mise en scène de sa propre mort. Bowie a toujours donné l'impression qu'il maîtrisait la destinée de son oeuvre. Son décès en fait également partie. C'est le dernier chapitre d'une oeuvre globale, magistrale, dont il est à la fois l'auteur et l'acteur principal. Comme le résume le producteur <span style="color: #990000;"><b>Tony Visconti</b></span>:<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><i>"La vie de Bowie est une oeuvre d'art."</i></b></div>
<br />
<br />
Il ne faut pas être Madame Irma pour comprendre que le clip de <span style="color: #990000;"><b>Lazarus</b></span> doit se lire comme un message d'adieu. Pourtant, certains détails entourant <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b> et <span style="color: #990000;"><b>Lazarus</b></span> méritent vraiment qu'on s'y attarde, car ils dévoilent une énigme que l'artiste a subtilement dissimulée.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/y-JqH1M4Ya8?rel=0" width="560"></iframe>
<br />
<br />
<br />
Le premier élément frappant, c'est le costume que porte Bowie dans le clip de <b><span style="color: #990000;">Lazarus</span></b>. Pas dans son lit, mais bien ce costume rayé noir et blanc dans lequel il apparaît à partir de 2'00. Cette tenue vestimentaire est exactement la même que celle que Bowie portait sur la photo qui illustre le verso de l'album <span style="color: #990000;"><b>"Station To Station"</b></span>, sorti en 1976. Et accessoirement selon moi son meilleur album, loin devant tous les autres.<br /><br />Les images de <b><span style="color: #990000;">"Station To Station"</span></b> sont issues de sessions avec l'immense photographe américain <a href="http://a-galerie.fr/bio/?page=1-22/steve-schapiro" target="_blank">Steve Schapiro</a>, qui réalisa notamment la pochette de l'album, mais également celle de <span style="color: #990000;"><b>"Low"</b></span> l'année suivante.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW8qT8nZsv5A3cxvqYKVv9ztDthnHoEHkW_gKrHzdriikZ6i4XWD5A2TZMAlfZmkcha8HGWdEKxoMvCtOHJOELPj-C-QCNy6PnlK1uffCzbHV28c_zE-63fcVQJMZFVqs54lD4rPywl461/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-01-13+a%25CC%2580+13.20.46.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW8qT8nZsv5A3cxvqYKVv9ztDthnHoEHkW_gKrHzdriikZ6i4XWD5A2TZMAlfZmkcha8HGWdEKxoMvCtOHJOELPj-C-QCNy6PnlK1uffCzbHV28c_zE-63fcVQJMZFVqs54lD4rPywl461/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-01-13+a%25CC%2580+13.20.46.png" width="319" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWqX9ZgF7Yp7XOjgUwEVpUihenD3J5y0viUEPtK5J0MT_t_3AR8xfFLMeE4XNQHl8zEyJfQflsL1b-Hig4FKbjecxBMMngk7HhcloiHsC9QB2zJuQlSwxuLkjUwtKgYtC4TPKUUm_YrWEo/s1600/David_Bowie-Station_To_Station_1991-Trasera.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWqX9ZgF7Yp7XOjgUwEVpUihenD3J5y0viUEPtK5J0MT_t_3AR8xfFLMeE4XNQHl8zEyJfQflsL1b-Hig4FKbjecxBMMngk7HhcloiHsC9QB2zJuQlSwxuLkjUwtKgYtC4TPKUUm_YrWEo/s320/David_Bowie-Station_To_Station_1991-Trasera.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
Evidemment, chez Bowie, le hasard et la coïncidence n'ont aucune place. Tout est savamment calculé.<br />
<br />
Revenons donc à cette photo de 1976. On y voit un Bowie agenouillé, occupé à tracer des diagrammes sur le sol. Plusieurs rééditions de l'album présentent la même photo avec un cadrage plus large, voire d'autres images de cette session.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaiXNfd5l1ga5otAGdl8CwnTdtkCt7TWJWJK5aIQwRWrHfAiroHbWU3bVx7olB7G9TWVeUfYL7SpYBXTtYyHur1TECQbltlSJXS7XV_ufAGXo2DKeBewYtz-tU6Xj67YjtVdz4evKkIZko/s1600/bowie_76_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaiXNfd5l1ga5otAGdl8CwnTdtkCt7TWJWJK5aIQwRWrHfAiroHbWU3bVx7olB7G9TWVeUfYL7SpYBXTtYyHur1TECQbltlSJXS7XV_ufAGXo2DKeBewYtz-tU6Xj67YjtVdz4evKkIZko/s320/bowie_76_2.jpg" width="158" /></a></div>
<br />
<br />
Comme l'explique <a href="http://www.centrosangiorgio.com/rock_satanico/simboli_esoterici/pagine_simboli_esoterici/bowie_e_la_cabala.htm" target="_blank">ce site</a>, les diagrammes dessinés par Bowie sur cette image représentent<b><span style="color: #990000;"> l'Arbre de la Vie</span></b> ou <span style="color: #990000;"><b>Arbre des Sephiroth</b></span>. Il s'agit de symboles kabbalistiques que l'on retrouve également dans les paroles de la chanson <b><span style="color: #990000;">Station To Station</span></b>:<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><i>Here are we </i></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><i>One magical movement </i></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><i>from Kether to Malkuth
</i></b></div>
<br />
Je ne connais pas grand chose en Kabbale, mais <b><span style="color: #990000;">Kether</span></b> (la couronne) et <b><span style="color: #990000;">Malkuth</span></b> (le Royaume) semblent être la première et dernière vertus de l'Arbre de Vie, comme l'explique <a href="http://www.kabbale.org/arbre_sephiroth.htm" target="_blank">ce site</a>.<br />
<br />
Sur d'autres photos de cette session de 1976, on découvre un Bowie toujours occupé à tracer ses diagrammes, mais dans un carnet cette fois. Son regard se perd à l'infini, songeur. Le plan plus large découvre un point d'interrogation sur le mur. On peut donc en déduire que Bowie s'interroge sur le sens de la vie. Ses gribouillages sont une quête, un point de départ.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtPBOYDdYQXW5qzWSMuhylaPemCgD2Vgo38qRGPhED43cKcAMmq9000e-H3mLzVxh5LqSri5DSltB71CbHEj1EnVBN-mVaP8Mp1dbJvdA6cQvxXd8w9wa59wZ977zcyqu7MzZnwNKyuanv/s1600/bowie_kabbalah.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtPBOYDdYQXW5qzWSMuhylaPemCgD2Vgo38qRGPhED43cKcAMmq9000e-H3mLzVxh5LqSri5DSltB71CbHEj1EnVBN-mVaP8Mp1dbJvdA6cQvxXd8w9wa59wZ977zcyqu7MzZnwNKyuanv/s320/bowie_kabbalah.jpg" width="250" /></a></div>
<br />
<br />
Retour en 2016. Nous retrouvons donc Bowie qui danse autour de son lit de mort, dans son costume de 1976, et s'assied ensuite à son bureau où il réfléchit, prend note dans un carnet, presque en transe, quitte à déborder du support. Il semble avoir enfin trouvé le sens qu'il cherchait. Le rapprochement entre les deux images, à 40 années d'intervalle, est frappant. Il boucle ici le dernier chapitre, termine ses notes, s'en va à reculons. Le rideau peut tomber, Bowie a résolu son énigme. <br />
<br />
C'est difficile d'être catégorique, mais un zoom sur les notes du carnet semble en tout cas montrer qu'il ne s'agit pas d'un texte continu, mais bien d'une suite de traits géométriques. S'agit-il de nouveaux symboles kabbalistiques? Lui seul le sait.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRsmcukX-UpIZq4jGqmRGsRDX0s2MRIu7-HxUw9EaKdrdPYQLlQEs2byaGHxtvCvBrvuL6hjvE-OQR-Mmhyphenhyphenw-BOPSOxXZ95qEqE7B4ihLWj3rjRY4kZoClaD8QODdssabZWDy_9wPEHEf0/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-01-13+a%25CC%2580+14.18.59.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRsmcukX-UpIZq4jGqmRGsRDX0s2MRIu7-HxUw9EaKdrdPYQLlQEs2byaGHxtvCvBrvuL6hjvE-OQR-Mmhyphenhyphenw-BOPSOxXZ95qEqE7B4ihLWj3rjRY4kZoClaD8QODdssabZWDy_9wPEHEf0/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2016-01-13+a%25CC%2580+14.18.59.png" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRlupXGXNoW1RQnYpP0aN_tygz9-p4XRErrD-bmvJt7az45_aGFDNJD8Khp8OPYcnrMIEWt2rW5NOamblx61r-9Wz-FwZJ4XtCAgrouRBMrqVTGy4Ksy0fJ4C4AVLKFB06AZf5cmjlfPQn/s1600/bowie-02.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRlupXGXNoW1RQnYpP0aN_tygz9-p4XRErrD-bmvJt7az45_aGFDNJD8Khp8OPYcnrMIEWt2rW5NOamblx61r-9Wz-FwZJ4XtCAgrouRBMrqVTGy4Ksy0fJ4C4AVLKFB06AZf5cmjlfPQn/s320/bowie-02.png" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
Une autre image pourrait toutefois apporter un élément de réponse. Bowie a donc semé dans le clip de <b><span style="color: #990000;">Lazarus</span></b> des graines qui nous ramènent à une image de 1976 et d'étranges diagrammes. Ce n'est pas la seule. Il est en effet très difficile de ne pas rapprocher ces diagrammes à d'autres symboles entourant la sortie de <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b>.<br />
<br />
Lorsque j'ai commandé mon vinyle, j'ai opté pour le super "bundle" contenant également trois lithographies. Bien que j'attende toujours mon disque, les trois lithos m'ont été livrées la veille de Noël. L'un d'elles est également ornée d'une série de symboles qui ressemblent à s'y méprendre à ceux des photos de 1976.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXktu2M7KPZDWhXtwFW8GEvAkPCgtTxRlDrNyv_V_XlRBMwdzIICwfogYMhJEgnoTf8J9jWmbpJTTx0kZf5UmPN1Sl5DO8Qb2d2AiRE6-7FhW6u8siwEZ1vVxrqMs0qRuy2xdQYg0SE1_a/s1600/12570943_10153852259484287_1657323128_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXktu2M7KPZDWhXtwFW8GEvAkPCgtTxRlDrNyv_V_XlRBMwdzIICwfogYMhJEgnoTf8J9jWmbpJTTx0kZf5UmPN1Sl5DO8Qb2d2AiRE6-7FhW6u8siwEZ1vVxrqMs0qRuy2xdQYg0SE1_a/s320/12570943_10153852259484287_1657323128_n.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Après vérification auprès d'un ami (coucou Bruno!), il s'agit en réalité de formules chimiques. Les dessins représentent les différentes étapes du processus de fusion nucléaire qui mène à la création d'un soleil, comme l'explique très bien <a href="http://tpeverslafusionnucleaire.e-monsite.com/pages/ii-la-fusion-une-energie-propre-capable-de-repondre-a-des-besoins-croissants/c-la-fusion-thermonucleaire-un-exemple-le-projet-iter/1-principe-du-projet.html" target="_blank">ce site qui reprend également la même formule</a>. Je suis aussi nul en chimie qu'en kabbale, mais nous nous trouvons bien ici face à un processus qui fusionne des atomes d'hydrogène et d'hélium, libérant une énergie colossale qui mène à la formation d'une étoile.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><i>I'm a blackstar...</i></b></div>
<br />
Voilà qui nous permet de revenir au clip de <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b>, la première étape annonçant la sortie de ce disque de Bowie, dont plus personne ne doute qu'il s'agit d'un testament rédigé en toute connaissance de cause.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/kszLwBaC4Sw?rel=0" width="560"></iframe>
<br />
<br />
Dans la vidéo de <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b>, les symboles sont également nombreux. Personne n'oserait remettre en cause l'identité du cadavre d'astronaute qui apparait sur le premier plan. Si ce n'est pas le <b><span style="color: #990000;">Major Tom</span></b> de Space Oddity, perdu dans l'espace et qu'on aurait enfin retrouvé, alors il faudra vraiment que je révise mes classiques ! <b><span style="color: #990000;">Major Tom</span></b> fait donc dans ce film l'objet d'un rite mortuaire, qui constitue la trame de toute la vidéo.<br />
<br />
Comment dès lors interpréter toute cette imbrication de symboles? Voici ma version, qui vaut ce qu'elle vaut:<br />
<br />
Dans le clip de <b><span style="color: #990000;">Lazarus</span></b>, Bowie résout l'énigme de la vie sur laquelle il s'interrogeait depuis 1976. Son existence, indissociable de son oeuvre, l'a amené à transiter par de nombreux personnages qu'il a créés. Sa vie est une oeuvre d'art à elle seule. Bowie en a maintenant terminé, il peut refermer ce livre. Cet ultime chapitre ne se termine toutefois pas avec le décès de l'artiste, ce serait trop simple. Bowie n'est pas du genre à s'éteindre du jour au lendemain. Il nous renvoie donc à ces symboles chimiques, accompagnant <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b>. Le propre de la fusion nucléaire, c'est l'interpénétration de deux éléments qui libère une énergie suffisante pour créer un soleil.<br />
<br />
Dans le clip de <b><span style="color: #990000;">Blackstar</span></b>, ces deux éléments qui fusionnent nous sont livrés sur un plateau d'argent : il s'agit d'une part de <b><span style="color: #990000;">Major Tom</span></b>, qui incarne à lui seul les dédoublements de personnalités de Bowie (<b><span style="color: #990000;">Major Tom, Ziggy Stardust, Aladdin Sane, Halloween Jack, Thin White Duke, Nathan Adler</span></b>) et Bowie lui-même. L'acteur et son créateur. L'homme et son personnage fusionnent enfin. Ensemble, ils libèrent une énergie capable de créer un soleil, source de lumière éternelle. <i><b><span style="color: #990000;">I'm a blackstar.</span></b> </i>Bowie est apaisé, il a enfin réalisé son voeu: celui de l'immortalité de son oeuvre. Et comme son oeuvre, c'est sa vie, Bowie est désormais éternel.<br />
<br />
La fusion de l'acteur et du créateur vient ainsi boucler la boucle. <i><b><span style="color: #990000;">From Kether to Malkuth</span></b></i>, Bowie a désormais atteint le Royaume, dont voici la description kabbalistique:<br />
<br />
<i>"La dixième séphire est intelligence resplendissante. Elle est le réceptacle de toutes les influences. Malkuth incarne le stade ultime de la forme, dense et palpable, incapable d'exister plus concrètement. Elle est notre univers, notre planète, notre corps et toutes choses animées et inanimées qui nous entourent.
Malkuth est le Royaume des formes imaginées enfin réalisées. Malkuth est aussi le lieu où les liens entre force et forme se dégradent et se rompent, le seuil où l'on "rend l'âme", où ce qui ne peut être assimilé devient déjection. Le défi de l'homme est sans doute de pouvoir maîtriser un jour la myriade d'énergies et d'influences qui s'agitent dans son royaume." (<a href="http://www.kabbale.org/arbre_sephiroth.htm" target="_blank">source</a>)</i><br />
<br />
J'ai toujours su que Bowie était un Dieu. Maintenant, j'en ai la preuve.<br />
Je peux enfin commencer mon deuil.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CD1nzOeS6U0?rel=0" width="420"></iframe><br />
<br />
<b>Note : toutes les photos de l'époque Station To Station dans cet article sont l'oeuvre du photographe américain <a href="http://a-galerie.fr/gallery/?page=1-22/steve-schapiro" target="_blank">Steve Schapiro</a> </b>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-75822476793323116012016-01-09T06:22:00.002-08:002016-01-10T23:03:59.653-08:00VIdéo: OMSQ live au Botanique, avec Bruce EllisonQuand j'étais ado, j'avais enregistré sur une VHS un documentaire qui parlait du rock belge du milieu des années 90, ce truc qui nous semblait tellement inconcevable, étant nourris du matin au soir de rock anglo-saxon. On y parlait notamment de dEUS, de Mad Dog Loose et de PPz30. J'ai dû regarder cette cassette au moins 30 fois. C'est comme ça que j'ai découvert ce personnage totalement insolite qu'est Bruce Ellison.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HIA0vDpWG9A?rel=0" width="420"></iframe>
<br />
<br />
A peu près 20 ans plus tard, quand on a enregistré <a href="https://omsq.bandcamp.com/album/the-vertigo-ep" target="_blank">Vertigo</a>, le deuxième EP de <a href="http://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">OMSQ</a> qu'on partageait cette fois avec les Progerians, on cherchait une voix pour lire un extrait de Mr. Vertigo de Paul Auster sur le passage le plus calme du morceau. Dans nos têtes, l'idée était très claire: on voulait quelqu'un capable de lire cet extrait à la manière d'un prêcheur américain en transe. L'exemple qu'on a utilisé pour le briefing, c'est cette scène hallucinante du film "There Will Be Blood", où l'acteur Paul Dano est tellement habité qu'il foutrait presque autant les boules que n'importe quelle scène de L'Exorciste.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xh3VXO4zwXc?rel=0" width="420"></iframe>
<br />
<br />
Restait à trouver LA voix pour nous déclamer du Paul Auster avec la même puissance face à un micro. Il se fait que Bertrand, notre batteur, connait bien Bruce Ellison. Il lui a proposé, il a dit oui sans problème, il s'est pointé au studio et en une prise, le truc était emballé. Quelques mois plus tard, Bruce est venu nous voir à l'Os à Moelle. Accoudé au bar en train de descendre des trappistes après le concert, il nous a donné un conseil précieux, avec son accent inimitable :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><b>"Quand tu joues du rock, tu t'en fous de ce que te dit l'ingé son. Tu mets tout à fond et tu joues. </b></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><b>Le reste, ce n'est plus ton problème."</b></i></div>
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Quand on a appris qu'on allait jouer au Botanique en novembre dernier, on s'est tout de suite dit que ce serait peut-être l'occasion de marquer le coup et de proposer à Bruce de nous accompagner sur scène. Il a accepté, toujours avec le même enthousiasme. Cette fois, on lui a proposé deux textes: le même extrait de Mr. Vertigo, et pour un autre morceau inédit, un poème de William Blake.<br />
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Comme pour l'enregistrement, Bruce s'est imposé avec une aisance déconcertante. Sur scène, il n'a pas tout à fait commencé quand il le fallait. Du coup, on est un peu passé à côté de l'effet recherché. Mais le mec assure tellement qu'il n'a pas hésité à rallonger le texte de Blake pour récupérer sa petite boulette. Au final, vu que personne n'avait jamais entendu ce morceau, c'est passé inaperçu.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/LXiO3pVLTbI?rel=0" width="560"></iframe><br />
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Donc le 7 novembre dernier, j'ai réalisé deux rêves d'ado en une soirée: jouer sur la scène de la Rotonde et partager cette même scène avec ce vieux briscard de Bruce Ellison.<br />
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Dans les prochains mois, on reprend la route du studio pour enregistrer les prochains disques. Ce morceau-là y sera forcément, mais très certainement dans une version bien différente. Et sans doute avec un autre texte. La prestation de Bruce a eu l'avantage de montrer les limites du poème de Blake.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI7h0aTFc_khEkCfySdOIqVuWF9pQmFawFCrnVDPTmVcr2SrL249cJLtDkg0s7zVTlvVNeyNJBUn0TX00HFEQf8OBCxOmTPG859-iqgiZv5-Q5FhmZargphyG8aR_ro5wUvNLBYvB_liJc/s1600/12193475_938523796216572_586295354228148746_n.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI7h0aTFc_khEkCfySdOIqVuWF9pQmFawFCrnVDPTmVcr2SrL249cJLtDkg0s7zVTlvVNeyNJBUn0TX00HFEQf8OBCxOmTPG859-iqgiZv5-Q5FhmZargphyG8aR_ro5wUvNLBYvB_liJc/s320/12193475_938523796216572_586295354228148746_n.png" width="320" /></a></div>
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<b>Pour suivre l'actu de OMSQ, ça se passe toujours sur <a href="http://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">notre page Facebook</a>.<br />Les disques s'écoutent, se téléchargent librement et s'achètent sur <a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">notre page Bandcamp</a>. </b>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-52218210862542605082015-06-30T02:50:00.000-07:002015-06-30T02:50:13.325-07:00Nouvelle vidéo : OMSQ live au Kinky Star à GandNouveau line-up, nouveau matériel, nouvelle composition.<br />
Trame narrative: l'asphyxie.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/PgLwjdZBKZg?rel=0" width="560"></iframe>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-32299903753444023222015-03-31T07:19:00.001-07:002015-04-01T00:47:15.492-07:00Les coulisses d'une vidéo : OMSQ "Limitless" (tribute to Singham)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiL1UD2MclVfJanqOUOVPQluq8wNlsPOIgNMf3JjCLrQPjElTEq0TTP9iGhS23547ZISBHtvAPxf7qi7QXg3KANxX28Z3xSPqtEfbKcO8OGK6YjlZoeoGfl6M0rOiSwDuTZfkutBWj41wt/s1600/hqdefault.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiL1UD2MclVfJanqOUOVPQluq8wNlsPOIgNMf3JjCLrQPjElTEq0TTP9iGhS23547ZISBHtvAPxf7qi7QXg3KANxX28Z3xSPqtEfbKcO8OGK6YjlZoeoGfl6M0rOiSwDuTZfkutBWj41wt/s1600/hqdefault.jpg" height="150" width="200" /></a></div>
Quand on écrit de la musique pour des "films imaginaires", on est à cent lieues de s'imaginer que celle-ci pourrait coller pile poil sur une scène prise au hasard. Encore moins s'il s'agit d'une série Z de Bollywood, avec cascades, moustaches et biceps à la en veux-tu en voilà.<br />
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En procrastinant sur Youtube, je tombe donc sur une scène apparemment culte tirée de <b>Singham, </b>sorte de super flic nourri au poulet tandoori. Je constate qu'à quelques secondes près, le timing correspond tip top à celui d'un de nos morceaux issus de notre album <a href="https://omsq.bandcamp.com/album/thrust-parry-lp" target="_blank">Thrust / Parry</a>. Je remets la vidéo en coupant le son et en jouant le titre en question en fond sonore. Bingo...<br />
<br />
Une après-midi plus tard, passée dans les locaux de <a href="http://www.navaloramarecords.com/" target="_blank">Navalorama Records</a> à disséquer l'un ou l'autre plan pour bien caler l'image et la bande sonore, l'affaire était dans le sac.<br />
<br />
Quand je serai plus grand, je veux devenir compositeur de musiques de films d'actions avec des moustaches et des mecs qui pourchassent des Jeep avec un réverbère sous le bras.
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Le résultat:<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/VQMu_kt69DY?rel=0" width="560"></iframe>
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La vidéo originale (avec une bande son nettement plus couillue):<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QUYa5aTdjfI?rel=0" width="560"></iframe>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-77935838076755660472015-01-10T07:25:00.000-08:002015-01-10T12:26:18.429-08:00#JesuisCharlie : Pourquoi, même entouré de cons, je manifesterai à Paris ce dimancheDepuis hier, je vois fleurir sur le net un nombre impressionnant d’articles justifiant une désolidarisation du mouvement (trop) populaire #JeSuisCharlie, en réaction contre l’attaque qu’a subie ce mercredi le journal satirique Charlie Hebdo. A coup de #JeNeSuisPasCharlie, les arguments qui justifient cette prise de distance pleuvent et ont le mérite de rééquilibrer le débat : rejet de cette béatification post-mortem d’un journal à l’humour souvent douteux, récupération du mouvement par une lame de fond tout aussi extrémiste que les dérives qu’elle prétend dénoncer et, surtout, cette universalisation d’une colère molle, suiviste et peu concernée qui, en Belgique, n’est pas sans rappeler la Marche blanche. <br />
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<b><span style="color: #990000;"> #JeNeSuisPasCharlie : résumons donc les arguments point par point.
</span></b><br />
Primo, oui, Charlie Hebdo était effectivement devenu une feuille de chou à l’humour gaulois peu reluisant, qui se donnait bonne conscience en caricaturant une fois toutes les trois lunes un Jésus sur sa croix, histoire de faire taire les critiques qui y voyaient une forme d’acharnement contre l’islam.
<br />
<br />
Secundo, il est évident qu’en se proclamant Charlie, je soupçonne un certain nombre d’abrutis d’avoir trouvé la parade pour acheter à moindres frais une virginité à leur revendication bien moins avouable. Comprenez « Marre des Arabes, ils s’en prennent à nos valeurs (chrétiennes). »
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<br />
Tertio, oui j’admets rester quelque peu perplexe en constatant que l’oncle René ou la cousine Kimberley, qui d’ordinaire inondaient leur mur Facebook de photos de chatons trop mignons, d’avis de recherche élucidés depuis 3 ans ou de leur dernier record à Farmville, se découvrent soudain un élan révolutionnaire et changent leur photo de profil pour défendre un journal qu’ils confondaient encore hier avec la formule enfants des défunts Restos GB. <br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx5879bJ_wwCiF-yGAQh-Ld999KVgpCVEv9wLHIILhnYXYxNMZ2_-OSpy6u4yYtSKsS3zNOqaxNerzUPenHKD21Hyx0rh-bTKrZwOXQB-Zee9GFjaX-puWf2Qpj4wjqXZkQmTBN96710nJ/s1600/403_001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx5879bJ_wwCiF-yGAQh-Ld999KVgpCVEv9wLHIILhnYXYxNMZ2_-OSpy6u4yYtSKsS3zNOqaxNerzUPenHKD21Hyx0rh-bTKrZwOXQB-Zee9GFjaX-puWf2Qpj4wjqXZkQmTBN96710nJ/s1600/403_001.jpg" height="320" width="277" /></a></div>
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<b><span style="color: #990000;">#JeSuisCharlie : passons désormais à mes propres contre-arguments.
</span></b><br />
D’abord, je n’ai aucune honte à l’admettre : je ne lisais pas Charlie Hebdo. Pour moi, c’était comme les chansons de Didier Super : deux fois par an, quand j’ai besoin de laisser mon cerveau de côté. Au mieux, je le feuilletais par curiosité sur les chiottes, chez des amis fidèles abonnés. Pas tellement mon truc en fait. Tout comme je ne lis jamais Ubu-Pan d’ailleurs. J’ai toujours préféré lire Le Canard, plus pertinent, plus cérébral aussi sans doute. Un ami posait cette question : si la flingade avait eu lieu chez Minute, afficherions-nous tous « Je suis Minute », en hommage à ce torchon d’extrême-droite ? La réponse est évidemment négative, pour une raison qui n’a pas l’air de sauter aux yeux de tout le monde : les extrémistes ne s’en prendraient jamais à ces torche-culs nazillards que sont Minute, Valeurs Actuelles ou Rivarol. Pour la bonne et simple raison qu’ils poursuivent la même cause : l’exclusion, la peur, le rejet, le repli sur soi et au final, la destruction de toute forme de lien social. Est-ce un hasard si les attentats mus par le fondamentalisme religieux ne visent jamais l’extrême-droite ? Ils sont peut-être moins ennemis qu’ils ne veulent nous le faire croire.
<br />
<br />
Selon moi, l’erreur consiste justement à réduire #JeSuisCharlie à la défense du seul Charlie Hebdo. Oui, comme vous, ça me chiffonne un peu de voir Charb érigé en héros. Mais à mon humble avis, ce qui se joue en ce moment dépasse largement Charlie. Ce qui s’est passé, c’est une soupape de sécurité qui nous pète en pleine gueule. C’est la démonstration la plus sordide de la nécessité de se pencher d’urgence et sans tabou sur la question du vivre ensemble et de la société qu’on veut construire. #JeSuisCharlie est un appel à la mobilisation de chacun : levez-vous et défendez vos idéaux, sinon les salauds le feront à votre place et il sera trop tard. Interpelez vos élus pour qu’ils se penchent enfin sur les vraies causes d’un malaise qui traverse l’ensemble de la société et qui est bien profond : exclusions, cloisonnement, incompréhension, délitement du lien social, creusement des inégalités, absence de perspective d’avenir, mise à sac des acquis sociaux, perception d’injustice sociale et fiscale, nivellement culturel par le bas, recul environnemental, etc. <br />
<br />
Ensuite, la question de la récupération nauséeuse est tout aussi centrale dans le mouvement #JeSuisCharlie. J’ai participé au rassemblement organisé dans ma petite ville de province cette semaine. J’en suis rentré en colère, après les âneries que j’y ai entendues. J’y ai notamment croisé un ancien mandataire politique local, pourtant issu d’un parti qui se proclame humaniste, qui la veille encore commentait la tuerie de Charlie Hebdo en ces mots : « Dans quel monde vivons-nous ? Je regrette le temps où l'on pouvait avoir un sapin de Noël ou une crèche dans les lieux publiques ! » (sic) <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJeeyYtVv789p0WAq9eDmn2jzOG4R-Z1zeLmOqQy1KHrLallJxUnN-aJtbeDI3ZfBUztmArVRac-shtL4MCNaPpcZBLOQ7yf-IZThj42ILB-Uo5VwSjN7BGSvlI6-WmWbus0G697O5McVb/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2015-01-10+a%CC%80+16.09.02.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJeeyYtVv789p0WAq9eDmn2jzOG4R-Z1zeLmOqQy1KHrLallJxUnN-aJtbeDI3ZfBUztmArVRac-shtL4MCNaPpcZBLOQ7yf-IZThj42ILB-Uo5VwSjN7BGSvlI6-WmWbus0G697O5McVb/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2015-01-10+a%CC%80+16.09.02.png" /></a></div>
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Eh oui, tout mouvement populaire charrie son lot de débiles profonds, amateurs d’amalgames qui reposent le cerveau, surtout lorsqu’il s’agit de dénoncer la haine qu’ils ont eux-mêmes alimentée. Et des gros cons de sa trempe, on va s’en farcir des cars entiers ce dimanche. Venus soi-disant défendre la liberté d’expression qu’ils n’ont jamais trouvée aussi chère que depuis qu’elle a été mise à mal par des barbus, mais qu’on n’a jamais entendus quand les bigots de la manif pour tous, pourtant bien chrétienne, <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/06/manif-pour-tous-journalistes-agresses-rennes_n_3223062.html" target="_blank">agressaient les journalistes</a>, se barricadaient courageusement <a href="http://www.dailymotion.com/video/x1axoza_les-poussettes-de-sortie-pour-la-manif-pour-tous-02-01_news" target="_blank">derrière leurs poussettes</a> ou encourageaient leurs enfants à <a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/02/01016-20131102ARTFIG00294-la-video-choc-de-christiane-taubira-insultee-a-angers.php" target="_blank">agiter des bananes devant une ministre de couleur</a>. Elles sont là, nos valeurs occidentales mises à mal ?<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xzmtxy" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xzmtxy_agression-de-notre-equipe-a-la-manif-pour-tous-le-5-mai-a-rennes_news" target="_blank">Agression de notre équipe à la "Manif pour Tous...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/rennestv" target="_blank">rennestv</a></i>
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Dois-je pour autant baisser les bras parce que les salauds vont s’inviter à mes côtés ? Dois-je me taire et les laisser faire ou au contraire battre pavé à leurs côtés et essayer de gueuler plus fort qu’eux ? Si Zemmour, Destexhe et Modrikamen s’autoproclament soudain Charlie pour déverser leur haine de tout ce qui ne leur ressemble pas, dois-je quitter le navire ou au contraire monter aux barricades pour démontrer qu’ils se sont (une fois encore) gourés de combat ?
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<br />
Aussi loin que je me souvienne, toutes les manifestations auxquelles j’ai participé ont drainé leurs meutes de boulets, essayant de reprendre à leur compte la revendication initiale, meilleure façon de la pourrir aux yeux des médias et de l’opinion publique. Exemples : les réac-souverainistes quand on rejetait la directive Bolkestein, les islamistes radicaux quand on protestait devant l’ambassade d’Israël après qu’Ariel Sharon ait provoqué la deuxième intifada en paradant sur l’esplanade des mosquées. Je me souviens encore très bien d’une scène grotesque lorsque les Etats-Unis ont envahi l’Irak pour la deuxième fois sous Bush Jr : des dizaines de gamins d’une douzaine d’années défilant sur le campus de l’ULB avant de rejoindre la manif dans le centre-ville. Des militants du Mouvement Marxiste Léniniste (MML) les avaient racolés à la sortie des écoles et équipés de drapeaux communistes, alors qu’à l’évidence, pas la moitié du quart de ces kets n’avaient la moindre idée de la signification de l’étendard qu’ils brandissaient. <br />
<br />
Aurais-je dû pour autant renoncer à mon droit de m’exprimer sous prétexte que ces mouvements de contestation étaient détournés par des individus dont je ne partage pas le point de vue ? Pour le dire autrement, mon père doit-il travailler les jours de grève nationale et donc accepter qu’on lui rabote ses droits sociaux, pour éviter d’être associé à 10 connards de dockers anversois étiquetés Vlaams Belang ou à une syndicaliste namuroise survoltée ?
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<br />
Avec des raisonnements pareils, on ne sortira plus jamais dans la rue. On trouvera toujours de bonnes excuses pour rester chez soi, bien au chaud dans ses pantoufles et contester derrière son clavier. Pire : on laisse le champ libre aux abrutis de tous bords qui n'en demandaient pas tant pour nous confisquer le droit à ouvrir notre gueule. Il y aura forcément tout un cortège de racistes, de fachos et d’écervelés qui défileront ce dimanche à Paris. Face à cette situation, j’ai deux possibilités : soit je m’abstiens et je les laisse déverser leur haine entre eux sans m’y mêler, soit je défile à leurs côtés et je gueule plus fort qu’eux. J’ai définitivement choisi cette seconde option. <br />
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Dimanche donc, je défilerai pour exprimer mon opinion. Et c’est celle-ci :<br />
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<div style="text-align: center;">
<b><span style="color: #990000;">Des cons ont buté d’autres cons et la conséquence de leurs actes risque de précipiter la victoire d’autres cons. Au final, c’est la connerie générale qui risque de gagner. </span></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="color: #990000;">Et ça, il n’en est pas question. </span></b></div>
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Moi je défilerai avec une couverture de Charlie Hebdo qui ne laissera planer aucun doute sur mes intentions.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVxHv3pnRkswcBbFmW0m46A7NlcBf_hXZLCgatpw5EoOP1mr6KvvsgfpMrWZ9RXodnrD_776fe2n3Y10Yj8Jl6Cc89DKpNK5d_DrUlhZEJo11cofYX6_MnV6PEZig3v8Cl4-u-Xbwx_iLP/s1600/9782357660717_cg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVxHv3pnRkswcBbFmW0m46A7NlcBf_hXZLCgatpw5EoOP1mr6KvvsgfpMrWZ9RXodnrD_776fe2n3Y10Yj8Jl6Cc89DKpNK5d_DrUlhZEJo11cofYX6_MnV6PEZig3v8Cl4-u-Xbwx_iLP/s1600/9782357660717_cg.jpg" height="400" width="246" /></a></div>
<br />
Et on verra si ceux qui défilent à mes côtés défendent réellement la liberté d’expression. Parce que le jour où tous les dégoûtés auront abandonné, il ne restera plus que les dégoûtants. Elle n’est pas de moi celle-là, mais je me l’approprie.<br />
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<br />ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-46695215528524098912015-01-06T09:35:00.000-08:002015-01-07T00:05:28.319-08:00Quelle est la différence entre Filigranes et Lunch Garden?Dans mon dernier post, je m'étonnais d'apprendre que <a href="http://newkicksontheblog.blogspot.be/2014/12/zemmour-chez-filigranes-les-dessous-dun.html" target="_blank">Filigranes serait encore une librairie</a>. Selon moi, c'est juste un salon de thé où on peut s'essuyer les doigts sur une quatrième de couv' après avoir avalé une tarte poires cannelle. Après vérification, je confirme : tout comme chez Lunch Garden ou Flunch, on y trouve de vieux réacs à la dentition chancelante en train de glorifier la grandeur du passé, en dévorant tant bien que mal des pâtisseries ramollies à quatre heures de l'après-midi. Et vas-y que c'était mieux avant, quand les bonnes femmes restaient à leurs fourneaux, que les noirs se contentaient de balayer nos rues avec un os dans le nez, à l'époque où on pouvait encore appeler un PD un PD ou un Bougnoule un Bougnoule.<br /><br />Avec tout de même une différence notable : chez Filigranes, on a garni les étagères de faux livres, histoire de faire illusion. Une idée de déco pour la cantine de votre maison de repos ?<br />
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La preuve en image:<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixe3qI55EKy0OM6r3lTZOiwWZqIQlqIXluRaz9GrAGXjBY9HLPktW0PbPgoqNVR6A55AcfQaRMr8tBt3f0yR_88nVKVPz3gh0fr0BIngCf7LTq3nfVcFzpDD1Xcjv1gJxgEGs1ZnzOC2WB/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2015-01-06+a%CC%80+18.11.14.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixe3qI55EKy0OM6r3lTZOiwWZqIQlqIXluRaz9GrAGXjBY9HLPktW0PbPgoqNVR6A55AcfQaRMr8tBt3f0yR_88nVKVPz3gh0fr0BIngCf7LTq3nfVcFzpDD1Xcjv1gJxgEGs1ZnzOC2WB/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2015-01-06+a%CC%80+18.11.14.png" height="400" width="375" /></a></div>
<br />ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-40053500290908129452014-12-23T07:21:00.000-08:002014-12-23T07:22:01.988-08:00Zemmour chez Filigranes : les dessous d'un vrai débat (autour d'une quiche feta épinards)<b>Zemmour à Bruxelles nous apprend au moins une chose : à moins que le petit roquet français se soit reconverti dans les tartes meringuées, sa venue chez Filigranes confirme qu'on y vendrait encore des livres. Sale temps pour les sandwicheries up-scale. </b><br />
<br />
L'annonce de la venue d'Eric Zemmour à Bruxelles - pour une conférence au Cercle de Lorraine et une séance de dédicaces chez Filigranes - déchaîne les passions, sur fond de débat sur les limites de la liberté d'expression. Faut-il donner chez nous une tribune à Zemmour, celui qui chie tout haut ce que certains pètent tout bas ? Et voilà qu'on s'étripe entre défenseurs d'une liberté d'expression absolue, et celles et ceux qui estiment que celle-ci s'arrête là où commence l'incitation à la haine. Pour ma part, je m'interroge quand même : si les cons n'ont plus la liberté de débiter leurs conneries en public, qui va se charger de les contredire ? Loin de moi l'idée de cautionner le discours de l'olibrius en question, version maigrichonne de notre Laurent Louis national. Mais puisque ses âneries ne dépassent pas le niveau de la cour de récré, pourquoi dès lors ne pas organiser un vrai débat contradictoire, qui devrait logiquement le voir repartir la queue entre les jambes après s'être fait retourner comme une vulgaire crêpe ? <br />
<br />
Pourtant, le débat autour du polémiste de comptoir français éclipse mal deux autres réalités. <br />
<br />
Primo, ne faut-il pas y voir une tentative ridiculement désespérée du Cercle de Lorraine - ce club de débats pour "leaders d'opinion" en boutons de manchettes - de détourner l'attention de <a href="http://www.lecho.be/entreprises/general/Accule_financierement_le_Cercle_de_Lorraine_tente_de_trouver_la_bonne_parade.9570696-7773.art?highlight=cercle%20de%20lorraine" target="_blank">sa situation financière désastreuse</a> ? Pertes récurrentes, dettes qui s'accumulent, fonds propres épuisés, liquidités à sec... On ne parle pas ici de la Grèce mais bien d'un prétendu haut lieu de réflexion censé rassembler le gotha du monde économique, politique et financier du pays. Je ricane. Même la SNCB se porte mieux.<br />
<br />
Secundo, le passage de l'écrivain au rabais chez Filigranes semble indiquer que l'établissement serait encore une librairie. Avec en toile de fond cette question, hautement plus intéressante si on veut relever le niveau du débat : mais qui achète encore des livres chez Filigranes ? Au fil des années, la librairie bruxelloise est en effet devenue un gigantesque foutoir, dans lequel s'entasse à peu près tout et n'importe quoi. La dernière fois que j'y ai mis les pieds, j'ai dû laisser mon sac dans un casier à l'entrée - ce que même Mediamarkt n'exige plus. J'ai ensuite d'û me faufiler dans un flux continu de visiteurs qui marchent au pas, version littéraire du petit train de Plopsaland, où ma liberté de mouvement reste tributaire du bon vouloir des individus qui m'entourent. Si celui qui me précède s'arrête pour feuilleter un magazine de voile, je me vois contraint d'attendre qu'il ait fini sa lecture pour pouvoir avancer. Ou consulter une revue sur les montres suisses pour patienter.<br />
<br />
Plus choquant encore, lors de ma dernière visite, j'étais coincé entre d'un côté, un couple au délicieux accent de l'axe Paris XVe - St Job - Châtelain qui s'émerveillait devant l'immense choix de tartes de chez Francine que propose l'établissement et, de l'autre, un pianiste au sourire bleuté. Ce dernier massacrait d'une main la Lettre à Elise en sirotant de l'autre un verre de vin bio, qui expliquait la teinte de ses incisives. Car oui, diversification oblige, Filigranes a préféré investir dans un espace restauration plutôt qu'adopter une logique de rangement des ouvrages digne de ce nom. Si auparavant, il était déjà pratiquement impossible de trouver l'objet désiré sans devoir faire appel aux conseils d'un vendeur désemparé, la démarche est devenue encore plus ardue depuis qu'il faut de surcroît franchir le parcours d'obstacles que constituent les tables où l'on déguste des quiches accompagnées d'un thé vert menthe fraîche. Au bout du compte, Filigranes et Fnac: même combat. On n'y trouve jamais le moindre bouquin, mais on se consolera chez l'un avec un cheese cake aux speculoos, chez l'autre en parcourant le rayon grille-pains, aspirateurs et pèse-personnes.<br />
<br />
Bref, revenons à nos cochons: la venue de Zemmour à Bruxelles est finalement salvatrice puisqu'elle nous apprend que le Cercle de Lorraine existe toujours (y vendent-ils des salades de betteraves ou des fours à raclette pour survivre?) et que Filigranes reste une librairie.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj28Zau_VH4b-JVXdCU3Kfp8Kk2ILYileUD1TcNxgCwCW0XiKjYQeWyGA52UbBfYOTdVbiMCgnfVNukwObthmvXQha2ocO6nJC1rB49_WWQFTVWBQjVXHId2TwMfxfVdi7GU7mEmi8-1NTM/s1600/sue-ellen-31.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj28Zau_VH4b-JVXdCU3Kfp8Kk2ILYileUD1TcNxgCwCW0XiKjYQeWyGA52UbBfYOTdVbiMCgnfVNukwObthmvXQha2ocO6nJC1rB49_WWQFTVWBQjVXHId2TwMfxfVdi7GU7mEmi8-1NTM/s1600/sue-ellen-31.jpg" height="238" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
J'en termine avec ce qui me semble être le seul réel débat que soulève toute cette polémique: quel est finalement l'intérêt de boire de la piquette biologique ? A quoi bon favoriser les bienfaits physiques du bio s'il faut avaler deux litres de Gaviscon pour faire passer les crampes d'estomac qui s'ensuivent? Sans même évoquer le flacon de listerine qu'il faut vider après coup pour se débarrasser du sourire de schtroumpf.<br />
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<br />
A vos dissertations mes enfants.ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-27640524477552071052014-09-29T05:00:00.000-07:002014-09-29T06:46:32.263-07:00Lettre ouverte à Didier Zacharie: le rock’n’roll, c’est par ici.Cher Didier Zacharie,
<br />
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Ce dimanche 28 septembre, dans <a href="http://www.lesoir.be/665881/article/culture/musiques/2014-09-28/mais-ou-est-donc-passe-rock-n-roll" target="_blank">un article publié sur le site du journal Le Soir</a>, vous vous demandez où est passé le rock’n’roll. Vous partez de la reformation des Libertines (dont l’article n’omet pas de citer le prochain concert en Belgique, avec lien ad hoc vers le site de l’organisateur Live Nation pour réserver son précieux sésame) pour constater que la bande à Pete Dohery serait: <br />
<br />
<i>« Le dernier groupe ayant porté haut le flambeau sex, drugs & rock’n’roll </i>(qui)<i> ressuscite au moment où « le rock est au plus bas », selon la petite phrase du producteur pop Greg Kurstin (Beyoncé, Lilly Allen, Lana Del Rey). » </i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kGDm9ZouIwGm9YbQsq5JB-Hkgi55s75HK1ua0tJr5vtCvvBmk-YqrSmS9Zyb4j_HcMpNlGEuTCYNmzNvjhobObrtI2IshoxC6qsxbckOjWjdIXaHiGws3zVedLT41h8cy0QbY2sqAMtJ/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2014-09-29+a%CC%80+14.01.40.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kGDm9ZouIwGm9YbQsq5JB-Hkgi55s75HK1ua0tJr5vtCvvBmk-YqrSmS9Zyb4j_HcMpNlGEuTCYNmzNvjhobObrtI2IshoxC6qsxbckOjWjdIXaHiGws3zVedLT41h8cy0QbY2sqAMtJ/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2014-09-29+a%CC%80+14.01.40.png" height="372" width="400" /></a></div>
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Vous dressez alors la liste des groupes qui, à vos yeux, ont à un moment ou un autre incarné ce sacro-saint rock depuis le début du millénaire, de Coldplay à Franz Ferdinand en passant par le gang des groupes en « The ». Votre article se conclut sur ce constat implacable: <br />
<br />
<i> « Le rock, par contre… Retombé dans l’anonymat, surclassé dans les charts par le rap et l’électro, de moins en moins capable de remplir de grandes salles, devenu inoffensif au point d’être moqué par un Kanye West qui s’est autoproclamé « plus grande rock star actuelle »... Exactement comme en 2000. « Je suis dans l’attente d’un retour du rock, de quelque chose de brut et pertinent, explique encore notre producteur du monde pop, Greg Kurstin. Tout est tellement pop en ce moment que j’attends un truc qui en soit le complet opposé. Quelque chose de brut, peut-être un groupe à guitares ». Le retour des Libertines donnera-t-il des idées ? Sera-t-il l’étincelle qui fera à nouveau exploser le rock ? »</i><br />
<br />
Pour prétendre que le rock est mort, je suppose que vous n'avez jamais assisté à un concert de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Xjk-D9jJwcA" target="_blank">Gnod</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=qKHduwwnRvI" target="_blank">Djevara</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=T9bqZWYH_yQ" target="_blank">Hey Colossus</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3WyBuTFmQLU&list=UUKKCD57qv--dmW0ABff64-w" target="_blank">Perhaps</a> ou, plus près de chez nous, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=eHy8MsXxhxM" target="_blank">Sunken</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=P-4Hd3nLb7k" target="_blank">Swingers</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=kIcfCfxlC80" target="_blank">Raketkanon</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Wmi6lsafZSM&list=UUDVw4s2b62KsIj5GQmdBVeA" target="_blank">Castles</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=c7eL24DRSBs" target="_blank">Khohd</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=61GI7kg9Jt8" target="_blank">Deuil</a> ou <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gyk6TYRoP4E" target="_blank">Coubiac</a>.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQNL7SyCiPu13D3xEnVuYX7iDHQ9UPWGnPDSwm1covQX5ch9O4hZFS-zN0RloGp74eGPxrwBs-z0k9u4DZ4aZoq9AbnmTXqX2S2HFSh5h4f8M3z-7uReaiAG1k6Dr_sGKwpduJbAUFWtV/s1600/977268_10151616739664287_862490214_o+copy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQNL7SyCiPu13D3xEnVuYX7iDHQ9UPWGnPDSwm1covQX5ch9O4hZFS-zN0RloGp74eGPxrwBs-z0k9u4DZ4aZoq9AbnmTXqX2S2HFSh5h4f8M3z-7uReaiAG1k6Dr_sGKwpduJbAUFWtV/s1600/977268_10151616739664287_862490214_o+copy.jpg" height="400" width="240" /></a></div>
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Puisque vous semblez ignorer où est passé le rock, je vais donc vous aider à retrouver votre chemin. Le parcours n’est pourtant pas semé d’embuches, il suffit d’ouvrir les oreilles et d’oser chercher ses sources ailleurs que dans le triumvirat Pure FM – Werchter – Les Inrocks. Car oui, le rock est toujours vivant, plus que jamais. Il sévit encore et toujours au coin de la rue, là où les journalistes « rock » aveuglés par le dernier album de Daft Punk n’osent plus traîner. <br />
<br />
<b>Le rock n’est pas mort. <br />Il est juste fauché, comme il l’a toujours été. </b><br />
<br />
Le rock s’écoute dans des bars et des salles de concert qui ne vous ajouteront pas sur la guest-list, soit parce que l’entrée est gratuite, soit parce que le groupe qui joue finance lui-même son concert. Mais essayez et vous verrez : lâcher un billet de 5 euros pour en prendre plein les oreilles fait souvent un bien fou. <br />
<br />
Le rock s’écoute sur des plateformes d’échange et de découverte en ligne. C’est sans doute moins traditionnel que les CD promo dont les majors inondent votre boîte aux lettres, mais tellement plus nourrissant pour l’esprit. Eh oui, le rock est fauché, il n’a donc pas les moyens d’arroser les journalistes d’envois promotionnels. <br />
<br />
Le rock se lit sur des webzines et blogs indépendants, alimentés par des bénévoles passionnés qui osent sacrifier plusieurs soirées par semaine pour aller voir des concerts de sombres inconnus qui rameutent 10 personnes et en ramener de superbes photos et des interviews au vitriol. <br />
<br />
Le rock s’écoute sur des labels et netlabels, belges notamment, qui pullulent sur la toile, et accouchent chaque jour d’excellentes sorties numériques et physiques. <br />
<br />
<b>Vous en doutez ? <br />Voici quelques pistes qui vous aideront à retrouver la trace du rock’n’roll.
</b><br />
<br />
Depuis le mois d’août et jusqu’à la fin de l’année, <a href="http://www.magasin4.be/" target="_blank">le Magasin 4 à Bruxelles fête ses 20 ans</a> avec une programmation qui ferait pâlir le plus ambitieux des festivals. Passez leur faire un petit coucou et vous verrez que le rock a encore de beaux jours devant lui.
<br />
<br />
Le 18 octobre, l’hyperactif netlabel belge <a href="https://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/" target="_blank">GodHatesGodRecords</a> organisera à <a href="https://www.facebook.com/events/248668048590658/?fref=ts" target="_blank">La Zone à Liège</a> une soirée entière de performances live des meilleurs représentants de son catalogue. Dans l’indifférence médiatique la plus totale (<a href="http://newkicksontheblog.blogspot.be/2013/08/ghgr-dieu-se-deteste.html" target="_blank">ou presque</a>), ce netlabel parti de rien a publié en une petite année d’existence pas moins de 100 albums, EP et compilations, tous proposés en téléchargement libre, mêlant rock, noise, electro, ambient et shoegaze.
<br />
<br />
Les 24 et 25 octobre, le collectif bruxellois <a href="https://www.facebook.com/events/1480169522225208/?fref=ts" target="_blank">Hexagen soufflera ses cinq bougies avec un festival qui gravitera autour du Beursschouwburg et du Magasin 4</a>. Parmi les groupes à l’affiche, vous n’aurez aucune peine à trouver ce rock qui semble tant vous manquer. <br />
<br />
On continue ? Parlons un peu des labels belges, si vous le permettez.
<br />
<br />
En un an d’existence, le label bruxellois <a href="http://www.navaloramarecords.com/" target="_blank">Navalorama Records</a> en est déjà à 7 sorties physiques, sur CD et sur vinyle, et accumule les chroniques élogieuses, qu’il s’agisse d’artistes belges (<a href="https://www.facebook.com/yadayn?fref=ts" target="_blank">Yadayn</a>, <a href="https://www.facebook.com/pages/Marteleur/61468477953?fref=ts" target="_blank">Marteleur</a>, <a href="https://www.facebook.com/inheavenofficial?fref=ts" target="_blank">In Heaven</a>) ou internationaux (<a href="https://icedragon.bandcamp.com/album/born-a-heavy-morning" target="_blank">Ice Dragon</a>, <a href="https://soundcloud.com/the-samuel-jackson-five" target="_blank">Samuel Jackson Five</a> et d’autres dont les projets sont plus qu’avancés). L’état des stocks montre que le vrai rock ne s’est jamais aussi bien porté.
<br />
<br />
Du côté de Namur, <a href="https://www.facebook.com/HyphenRecords?fref=ts" target="_blank">Hyphen Records</a>, un autre label indépendant qui publie des sorties physiques notamment en partenariat avec GodHatesGodRecords, fait aussi parler de lui… mais surtout à l’étranger. Au point d’avoir l’honneur d’occuper toute une scène pour une journée entière au prochain <a href="http://www.blackpoolmusicfestival.com/" target="_blank">Blackpool Music Festival</a>, le 11 octobre prochain en Angleterre. <br />
<br />
Et la liste est encore longue : <a href="http://blackbassetrecords.com/" target="_blank">Black Basset Records</a>, <a href="http://www.antee.be/" target="_blank">Antée Records</a> (qui se concentre uniquement sur le vinyle et sortira bientôt également des cassettes), <a href="http://www.mandai.be/" target="_blank">Mandai Distribution</a>, etc. Nous sommes nombreux à fabriquer avec nos petites mains des disques de rock, de vrai rock, sans en tirer le moindre profit ni la moindre couverture médiatique à grande échelle. Le Magasin 4 accueillera d’ailleurs plus de 40 labels et distributeurs pour une journée portes ouvertes ce dimanche 5 octobre, de quoi garnir vos étagères à vinyles d’artistes rock bien vivants.
<br />
<br />
Continuons avec ceux qui font la promotion du rock chez nous : le webzine <a href="http://www.shootmeagain.com/" target="_blank">Shoot Me Again</a>, <a href="http://www.radiocampus.be/" target="_blank">Radio Campus</a>, <a href="http://www.radiopanik.org/" target="_blank">Radio Panik</a>, <a href="http://www.radioalma.be/" target="_blank">Radio Alma</a>, les émissions de <a href="http://www.mixcloud.com/Kool_strings/" target="_blank">Kool Strings</a> et <a href="http://www.mixcloud.com/musiclounge" target="_blank">The Music Lounge</a>, <a href="http://www.run.be/" target="_blank">RUN</a> à Namur, les postcasts de <a href="http://www.mixcloud.com/Kinky_Star_Radio/" target="_blank">Radio Kinky Star</a> à Gand, les reportages photo de <a href="https://www.facebook.com/SeverineBailleuxPhotography?fref=ts" target="_blank">Séverine Bailleux</a>, etc. <br />
<br />
<b>La liste est interminable.
</b><br />
<br />
Vous voyez, Monsieur, si vous cherchez où est passé le rock, il suffit de demander. A lire votre article, j’ai l’impression que vous cherchez surtout où est passée l’industrie du rock. A cette question, malheureusement, je n’ai pas de réponse. Voyez-vous, notre passion, c’est de jouer de la musique et de la partager avec un maximum de personnes, que ce soit via nos disques, nos albums en téléchargement libre ou nos concerts organisés avec quelques bouts de ficelle.<br />
<br />
<b>L’industrie du rock, tout ce qu’elle recherche, c’est vendre. </b><br />
<b>Et vendre, nous, on s’en fout un peu. </b><br />
<br />
Vous vous demandez pourquoi aucun groupe "rock" n'a percé dans les charts récemment? Demandez-vous plutôt pourquoi vous, en tant que journaliste, vous n'avez pas été capable d'en faire connaître de nouveaux auprès du grand public.<br />
<br />
J’espère en tout cas vous avoir aidé à retrouver votre chemin. Je terminerai cette carte blanche par une invitation : notre nouvel album est sorti en septembre et pour célébrer l’événement, nous organisons une r<a href="http://www.agenda.be/fr/event/340849/omsq-thrust-parry-release-party.html" target="_blank">elease party ce jeudi 2 octobre, au Fulmar 1913, à Bruxelles</a>. Je sais que les journalistes « rock » n’ont pas pour habitude de payer leurs billets de concert, dès lors je mettrai personnellement 5 euros dans la caisse pour vous permettre d’y entrer gratuitement, même si aucune guest list « presse » n’est prévue. Je serai d’ailleurs ravi de vous offrir un CD, une bonne bière et une paire de boules Quiès pour vous éviter les acouphènes le lendemain. Vous voulez du « sex, drugs and rock’n’roll » ? Vous ne serez pas déçu. Nous serons tous en transe, nous jouerons plus fort que jamais et vous verrez que nos compagnes sont sacrément plus sexy que Kate Moss ! La soirée commencera avec les <a href="https://www.youtube.com/watch?v=pqhm4X45o2U" target="_blank">Fabulous Progerians</a>. Si après cette mise en bouche, vous n’êtes toujours pas convaincu de l'état de santé de notre bon vieux rock, nous en remettrons une seconde couche en deuxième partie de soirée, en mode matraquage de tympans. Les DJ sets se termineront au petit matin. Et nous en reparlerons ensuite, si nos oreilles sont encore en état de capter quoi que ce soit. Pensez peut-être à prendre congé le lendemain. Les soirées de vrai rock se terminent rarement avant le passage du dernier tram.
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.agenda.be/fr/event/340849/omsq-thrust-parry-release-party.html" target="_blank"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6I2TU-ajtQU38BydvIVM784hSZVlSowyjD17JV4K7f_qGC1UqUZ2-WJCEomSUk4Xte_y4EdXlF_ZakC0euAQPqoVQ3WEPfV4nPVP5R8P4LkPFnlliITfF9CWP3l9VSef2NI11XQz53eeR/s1600/20141002+fulmar.jpg" height="400" width="282" /></a></div>
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<br />
Mais comme nous n’avons nullement la prétention de représenter qui ou quoi que ce soit, je vous invite surtout à laisser traîner vos trompes d’Eustache à l’un des événements mentionnés plus haut, à vous intéresser à ces quelques labels et à tous les autres que je n’ai pas pu mentionner. Il y en a tellement. Et ce sera avec plaisir que je lirai prochainement dans vos colonnes un article intitulé « Le rock a eu la peau de l’industrie musicale. Qui s'en plaindra ? »
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Amitiés, <br />
<br />
AL / OMSQ
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PS : Contrairement à l'article du Soir qui a amené cette réaction, l'accès à notre musique est entièrement gratuit. Profitez-en : <a href="http://omsq.bandcamp.com/">http://omsq.bandcamp.com</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-14493261277438363562014-06-28T00:40:00.000-07:002014-06-28T00:40:03.186-07:00Willy Cabourdin & OMSQ : "Rectification du Formulaire de Prières des Enfants de Marie. Phase 005."<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/bKJinXMt6Kw" width="560"></iframe>
<br />
<span style="color: #990000; font-size: x-large;">Au commencement était l’attirance. </span><br />
Willy Cabourdin n’est pas croyant. Il est par contre obsessionnel. Lorsqu’il a mis la main sur ce Formulaire de prières des enfants de Marie, il a d’abord été attiré par l’objet et instinctivement mû par le désir de le posséder. <br />
<br />
<span style="color: #990000; font-size: x-large;">Ensuite vint le verbe. </span><br />
Bien sûr, en bon artiste, Willy ne s’est pas contenté d’acquérir l’objet et de le feuilleter distraitement comme l’aurait fait le commun des mortels. Ce désir de possession fit place à un besoin d’appropriation: l’envie irrépressible d’imprimer sa lecture impie à coups de feutre, tel un palimpseste moderne fait de mots et de figures géométriques. <br />
<br />
<span style="color: #990000; font-size: x-large;">Puis les techniques modernes. </span><br />
En noircissant ces pages, nuit après nuit, à la recherche de “con” et “Jésus-Christ”, Willy a-t-il rencontré Dieu? Nul ne le sait, même pas lui. Il a par contre trouvé l’inspiration (divine?) qui allait nourrir son obsession et donner naissance à une phase 2, 3... Ainsi sa réécriture du formulaire de prières fut le déclencheur d’une autre vérité, photographiée et recomposée selon différents procédés caractéristiques du travail de l’artiste. <br />
<br />
Désireux d’aller toujours plus loin dans sa démarche, Willy a ensuite créé un montage vidéo à partir de ces tirages, apportant un autre éclairage à son travail, mis en musique par OMSQ. Avec l’aimable participation de Dante. La vérité, la vraie, la seule, c’est que Willy Cabourdin aime mixer les techniques, transformer, réinterpréter, brouiller les pistes, superposer les lectures, et aller au bout de ses obsessions, phase après phase.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/88lHGp367iY" width="560"></iframe>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-66518515433175126022013-12-04T02:10:00.000-08:002013-12-04T04:56:51.903-08:00Marteleur - My Anvil is my Tuning Fork<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUSpfrQr1ZlEaCdifcvngC93Uh-0WvwPezRF4kdn4pfVycTulT_Biki5GD8qUYm9JR_DwcAMjTHiSpB1GKy3hzCs1TSRakyH_tjol1vOU_z8bjzyg0rglzGqFAHfbnOXlyGmiWYR5Ww4jC/s1600/marteleur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUSpfrQr1ZlEaCdifcvngC93Uh-0WvwPezRF4kdn4pfVycTulT_Biki5GD8qUYm9JR_DwcAMjTHiSpB1GKy3hzCs1TSRakyH_tjol1vOU_z8bjzyg0rglzGqFAHfbnOXlyGmiWYR5Ww4jC/s320/marteleur.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
Autant jouer franc jeu : à la base, je ne suis vraiment pas fan des albums construits autour de loops, cette technique qui consiste à enregistrer des parties de guitare et à les superposer pour en sortir une mélodie. Pourquoi je ne suis pas fan ? D'une part, parce que les rares fois où j'ai assisté à ce genre de prestation scénique (Lichens, Phosphorescent, etc.), je me suis profondément emmerdé. De l'autre, parce que je possède moi-même un looper et que j'ai rapidement pu constater qu'il est très simple de laisser la machine faire le boulot à votre place et donner ainsi l'impression aux novices d'être des virtuoses.<br />
<br />
Deuxième aveu avant d'aller plus loin : <b>Marteleur</b> est un pote. Et son disque est une des premières publications de <a href="http://brolbrolbrol.com/REC/NAVALORAMA_RECORDS/NAVALORAMA_RECORDS_-_NEWS.html" target="_blank">Navalorama Records</a>, label fondé par un autre pote. Voilà qui situe l'ampleur du malaise lorsqu'il me file un exemplaire à la fin de l'été. Ne pas le chroniquer serait d'une goujaterie incommensurable. Et l'encenser sans y croire serait une trahison crasse de mes propres principes.<br />
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A moitié motivé, je glisse donc la plaque sur le tourne-disque pour une première écoute distraite qui me conforte dans mes convictions : cette musique n'est peut-être pas faite pour moi. Pour en avoir le coeur net, je m'impose alors une deuxième écoute, au casque cette fois, au cours d'une des nombreuses balades pédestres qui font office de sas de décompression pour mon esprit souvent embouteillé. Et là, surprise : derrière ces boucles où s'entrecroisent la basse et la guitare baryton, il y a autre chose que l'algorithme d'une machine qui se contente d'empiler bêtement les riffs. La recherche mélodique est évidente et dépasse largement l'écueil habituel de ce genre de compositions qui se limitent trop souvent à "Ecoutez, je connais mes gammes."<br />
<br />
Toujours en train d'avaler les trottoirs, le casque solidement vissé sur mes feuilles de chou, je déguste donc ces 9 morceaux plutôt courts (on oscille en moyenne autour des 4 minutes, avec des pointes qui dépassent de justesse les 7 minutes) qui commencent à susciter un peu plus que de la curiosité. Lorsque résonnent les premières notes de la cinquième chanson<b> "Where Everybody is Happy by Default"</b>, je sens que mes jambes passent en pilote automatique car la tête n'y est plus. Elle s'est paumée ailleurs, quelque part entre deux splendides arpèges. Si l'objectif de la marche était l'évasion, le choix de la bande son frôle la perfection. Impression largement confirmée par le morceau suivant, ironiquement baptisé <b>"If God Dropped Acid, Would He See People?"</b>et qui s'ouvre sur un climat beaucoup plus sombre et tendu, avant de relâcher la pression sur un nouvel arpège que n'aurait pas renié <b>Joe Haege</b> de <a href="http://31knots.bandcamp.com/" target="_blank">31knots</a>. <br />
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Merde, je commence à mordre à l'hameçon.<br />
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Pan, le morceau suivant en remet une pelletée. Au départ d'une suite d'accords a priori anodins, je me retrouve projeté dans un climax d'harmonies qui frappe beaucoup plus rapidement que prévu. Pourquoi s'étaler pendant des siècles si on peut reproduire le même effet en jouant la carte de l'immédiateté ? Je vous le demande. A peine installé, le frisson retombe aussi vite qu'il est apparu pour se diluer dans une descente finale qui laisse à bout de souffle après à peine... 3 minutes et 30 secondes. Là où <b>Mogwai</b> aurait étiré les trois premières notes sur un bon quart d'heure cher payé, Marteleur décide de prendre le mouvement à contre-pied. Les compositions post-rock ont trop souvent misé sur l'indigestion, voire l'overdose.<br />
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- Tu aimes ce pinard ? On va t'en mettre dix caisses de douze bouteilles alors. Amène ta bagnole, ouvre le coffre et rabaisse la banquette arrière, je vais chercher le transpalettes.<br />
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Avec Marteleur, c'est l'effet inverse.<br />
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- Tu aimes ce pinard ? C'est con, c'était ma dernière bouteille.<br />
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Je reste persuadé qu'on savoure mieux en dosant les plaisirs, plutôt qu'en s'anesthésiant le palais - tout en se disloquant le coude. Je crois fermement qu'on en profite plus si on laisse les sens faire eux-mêmes le travail. J'ai connu des rhums qui dansaient sur la langue pendant encore deux bonnes heures après avoir vidé la dernière goutte du premier verre. Sensation impossible à reproduire si on siffle la moitié de la bouteille. Pour le dire autrement, au lieu de miser sur la surenchère, Marteleur préfère tabler sur la privation et la frustration. A l'auditeur de reconstruire son propre tableau sur la base des éléments fournis dans l'album. Le plaisir lié à la musique est intimement lié à la mémoire, paraît-il. Ce que font trop souvent les artistes qui jouent sur les loops, et a fortiori 99,99% de la scène post-rock, c'est de mettre en veille la mémoire de l'auditeur en répétant les mêmes phrases encore et encore. Le cerveau n'a alors plus aucun travail à fournir : il emmagasine bêtement l'information, passif. Or, comme le travail de mémorisation est central dans le plaisir que procure la musique, il faut justement savoir se montrer parcimonieux et ne pas en donner trop à l'auditeur. Car c'est précisément la stimulation des sens qui peut être jouissive à l'écoute d'une riche mélodie. Un bon exemple, c'est la chanson Captain Midnight de <b>Tomahawk</b> (même si ça n'a rien à voir avec le post-rock, mais c'est le premier titre qui me vient à l'esprit) : <br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/zLcUCKF3sQo" width="420"></iframe>
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Le refrain est imparable, il trotte dans la tête, il est chantant, il est juste parfait... mais tu ne l'entendras qu'une fois, parce qu'après le deuxième couplet, il ne reviendra plus. Alors que le morceau prépare l'avènement d'un deuxième refrain, il s'arrête brusquement. Privation, parcimonie, frustration. Effet 100% garanti. <br />
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Avec ce deuxième album de <b>Marteleur</b>, on retrouve les mêmes sensations : l'envie de réécouter pour s'assurer qu'on a bien compris... alors qu'il n'y a rien à comprendre. Juste se construire sa propre histoire et laisser la mémoire faire son travail.<br />
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Je suis donc forcé de revoir mon jugement sur les compositions basées sur des boucles. Voilà qui fait mes affaires puisque ça m'évite de tomber dans l'hypocrisie. Je n'écrirais pas que l'album de <b>Marteleur</b> est un grand disque si je n'en étais pas moi-même intimement persuadé, mais c'est un fait :<br />
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L'ALBUM DE MARTELEUR EST UN GRAND DISQUE<br />
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A prendre avec patience.<br />
A écouter dans des circonstances variées pour lui trouver celle qui lui convient le mieux.<br />
A se repasser tantôt distraitement, tantôt avec plus d'attention.<br />
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Signe qui ne trompe pas : les dates de concert s'enchaînent, preuve que la formule passe également sur scène. Ce n'est pourtant pas gagné d'avance quand on joue une musique aussi contemplative. Petit détail qui fait la différence : quand on joue du looper, il arrive que le climat prenne quelques secondes pour s'installer. Normal quoi... Sur scène, pendant ces brefs instants de flottement, j'ai vu des tas de fumistes faire semblant de jouer pour ne pas devoir assumer leur soudaine inutilité sur scène, alors que la machine prenait le relai sur quelques mesures. <br />
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<b>Marteleur</b> n'échappe pas à la règle. Mais, lui, il s'en fout. Quand c'est au tour de la machine de faire son travail, il pose sa gratte et il boit une bière. Respect.<br />
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Dernier détail : je t'ai dit que l'album était <a href="http://www.mandai.be/marteleur-my-anvil-is-my-tuning-fork_51451" target="_blank">disponible en vinyle</a> et en écoute intégrale sur le <a href="http://marteleur.bandcamp.com/" target="_blank">Bandcamp</a>? Voilà, c'est fait. D'ailleurs, tu ferais bien de t'intéresser au vinyle. Tu as vu cet <a href="http://www.stapletown.com/" target="_blank">artwork de fou</a>?<br />
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<b>Les liens :</b><br />
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<a href="http://marteleur.bandcamp.com/" target="_blank">Marteleur sur Bandcamp</a>.<br />
<a href="https://www.facebook.com/pages/Marteleur/61468477953?fref=ts" target="_blank">Marteleur sur Facebook</a>.<br />
<a href="http://www.youtube.com/user/christophemarteleur?feature=watch" target="_blank">Marteleur sur YouTube</a>.<br />
<a href="http://brolbrolbrol.com/REC/NAVALORAMA_RECORDS/NAVALORAMA_RECORDS_-_Marteleur.html" target="_blank">Marteleur sur Navalorama Records</a>.<br />
<a href="http://www.mandai.be/marteleur-my-anvil-is-my-tuning-fork_51451" target="_blank">Commander le disque chez Mandaï</a>.<br />
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<br />ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-22213907399564632552013-09-23T01:35:00.001-07:002013-09-24T04:47:41.439-07:00Vidéos : OMSQ live in UKÇa, c’est fait. Les deux premières dates de <a href="http://www.omsq.be/" target="_blank">OMSQ</a> à l'étranger, en l'occurrence en Angleterre, sont derrière nous. C'est le résultat d'énormément de boulot, souvent frustrant (plus de 280 emails envoyés à des promoteurs locaux, pubs, salles de concert, etc.) mais tellement jouissif quand la réponse positive tombe enfin. Il faut préciser que le principe de "pay to play" est malheureusement largement d'application outre-Manche. Le concept est aussi simple que destructeur pour des groupes de notre calibre : "Si tu veux jouer chez nous, pas de problème. Mais tu devras d'abord acheter 30 billets à 6£/pièce pour ton propre concert. Libre à toi de les revendre au prix de ton choix. Si tu n'es pas capable d'amener 30 personnes, alors c'est mieux de chercher ailleurs." Lire entre les lignes : on veut bien vous programmer mais on ne prendra aucun risque. Ce principe ferme de facto la porte à la plupart des groupes étrangers de notre trempe.<br />
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Au final donc, une micro-tournée plus qualitative que quantitative, qui - malgré nous - nous a évité d'écumer des pubs sales et à moitié vides pour nous concentrer sur deux prestations dans des endroits exceptionnels.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuJs-PQvQPjuppC3Bet2rQeLJWXzlErx3pB8_wzQ7kAgZCo-i_DxEm8IiRMTobUhV7GiXHTtWkjmsxSVgcjm1m_Okw0Ocw5BtI0YB-_7fKHcSdHjgC7u9SYOJKjYd70iO3nYoo_rRHVVon/s1600/1236356_213717568789092_1026496934_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuJs-PQvQPjuppC3Bet2rQeLJWXzlErx3pB8_wzQ7kAgZCo-i_DxEm8IiRMTobUhV7GiXHTtWkjmsxSVgcjm1m_Okw0Ocw5BtI0YB-_7fKHcSdHjgC7u9SYOJKjYd70iO3nYoo_rRHVVon/s400/1236356_213717568789092_1026496934_n.jpg" width="400" /></a></div>
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D'abord le <a href="http://www.malcfest.org.uk/" target="_blank">MalcFest</a>, à Charing, dans le Kent. Initialement imaginé comme la grande fête d'anniversaire de Malcolm Gayner, le batteur de <a href="http://djevara.net/djevara_mk3_site/" target="_blank">Djevara</a>, l'événement s'est au fil des années muté en un festival qui rassemble toutes les rencontres musicales que Malcolm a pu nouer lors de ses nombreuses tournées. Un vieux pub façon auberge des chasseurs, paumé au milieu de nulle part et entouré de prairies, plusieurs scènes sous tente. Festival entièrement gratuit, plus de 60 groupes à l'affiche sur trois jours, venus des quatre coins de l'Europe. Camping sauvage, barbecue à l'arrache, happenings un peu partout... le vrai festival DIY où les gens viennent s'en mettre plein les oreilles, dans des styles aussi variés que le hardcore, le punk rock, la power pop, le folk traditionnel, l'electro garage, le blues, etc.<br />
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Nous étions programmés le vendredi, à 14h40, dans la Green Tent. Tente cosy, on s'y amasse à 20, peut-être 30 en se serrant et en comptant les musiciens et leurs instruments. D'autant que dehors, il flotte comme vache qui pisse. Idéal pour balancer un set de 45 minutes, sur une sono de fortune. Les amplis ne sont pas repiqués, on se contente de balancer les samples en façade, ce qui ne les empêche pas de saturer. Le concert n'est certainement pas notre meilleur, mais la proximité sous cette tente pas tout à fait étanche a aidé à créer une vraie symbiose avec un public apparemment assez heureux de se faire détruire les oreilles. C'est comme si on jouait en famille, autour d'un feu ouvert, dans notre salon.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/9lcV3Wu8JXI" width="420"></iframe><br />
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Sur la suite du festival, on a pu découvrir des tas d'artistes intéressants. Le duo punk-noise <b>Lamo</b>, le doom épique des vétérans de <a href="http://www.khthon.co.uk/%E2%80%8E" target="_blank">Khthon</a>, la virtuosité acoustique de <a href="http://tenerduende.com/" target="_blank">Tener Duende</a>, la prestation electro-trash de l'incroyable <a href="https://soundcloud.com/leevil" target="_blank">Leevil</a>, etc.<br />
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Le lendemain, direction Camden, à Londres, pour jouer dans une salle qui traîne derrière elle une solide réputation : <a href="http://www.theunderworldcamden.co.uk/" target="_blank">The Underworld</a>. Au MalcFest, tout le monde semblait admiratif à l'idée qu'on se produise dans cet endroit, présenté comme l'eldorado pour toute une scène qui pratique un rock lourd, du stoner au metal le plus extrême. Quelques semaines avant nous, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Qkk1gDoGWnw" target="_blank">Carcass</a> s'y était produit. Dans le couloir qui mène au bar, quelques photos de nos illustres prédécesseurs : <b>Josh Homme</b>, <b>Max Cavalera</b>, <b>Dave Grohl</b>... On n'est pas là pour rigoler.<br />
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Ce jour-là, nous sommes à l'affiche d'un "All Dayer" baptisé "Ouch My Generator", ces concerts qui s'étalent sur toute une après-midi. 10 groupes à l'affiche, nous avons l'honneur de passer en quatrième position et d'être le seul groupe étranger programmé ce jour-là. En tête d'affiche, une référence sur la scène prog-sludge britannique : <a href="http://humanfly.bandcamp.com/" target="_blank">Humanfly</a>, un groupe de Leeds qui tournait encore cette année avec <a href="http://www.bongripper.com/" target="_blank">Bongripper</a> et <a href="http://conan-conan.bandcamp.com/" target="_blank">Conan</a>. Excusez du peu. Parmi les autres, on retrouve le screamo de <a href="http://palehorse-uk.bandcamp.com/" target="_blank">Palehorse</a>, le post-rock de <a href="http://solaris56.bandcamp.com/" target="_blank">Solaris</a>, le sludge de <a href="http://nomaddoom.bandcamp.com/" target="_blank">Nomad</a>, l'emocore de <a href="http://sumer.bandcamp.com/" target="_blank">Sumer</a>, l'afro-punk de <a href="http://vodun.bandcamp.com/" target="_blank">Vodun</a>...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW6UfjqCumkWfKIIlxtDPJz9Z9pUCg4aTSQdriKlT84hMhSqsKwJ_S3j8udBXaMYH6XFgOnmM5M0cTzA0YAev_Ru3x0TPGqzszQ24OZLM2CJ6JLMX90434AVw7BpiooVKMlUDXyq-mDLEK/s1600/542212_10151544242356426_886769094_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW6UfjqCumkWfKIIlxtDPJz9Z9pUCg4aTSQdriKlT84hMhSqsKwJ_S3j8udBXaMYH6XFgOnmM5M0cTzA0YAev_Ru3x0TPGqzszQ24OZLM2CJ6JLMX90434AVw7BpiooVKMlUDXyq-mDLEK/s320/542212_10151544242356426_886769094_n.jpg" width="223" /></a></div>
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Les conditions sont ultra strictes : 30 minutes par concert. Entre chaque concert, un battement de 15 minutes pour permettre au groupe précédent de démonter... pendant que le suivant s'installe. Un stage manager s'assure du respect du planning, chronomètre à la main. Juste avant nous, Solaris se fait couper la chique au bout des 30 minutes prévues : alors qu'ils entament un dernier morceau, l'ingé-son coupe les micros, rallume la scène et envoie un cd. On ne rigole pas avec l'horaire à l'Underworld.<br />
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Nous voilà donc sur scène, avec 15 minutes pour monter notre brol, sachant que la veille, au MalcFest, on a mis 1h15 pour finaliser le soundcheck... Ce n'était pas gagné. Lorsque le stage manager annonce qu'il nous reste 4 minutes, je suis encore en train de brancher mes pédales. A 2 minutes, j'accorde ma guitare. Et quand tout s'éteint et que Ludo, notre bassiste, soupire "Bon, on y va...", on n'a tout simplement pas fait de soundcheck.<br />
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On balance la sauce, aveuglés par des spots qui ne nous laissent entrevoir que le premier rang. Première bonne surprise : le son est excellent. Il faut dire que l'Underworld laisse peu de place au hasard. Trois personnes qui s'occupent du son, on n'avait encore jamais eu droit à ça avec OMSQ.<br />
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Evoquons brièvement les ennuis techniques du premier morceau : Ksa, l'autre guitariste, pète une corde après une minute de concert à peine, a laissé sa 2e guitare en backstage, se précipite sur ma guitare de secours mais ne m'entend pas quand je lui crie qu'elle n'est pas accordée. Il se rebranche, constate que rien ne sonne et quitte la scène, nous laissant terminer ce premier morceau à trois.<br />
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Ce set commençait de la pire des façons. Pas le temps de tergiverser. On a 30 minutes pour jouer. On a roulé des heures et des heures pour arriver jusqu'ici, ça nous a coûté un bras en ferry, en carburant, en parking. Pas question de se dégonfler. <br />
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Fin du premier morceau, le public ne semble pas nous tenir rigueur de cet incident. Ksa réapparait sur scène, plus furieux que jamais. C'est bon signe. Pied au plancher, on envoie un set serré, plus compact qu'à l'accoutumée, préparé spécialement pour l'occasion. Les morceaux défilent et, malheureusement, au bout de quatre titres, les 30 minutes sont déjà écoulées, alors que nous devons encore aborder notre final. Un bref regard à Patrice, l'organisatrice de l'événement, qui ne quitte pas le premier rang. Elle répond de continuer. Nous aurons été les seuls ce soir-là à déborder sur l'horaire prévu.<br />
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Sortis de scène, on sympathise avec les autres groupes à l'affiche ce jour-là. On entend des choses qu'on n'avait pas eu l'habitude d'entendre. Un gars nous compare à Cult of Luna, l'organisatrice nous demande de lui dédicacer un disque. Apparemment, on a marqué un grand coup. Jouer sans réfléchir, la rage au ventre, semble nous réussir.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/aokxPRueuCg" width="420"></iframe><br />
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On prend des contacts avec plein de gens. C'était le but premier de cette très brève tournée anglaise. Rencontrer, discuter, jouer, convaincre, préparer l'avenir. On reviendra en Angleterre, c'est certain. Et sans doute à l'Underworld.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinM2H00O4hEuqW6Oa6P7mFJygYHR2vI7RH5j_qNaA7uInwz-OvZKlUiht_XM7FvgKR4zhQw92AkAH40slL613nFCitzCnGY8DCzL17HgyCwNZnZRT9qJH_J30CkVF0id1Kp6-1HLYN0dw3/s1600/1240292_213529092141273_1816322807_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinM2H00O4hEuqW6Oa6P7mFJygYHR2vI7RH5j_qNaA7uInwz-OvZKlUiht_XM7FvgKR4zhQw92AkAH40slL613nFCitzCnGY8DCzL17HgyCwNZnZRT9qJH_J30CkVF0id1Kp6-1HLYN0dw3/s320/1240292_213529092141273_1816322807_n.jpg" width="320" /></a>En attendant, il est temps de redescendre, d'expulser cette tension ressentie sur scène. Il est temps de se bourrer la gueule. On reprendra la route le lendemain. Et on reviendra en Angleterre en 2014.<br />
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On a filé des badges et des stickers à tous ceux qu'on a rencontrés. Même aux chiottes. Même à la pizzeria. Et même aux chiottes de la pizzeria. Histoire de laisser une trace de notre premier passage en Angleterre. Histoire qu'ils ne nous oublient pas.<br />
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<b>Les liens</b><br />
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<a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.213528495474666.1073741831.117331405094376&type=1" target="_blank">Les photos du périple anglais par Séverine Bailleux</a><br />
<a href="http://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">OMSQ sur Facebook</a><br />
<a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">OMSQ sur BandCamp</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-81534058072922066372013-09-03T01:08:00.002-07:002013-09-03T01:09:24.900-07:00Un nouvel EP pour les Pixies<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtIb3cqR4aZQ0VD5ad-Ry1LigjoyZd-ne5SELJd6_-4BJgy9WMibfv2-tF6TPCHUvHBkXdLx09AOALEBS3SdJmC15fjVQMA8Tl6dAOvlkTHANThf50AxKRF1kftDbywIbeXnsDNQaBsIM3/s1600/pixies.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtIb3cqR4aZQ0VD5ad-Ry1LigjoyZd-ne5SELJd6_-4BJgy9WMibfv2-tF6TPCHUvHBkXdLx09AOALEBS3SdJmC15fjVQMA8Tl6dAOvlkTHANThf50AxKRF1kftDbywIbeXnsDNQaBsIM3/s320/pixies.jpg" width="320" /></a></div>
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Les <b>Pixies</b> viennent de sortir un nouvel EP de quatre titres, qui peut être téléchargé directement depuis le site <a href="http://www.pixiesmusic.com/" target="_blank">www.pixiesmusic.com</a>.<br />
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Les collectionneurs se précipiteront sur le package qui comprend l'EP en vinyle 10 pouces, limité à 5.000 exemplaires, ainsi qu'un tshirt inédit pour la modique somme de... 36 euros, hors frais de port (entre 6 et 12 euros supplémentaires, selon la méthode choisie). Le vinyle seul vous coûtera 18 euros.<br />
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Les plus dubitatifs se contenteront du téléchargement seul, facturé 4 euros.<br />
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L'EP se décline à travers 4 titres :<br />
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<b>"Andro Queen"</b> n'annonce rien de bon. Mélodie synthétique fade, voix mièvre (ne me dites pas que c'est un Vocoder ???), tempo anémique. Je me réjouis d'atteindre rapidement les 3'24 de cette mise en bouche pour passer à autre chose. J'imagine que ceux qui préfèrent le côté "Where is my mind" y trouveront leur compte. Pour ma part, j'ai toujours eu un penchant pour les pièces plus caustiques, façon "Mr Grieves", "Gouge Away" ou "Alec Eiffel".<br />
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Sur <b>"Another Toe"</b>, le groupe redresse légèrement la barre. Sans t'exploser au visage, on retrouve déjà un son plus mordant, moins aérien. On reste toutefois loin de la fureur qui a pu caractériser les Pixies d'autrefois. Le registre exploré ici rappelle plutôt la période Frank Black and The Catholics. Ce n'est pas ce qu'il a fait de pire en solo, mais ça n'a jamais tutoyé les sommets de l'époque où on se prenait des coups de boules en gueulant sur "Isla de Encanta". On navigue ici plutôt sur les eaux rassurantes d'un rock FM qui tiendrait tout à fait sa place dans une émission matinale de Classic 21.<br />
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A l'inverse des deux premiers morceaux, <b>"Indie Cindy"</b> m'a directement convaincu, avec son alternance de sons plus agressifs et de refrains poppy. La guitare tranche enfin, avec ce jeu inspiré du surf rock californien auquel Frank Black excelle pour ajouter une bonne couche de crasse. On retrouve enfin ses repères, même si l'explosion ultime se fait encore attendre. Je frémis en devinant un vers tel que "You put the cock in cocktail" suivi d'un fallacieux "I'm in love with your daughter".<br />
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Pour la réelle déflagration, il faudra patienter jusqu'à "<b>What Goes Boom</b>", dernier titre (déjà ?) d'un EP qui, en quatre titres, tente le pari impossible de réconcilier toutes les facettes des Pixies, de la plus pop à la plus violente. "What Goes Boom" s'aventure du côté des saturations, la batterie frappe plus fort, le chant se veut plus saccadé et c'est ça que j'attendais des Pixies. Dommage qu'on s'arrête en si bon chemin.<br />
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Les Pixies sont-ils définitivement (et surtout musicalement) de retour ? Après une très lucrative reformation qui a vu le groupe étrenner toutes les scènes du monde pour le meilleur (la tournée de 2004) et le pire (le scandaleux Doolittle Tour en 2009), il faudra sans doute patienter encore un peu pour affirmer que les Pixies sont mus par autre chose que leur compte en banque. Ce nouvel EP se révèle intéressant et trace les pistes d'un futur album, sans toutefois oser le parti pris. Un peu trop consensuel à mon goût, ça sent surtout le ballon d'essai avant un éventuel nouvel album. <br />
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Impression confirmée quelques semaines après la sortie du single <b>Bagboy</b>, qui emprunte lui aussi une autre voie, que je trouvais personnellement plus imaginative, sans être subjugué pour autant.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/lGdSYPh5_BI" width="560"></iframe>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-83739445648425492822013-08-21T04:38:00.000-07:002013-08-21T04:38:16.854-07:00Vidéo : The Fabulous Progerians - M.O.R.E.Extrait de notre split EP "Vertigo", voici la vidéo de M.O.R.E. par les Fabulous Progerians.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/pqhm4X45o2U" width="420"></iframe>
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<b>Les liens :</b><br />
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<a href="http://www.antee.be/?p=967" target="_blank">Commander Vertigo chez Antée Records</a><br />
<a href="http://antee.bandcamp.com/album/the-mighty-progerians-omsq-vertigo-split-ep-ant-003" target="_blank">Ecouter Vertigo en streaming</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/pages/The-Progerians/176804585688303?fref=ts" target="_blank">The Fabulous Progerians sur Facebook</a><br />
<a href="http://theprogerians.bandcamp.com/" target="_blank">The Fabulous Progerians sur BandCamp</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-39711013374415305882013-08-19T06:23:00.000-07:002013-08-19T06:23:44.110-07:00Vidéo : OMSQ live au DNA. Bruxelles, 4 juillet 2013. Je pourrais écrire beaucoup de choses sur notre concert au DNA du 4 juillet dernier. Sur l'accueil inexistant de l'équipe de ce bar qui (sur)vit sur sa réputation passée. Ou sur le fait qu'on attend toujours le moindre merci (qui n'est pas obligé d'être sincère) pour avoir joué gratuitement ce soir-là. Et accessoirement contribué à faire tourner le bar une bonne partie de la nuit avec nos potes assoiffés, rameutés par dizaines.<br />
<br />
En fait, je serais bien incapable de dire qui tient la baraque là-bas. Puisque personne ne m'y a adressé la parole, ni à moi, ni aux autres membres du groupe, hormis un ingé son qui ne faisait rien d'autre que son boulot. <br />
<br />
A part ça... Pas un mot. Pas un bonjour, pas un au revoir, pas un merci, même pas un "c'était cool, les gars" (qui n'était pas obligé d'être sincère non plus) au moment de descendre de scène, après 45 minutes passées à bastonner la sono. Pas un mot, j'exagère peut-être. Il y en a bien eu quatre : "Trois euros quatre-vingts". C'est le prix pour avoir osé me présenter au bar et demander les 2 bières qui m'accompagnent habituellement sur scène au moment d'entamer notre concert. Soyons de bonne facture. Surtout qu'au cours des 2 heures écoulées entre notre arrivée et le début du concert, j'avais déjà liquidé mes trois généreux tickets boisson. Soiffard que je suis.<br />
<br />
On excusera le barman en se souvenant que, vu qu'il n'avait pas cru bon de se présenter au moment où nous déchargions le matériel, il ignorait peut-être que je faisais partie des musiciens. On mettra l'indélicatesse sur le compte de la timidité.<br />
<br />
Souvenir étrange de ce concert qui n'était pas censé rester gravé dans nos courtes mémoires, on vient de trouver sur Youtube une capture vidéo intégrale de l'événement. L'image vaut ce qu'elle vaut, elle est d'ailleurs parfois en léger décalage par rapport à la bande son. Mais voilà qui te donnera une petite idée de ce que peut donner OMSQ sur une scène. Et c'était de loin notre moins bon concert à ce jour.<br />
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On attaquera de nouveau la scène dès septembre, avec deux dates en Angleterre, puis une date à La Louvière. Il paraît que les Anglais sont plutôt des bavards. Et les Louviérois n'ont pas la réputation d'avoir leur langue en poche non plus. Tant mieux. La timidité feinte m'agace.<br />
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<b>Prochains concerts </b>:<br />
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- 6 septembre au <a href="http://malcfest.org.uk/artists.html" target="_blank">MalcFest à Ashford</a><br />
- 7 septembre à <a href="http://www.theunderworldcamden.co.uk/gigs/events/7-sep-13-humanfly-underworld/" target="_blank">The Underworld, à Camden</a><br />
- 18 octobre à <a href="https://www.facebook.com/latavernedutheatre" target="_blank">La Taverne du Théâtre, à La Louvière</a><br />
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<b>Les liens</b><br />
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<a href="http://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">OMSQ sur Facebook</a><br />
<a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">OMSQ sur BandCamp</a><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/O-9Fl5_rYq4" width="560"></iframe><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/qkMil1TB9Co" width="560"></iframe>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/pd9yDo4Cc9o" width="560"></iframe>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/f-6IoI5-9z0" width="560"></iframe>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-32354877111635507992013-08-16T02:36:00.003-07:002013-08-16T02:37:21.573-07:00Ice Dragon - Born a Heavy MorningBonne nouvelle pour la rentrée : mon pote Crunch lance son propre label indépendant, <a href="http://navaloramarecords.com/" target="_blank">Navalorama Records</a>. Deux sorties sont déjà à signaler dès septembre : le deuxième album de <a href="https://soundcloud.com/christophe-marteleur" target="_blank">Marteleur</a>, le side-project du bassiste de Mute et le (on ne les compte plus) nouvel album de <a href="http://icedragon.bandcamp.com/" target="_blank">Ice Dragon</a>, figure emblématique du doom psychédélique en provenance de Boston.<br />
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Connaissant l'ami Crunch, on peut déjà parier sur une sélection rigoureuse d'artistes un peu écorchés, underground juste comme il faut, et un artwork particulièrement soigné.<br />
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L'album Born a Heavy Morning s'écoute déjà en intégralité sur <a href="http://icedragon.bandcamp.com/album/born-a-heavy-morning" target="_blank">BandCamp</a>.<br />
Précommandes en cliquant sur l'image ci-dessous.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://navaloramarecords.com/" target="_blank"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVpH8Q7o49KT3ZYEwoIe6b-kmdG1xuz8gs7gXNdB82Q6h84HX6f5sLqjwL_oOT-Xa00jKblCJ95MhYl8Jtxc8DH_LYREAcSMZ7B5xNvxq9giwSl99uzjZCmCI9uoCEUz-cevKfCis8d4t/s400/1149097_10151661268412745_1061092990_o.jpg" width="400" /></a></div>
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<b>Les liens</b><br />
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<a href="http://navaloramarecords.com/" target="_blank">Navalorama Records</a><br />
<a href="https://soundcloud.com/christophe-marteleur" target="_blank">Marteleur</a><br />
<a href="http://icedragon.bandcamp.com/" target="_blank">Ice Dragon</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-38329347157795510572013-08-08T02:23:00.001-07:002013-08-09T01:41:03.098-07:00GHGR : Dieu se déteste<a href="http://ghgr.be/" target="_blank">GodHatesGodRecords</a>, un netlabel belge hyperactif pour exhumer le meilleur de la production underground, devrait rapidement faire parler de lui. Si tel n'était pas le cas, on serait confronté au plus grand scandale culturel de l'histoire.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTor-BTV2uV6cYvp0PoAXo4OqX9_t-hNcCW61K-U7WbRG5PppVaw_AyOEdMbUpNi8MMlnRbf42YYW4VOgcmsIm_N9w7ooGY0RQblVoyyhoeOel-2g5Zmv9Sm2DboVzi9oAQkyYGYL65Ad8/s1600/943240_4798154766237_1735532081_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTor-BTV2uV6cYvp0PoAXo4OqX9_t-hNcCW61K-U7WbRG5PppVaw_AyOEdMbUpNi8MMlnRbf42YYW4VOgcmsIm_N9w7ooGY0RQblVoyyhoeOel-2g5Zmv9Sm2DboVzi9oAQkyYGYL65Ad8/s320/943240_4798154766237_1735532081_n.jpg" width="226" /></a></div>
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Tout a commencé il y a environ un an. Un ami m'envoie un lien vers une page Soundcloud en me précisant que ce que je m'apprête à entendre risque de me plaire. Au passage, il m'indique que l'auteur de cette tuerie sonore a un compte Facebook qui répond au nom de Machinal Suicide Belgium, ou quelque chose du genre.<br />
<br />
Première écoute et mes tympans sont agressés au shrapnel. Il faut baisser le volume pour éviter les séquelles irréversibles en découvrant cette electro-indus obscène. Je like le gars, je lui signale que sa musique m'a mis un sérieux coup sur la caboche. Tout aurait pu s'arrêter là. Sauf que...<br />
<br />
Sauf que quelques semaines plus tard, après de multiples mutations, Machinal Suicide Belgium devient LandMaker qui devient LndMthrFckr. Les démos écoutées sur SoundCloud deviennent un EP, baptisé God Hates God. Et là, c'est le deuxième bombardement. Les experts en terrorisme vous expliqueront que les carnages les plus sanglants s'opèrent toujours en deux temps : une première explosion laisse sur le carreau un nombre considérable de victimes ; une seconde retentit quinze minutes plus tard lorsque les secours sont sur place, histoire de compléter le tableau de chasse. Voilà l'effet que me laisse ce God Hates God EP : à peine remis des maquettes initiales, j'encaisse le coup fatal, en pleine tronche, qui me fera définitivement succomber. Dubstep au ralenti, relents rock évidents, beat cradingue, voilà tout ce qui avait manqué à la scène electro pour attirer mon attention.<br />
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Comme souvent sur Facebook, je like, je commente et la discussion s'entame avec cet illustre inconnu, auteur selon moi du meurtre parfait avec ce premier EP. Quelques semaines passent et un nouveau projet voit le jour : il lance <a href="https://www.facebook.com/groups/THEARTVENGERZ/?fref=ts" target="_blank">The Artvengerz</a>, sorte de grande cyber-bourse de la production underground. Le mot d'ordre est simple : envoyez vos pistes, on va sortir une grande compilation en téléchargement libre sur le net. Les sollicitations se bousculent. Quelques mois plus tard, le mal était fait : le label <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/" target="_blank">GodHatesGodRecords</a> voit le jour avec, sous le bras, une première compilation intitulée <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/album/freedom-pleasure-and-safe-the-artvengerz-facegroup-comp-ghgr0213" target="_blank">Freedom, Pleasure and Safe</a>. <br />
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Le mec n'est pas qu'une machine à absorber les compliments. "Panse bien pleine, au revoir marraine" comme on dit à Mons ? Sûrement pas. En ouverture de sa compile, il nous fait l'honneur de placer un morceau inédit de <a href="http://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">OMSQ</a> : <a href="http://omsq.bandcamp.com/track/back-of-beyond" target="_blank">Back of Beyond</a>, le résultat d'une improvisation créée de toutes pièces pour l'occasion, agrémentée de citations de l'écrivain Henry Miller qui divague sur la notion de crime parfait. A l'écoute, la compile ne déçoit pas. Mieux, elle cartonne. J'y découvre des monuments jusqu'alors discrètement enfouis dans les limbes des BandCamp et autres Soundcloud : <b>LndMthrFckr</b>, bien sûr, mais subtilement intercalé entre d'autres morceaux, histoire de ne pas se tirer la couverture. D'emblée, je prends une claque sur <b>Polucse</b> et son dubstep sombre et décalé, à la manière d'un Scorn. Je m'envole sur l'ambient aérienne de <b>Sylphides</b>. Je suffoque sous les infrabasses de <b>Consciousness Prism</b>. Je m'immole sur l'electro de <b>M.Nomized</b>.<br />
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Pas de doute : quelque chose de grand est en route.<br />
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Et c'est là que tout s'emballe. Stakhanoviste, le label enchaîne les sorties sur son <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/" target="_blank">BandCamp</a> à l'allure d'un Froome qui lâche tous ses poursuivants dans le Ventoux. Et ça ratisse large : electro, ambient, noise, post-rock. J'y retrouve même mon pote d'<a href="http://www.ericinthekitchen.net/" target="_blank">Eric In The Kitchen</a>, abreuvé au shoegaze depuis toujours.<br />
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A peine 6 mois plus tard, le bilan est impressionnant : déjà 49 sorties - toutes en téléchargement libre ! - sur GHGR. Des EP à la pelle, dont certains tutoient les sommets. Sceptique ? Laisse donc traîner tes oreilles du côté de <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/album/polucse-a-transient-desire-ghgr3613" target="_blank">A Transient Desire</a> de <b>Polucse</b> ou de <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/album/bruce-leitch-death-of-the-american-dream-ghgr2313" target="_blank">Death of the American Dream</a> de <b>Bruce Leitch</b>. Pire encore : cette semaine, le boss himself, <b>LndMthrFckr</b> remet les pendules à l'heure en sortant <a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/album/lndmthrfckr-acid-on-fire-ghgr4813" target="_blank">Acid on Fire</a>, une oeuvre indécente, qui te colle de partout sous cette chaleur abrutissante du mois d'août. Je lui ai dit : ce mec est en fou dangereux.<br />
<br />
Le potentiel de <b>GodHatesGodRecords</b> est énorme. A un tel rythme de sorties, on n'est pas obligé de tout apprécier. D'ailleurs, je n'aime pas tout. Mais l'aspect collaboratif du groupe fait frémir. Le groupe Facebook s'enrichit chaque jour de nouveaux talents. On y poste des démos, des remixes, des dates de concerts, etc. Les contributions explosent. La marmite se remplit, elle bouillonne, elle va finir par exploser.<br />
<br />
Les premiers dégâts collatéraux, ce sera pour le 14 septembre prochain : la <a href="https://www.facebook.com/events/519162261483026/?fref=ts" target="_blank">GHGR Night</a>, au Corner à Bruxelles. Concerts, sets live, DJ sets. Obligations familiales, je n'y serai pas. Mais quelque chose me dit que les occasions se représenteront. Entretemps, les projets de collaborations se multiplient, ça va devenir énorme.<br />
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Pendant que la soupe programmée sur les ondes radio s'auto-formate de manière inquiétante, un mec a décidé de reprendre le pouvoir... pour le partager immédiatement avec ceux qui le méritent : les artistes underground qui galèrent depuis des années pour trouver leur public.<br />
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Et dire que malgré tout ça, je ne l'ai toujours pas rencontré. Je ne sais toujours pas à quoi il ressemble. Je ne sais même pas comment il s'appelle. Internet va tuer la musique ? Mon cul. Pour paraphraser Thurston Moore : "le net ne tue pas la musique, il tue l'industrie musicale." Alors pourquoi s'en priver ?<br />
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<b>Les liens : </b><br />
<b><br /></b>
<a href="http://ghgr.be/" target="_blank">GHGR</a><br />
<a href="http://godhatesgodrecordsrefuseresist.bandcamp.com/" target="_blank">GodHatesGodRecords sur BandCamp</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/GodHatesGodRecords?fref=ts" target="_blank">GodHatesGodRecords sur Facebook</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/groups/GodHatesGodRecords/?fref=ts" target="_blank">GodHatesGodRecords : la communauté</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/events/519162261483026/" target="_blank">GHGR Night le 14 septembre au Corner, à Bruxelles</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-89564297835990837282013-08-07T02:46:00.000-07:002013-08-07T02:46:11.739-07:00The Progerians / OMSQ - The Vertigo EP<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilcSrq8YLQ3CAmZxZmBIYWWlKci91RZvcdBG8bBTfRnR9Q1BkD5rEXDhZ-s7GkJsHdxuVK26uzndG_DUzrGHd5lVF8ed_vL6gurlRFS6mN1nUd6StQGHqPbofkOyWE5NmY9O1A8ir7O7eB/s1600/1000401_512995325436090_365921121_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilcSrq8YLQ3CAmZxZmBIYWWlKci91RZvcdBG8bBTfRnR9Q1BkD5rEXDhZ-s7GkJsHdxuVK26uzndG_DUzrGHd5lVF8ed_vL6gurlRFS6mN1nUd6StQGHqPbofkOyWE5NmY9O1A8ir7O7eB/s320/1000401_512995325436090_365921121_n.jpg" width="320" /></a></div>
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Après le <a href="http://antee.bandcamp.com/album/shkval-omsq-predict-suite-split-ep-ant-002" target="_blank">Predict Suite EP</a>, sorti en septembre 2012, voici le deuxième disque de <a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">OMSQ</a> : Vertigo.<br /><br />Cette fois, il s'agit d'un split avec <a href="http://theprogerians.bandcamp.com/" target="_blank">The Progerians</a>, autres remueurs de la scène bruxelloise. Pour cette deuxième sortie, nous nous sommes cantonnés à des choses simples, du moins en apparence : sur la face de OMSQ, un seul morceau sous le titre de <i>Glass Eye Contact</i>. J'insiste sur la nuance "en apparence" accolée à la simplicité du tracklisting. <i>Glass Eye Contact</i> s'étend sur une dizaine de minutes, avec une construction en tiroirs, des arrangements tarabiscotés et deux invités spéciaux, l'un à la voix (Bruce Ellison de PPz30) et l'autre au sax (Ludovic Jeanmart).<br /><br />Le disque est officiellement sorti le 4 juillet dernier sur <a href="http://www.antee.be/" target="_blank">Antée Records</a>. Cependant, en raison d'une coquille d'impression - l'imprimeur s'est permis quelques libertés par rapport au design initial de la pochette -, les albums ne sont pas encore entrés dans le circuit de distribution. Pour cela, il faudra patienter jusqu'à la rentrée de septembre, lorsque les disques auront été ajoutés au catalogue de <a href="http://www.mandai.be/" target="_blank">Mandai Distribution</a>.<br /><br />En attendant, l'intégralité de Vertigo s'écoute sur le <a href="http://antee.bandcamp.com/album/the-mighty-progerians-omsq-vertigo-split-ep-ant-003" target="_blank">BandCamp d'Antée Records</a>.<br />
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Tout comme le premier EP, celui-ci sera en téléchargement libre dès que le disque sera entré sur le circuit de distribution.<br />
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<b>Les liens : </b><br />
<br />
<a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">OMSQ sur BandCamp</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/omsqband" target="_blank">OMSQ sur Facebook</a><br />
<br />
<a href="http://theprogerians.bandcamp.com/" target="_blank">The Progerians sur BandCamp</a><br />
<a href="https://www.facebook.com/pages/The-Progerians" target="_blank">The Progerians sur Facebook</a><br />
<br />
<a href="http://www.antee.be/" target="_blank">Antée Records</a><br />
<a href="http://antee.bandcamp.com/" target="_blank">Antée Records sur BandCamp</a><br />
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<a href="http://www.mandai.be/" target="_blank">Mandai Distribution</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-85308958968130130252013-01-08T01:27:00.000-08:002013-08-07T02:47:05.718-07:00Bowie sortira un nouvel album en mars : "The Next Day"<br />
<b>David Bowie</b> est de retour. Il sortira un nouvel album en mars, intitulé <b>"The Next Day"</b>. Ce trentième album sera une nouvelle fois produit par Tony Visconti, son vieux compagnon de route. Un premier single est d'ores et déjà en écoute sur <a href="http://www.davidbowie.com/vision?videopremiere=true" target="_blank">le site officiel de David Bowie</a> : <b>"Where are we now?"</b> Celui-ci fait ouvertement référence à la période berlinoise de Bowie, qui l'avait amené à enregistrer trois albums légendaires à la fin des années 70 : <b>Low, Heroes</b> et <b>Lodger</b>.<br />
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<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="225" src="http://www.youtube.com/embed/FOyDTy9DtHQ" width="400"></iframe>
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Cette annonce ne tombe pas par hasard : c'est aujourd'hui le 66e anniversaire de David Bowie. La sortie de ce nouvel album coïncide d'ailleurs avec l'ouverture de la grande rétrospective "David Bowie is" que le <a href="http://www.lovetheatre.com/tickets/3036/David-Bowie-is" target="_blank">Victoria and Albert Museum</a> de Londres consacrera à l'artiste du 25 mars au 28 juillet prochain.<br />
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Alors ? 2013, l'année Bowie ? Pourquoi pas...<br />
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On se souviendra en tout cas que l'auteur de Ziggy Stardust entretenait le plus grand mystère autour de sa personne depuis déjà de longues années. Son dernier album studio (<b>"Reality"</b>) datait de 2003. Depuis lors, hormis quelques contributions en guest star avec <a href="http://www.youtube.com/watch?v=wr4jQia49JI" target="_blank">TV On The Radio</a>,
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=HSnfpEfS32c" target="_blank">Scarlett Johansson</a> ou <a href="http://www.youtube.com/watch?v=HaLu63hExKM" target="_blank">Kashmir</a>, il était resté particulièrement discret.
Il n'était plus remonté sur scène depuis une intervention chirurgicale au coeur qui l'avait contraint à annuler la fin de sa tournée en 2004, mis à part une furtive apparition aux côtés de <a href="http://www.youtube.com/watch?v=FM0Pl80Zf00" target="_blank">David Gilmour</a> et <a href="http://www.youtube.com/watch?v=vq6mKkdIoQA" target="_blank">Alicia Keys</a> en 2006. Sa dernière véritable apparition en public remontait à 2009, lors de l'avant-première de <a href="http://www.youtube.com/watch?v=twuScTcDP_Q" target="_blank">"Moon"</a>, le premier film réalisé par son fils Duncan Jones.<br />
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Et depuis... silence radio. Les rumeurs laissaient présager d'un état de santé préoccupant. Son biographe avait confié il y a quelques mois encore à la presse que Bowie profitait désormais d'une retraite paisible à New York et prenait le temps de s'occuper de sa plus jeune fille. On le disait désormais absorbé par son autre passion : la peinture. Bowie avait d'ailleurs poliment refusé l'invitation de Danny Boyle à prendre part aux cérémonies d'ouverture des JO de Londres. Et il s'était même fendu d'un démenti plutôt ferme, lorsque la presse britannique avait cru bon d'annoncer sa présence à la fameuse exposition "David Bowie is" qui lui sera dédiée cette année à Londres. Les fans semblaient résignés : Bowie avait-il définitivement tourné la page ? Apparemment, nous avions tout faux. Bowie démontre une nouvelle fois sa maîtrise ultime des canaux de communication : qu'un artiste de son calibre parvienne à maintenir le secret le plus total sur l'enregistrement d'un nouvel album tant attendu impose tout simplement un respect infini. Bowie est définitivement toujours maître de son image. Un artiste qui maîtrise tous les codes d'un environnement en mouvement perpétuel. <br />
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Et musicalement, qu'en penser ? <b>"Where are we now?" </b>rappelle les compositions de l'album <b>"Hours"</b> sorti en 1999, qui voyait Bowie revenir à un songwriting plus classique et épuré. La chanson et le clip évoquent d'ailleurs le temps qui passe, un thème omniprésent sur <b>"Hours"</b> jusque sur cette étrange pochette qui mettait en scène un Bowie chevelu et grisonnant, tenant dans les bras son propre double, dans sa version hirsute des deux albums précédents : <b>"Outside"</b> et <b>"Earthling"</b>. Certains y avaient vu le symbole du passage de témoin, entre le Bowie fougueux des années 90 et son successeur désormais devenu plus mature. <br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEMBZwKsALVBmA1F5QbqnSfdRzSxkhVqPlfNvN48MCJk6FAgqCGkcVeGDerC8zec8lewfcgUfgbxijSHiMCdsAfBia3ooNXs4NY6Mn5c5rXtwbcyR_p-_OzQGywGvsby2faoW016sxmb6P/s1600/hours.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEMBZwKsALVBmA1F5QbqnSfdRzSxkhVqPlfNvN48MCJk6FAgqCGkcVeGDerC8zec8lewfcgUfgbxijSHiMCdsAfBia3ooNXs4NY6Mn5c5rXtwbcyR_p-_OzQGywGvsby2faoW016sxmb6P/s320/hours.jpg" width="320" /></a></div>
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Personnellement, je prends le pari d'un nouvel album posé, apaisé et centré sur l'écriture, sans grands artifices technologiques. Un album qui constituera à n'en point douter l'ultime chapitre de la carrière de Bowie. Une sorte de testament en guise de point final à plus de 45 années d'une carrière brillamment chahutée. Bref, l'album que j'attendais en vain depuis au moins 15 ans...<br />
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Et soudain, je me remets à rêver d'une tournée. Mais on n'y est pas encore.<br />
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"The Next Day" sortira le 8 mars en Australie, le 10 mars partout dans le monde, sauf aux Etats-Unis qui devront patienter jusqu'au 11 mars. <br />
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<a href="http://www.davidbowie.com/the-next-day" target="_blank">Les liens pour précommander l'album sur www.davidbowie.com</a>. <br />
<br />
<a href="http://www.magicrpm.com/infos/david-bowie/the-next-day-en-mars-where-are-we-now-en-ecoute?fb_action_ids=10151327731964287&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map={%2210151327731964287%22%3A128235807341884}&action_type_map={%2210151327731964287%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map=[]" target="_blank">Le tracklisting complet de "The Next Day". </a><br />
ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-63512469393943000632012-10-25T03:58:00.004-07:002012-10-25T03:58:51.225-07:00Du Shkval et du OMSQ en vidéoEn attendant les bonnes nouvelles du côté de la distribution, voici de quoi patienter avec les yeux. <br />
<br />
Primo, une vidéo de <b>OMSQ</b> tournée en une seule dans notre local de répétition, mal éclairé. Une Nikon équipé d'un fisheye posé sur un pied dans un coin de la pièce, un micro placé au centre et voici le résultat. Le track en question s'intitule <b>"Limitless"</b>. <br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="225" src="http://www.youtube.com/embed/ZQReY0CyiHw" width="400"></iframe><br />
<br />
<br />
Secundo, un clip vidéo de <b>Shkval</b>, pour le morceau <b>"Epic Escape"</b>. Comme pour le trailer annonçant la sortie du disque <a href="http://www.youtube.com/watch?v=kFV-MtjEITo&feature=relmfu" target="_blank">Predict Suite</a>, celui-ci a été réalisé sur la base d'images libres de droit, montées pour en faire une inquiétante trame. <br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="225" src="http://www.youtube.com/embed/fhW3wLumbYM" width="400"></iframe>
<b> </b><br />
<br />
<b>Pour nous suivre : </b><br />
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<a href="http://soundcloud.com/anteerec" target="_blank">Antée Records sur SoundCloud</a><br />
<a href="https://twitter.com/OMSQ_official" target="_blank">OMSQ sur Twitter</a><br />
<a href="http://www.antee.be/" target="_blank">Le site officiel d'Antée Records</a><br />
<br />
<b>Pour écouter l'EP : </b><br />
<a href="http://soundcloud.com/anteerec" target="_blank">SHKVAL/OMSQ - Predict Suite EP - sur SoundCloud</a><br />
<br />
<b>Pour télécharger l'EP : </b><br />
<a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank">SHKVAL / OMSQ - Predict Suite EP - sur BandCamp</a><br />
<br />
<b>Pour commander l'EP :</b><br />
<a href="http://www.antee.be/?p=790" target="_blank">SHKVAL / OMSQ - Predict Suite EP - sur Antée Records</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-22228979647729897132012-09-30T00:52:00.003-07:002012-09-30T00:52:46.768-07:00Shkval / OMSQ - Predict Suite EP : voici le trailer vidéoBricoleurs de sons, mais également bricoleurs d'images du dimanche, nous nous sommes offert un trailer vidéo pour annoncer la sortie de "Predict Suite EP". Images d'archives triées sur le volet, infographies déconcertantes de simplicité old school et quelques pépites dénichées çà et là composent ce premier exercice stylistique, réalisé avec une solide gueule de bois un lendemain de concert de Gnod. Un dimanche après-midi, cela va sans dire... <br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="225" src="http://www.youtube.com/embed/kFV-MtjEITo" width="400"></iframe>
<b> </b><br />
<br />
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<br />
<b>Pour écouter l'EP : </b><br />
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<br />
<b>Pour télécharger l'EP : </b><br />
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<a href="http://www.antee.be/?p=790" target="_blank">SHKVAL / OMSQ - Predict Suite EP - sur Antée Records</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-66369662657081376552012-09-18T01:25:00.003-07:002012-09-18T01:28:15.308-07:00SHKVAL / OMSQ - Predict Suite EP<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3JdCdilrA0xcMLR9t9yLVQuA5LMFlHfhxUMQBMmojFnhp12nsr6Zt_OG0Cw0R4RgP7vM8sHyReqhWzf8ZQLxyX-ZvI-_QFahOS2hcpEXZJCG0ljye4O-JWrshEEGIqXCxoRoU7EYaicFI/s1600/cover-bandcamp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3JdCdilrA0xcMLR9t9yLVQuA5LMFlHfhxUMQBMmojFnhp12nsr6Zt_OG0Cw0R4RgP7vM8sHyReqhWzf8ZQLxyX-ZvI-_QFahOS2hcpEXZJCG0ljye4O-JWrshEEGIqXCxoRoU7EYaicFI/s200/cover-bandcamp.jpg" width="200" /></a></div>
A celles et ceux qui se demandaient si j'étais devenu fainéant, analphabète, prisonnier d'un camp de travail en Birmanie ou tout simplement mort, voici un premier élément de réponse qui tombe presque un an après la mise en sourdine de ce blog : je n'ai plus le temps d'écrire (des choses intéressantes) sur la musique que j'écoute parce que je consacre désormais une bonne partie de mes heures perdues à une autre musique. Celle que je joue.<br />
<br />
Et donc, je reprends aujourd'hui ma plume pour aborder brièvement ce premier projet concret qui vient juste de voir le jour : la sortie de notre disque, à savoir un split EP avec <a href="http://www.myspace.com/shkval" target="_blank"><b>SHKVAL</b></a> intitulé <a href="http://www.antee.be/?p=790" target="_blank"><b>"Predict Suite"</b></a>. La bête a été méticuleusement chouchoutée avant de sortir dans les bacs, pour un résultat dont je suis particulièrement fier, en l'occurrence un vinyle de 10 pouces limité à 300 exemplaires numérotés à la main.<br />
<br />
La genèse de notre groupe, qui s'appelle <a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank"><b>OMSQ</b></a>, remonte à 2009, je crois. Peut-être même 2008. Quelques rencontres, plusieurs mutations, beaucoup de gens qui sont passés et qui sont partis, d'autres qui sont restés, pour n'en garder finalement que quatre, fermement décidés à produire une musique essentiellement narrative, brutale, bruyante, un peu bâtarde au milieu de toutes ces influences patiemment digérées. On avait commencé en citant Shellac, Pelican, Kyuss ou Amenra. On se retrouve maintenant à parler de Wire, de black metal, de Sunn O))) et... Talk Talk. <br />
<br />
<b>Ça se prononce comme ça s’écrit
</b><br />
<br />
Les premiers résultats concrets sont à écouter sur ce disque, une allégorie en quatre volets, répartis équitablement entre <a href="http://www.myspace.com/shkval" target="_blank"><b>SHKVAL</b></a> (le projet de notre guitariste K54 et de notre ancien "machiniste" 5380) et <a href="http://omsq.bandcamp.com/" target="_blank"><b>OMSQ</b></a>, sorte d'ersatz psyché-stoner-doom. Pendant qu'on pressait le disque, on a continué à affiner nos morceaux, notamment avec l'arrivée d'un nouveau bassiste, pour disposer maintenant d'un set d'une grosse demi-douzaine de titres, sacrément bruyants, éprouvants, frontaux. <br />
<br />
On va tenter de faire un peu de promo. Pas trop non plus. Puis on commencera les concerts avant la fin de l'année. Mais pas trop non plus. Cultivons une forme d'élitisme un peu narcissique qui nous correspond bien, finalement. <br />
<br />
En terminant ce nouveau post, le premier depuis bien longtemps, une idée m'effleure l'esprit. Puisque je n'ai plus le temps d'écrire sur la musique que j'écoute, pourquoi ne pas consacrer la suite de ce blog à la musique que je joue ? Une forme de carnet de route, en quelque sorte, entre les retours du local, les longues discussions autour de trop nombreuses bières, les interrogations, les doutes et les quelques réjouissances.<br />
<br />
On verra. Qui sait ? Peut-être que quelqu'un trouvera un quelconque intérêt à suivre le quotidien de ces quatre gars qui ont décidé de faire un bout de chemin ensemble pour jouer eux-mêmes la musique qu'ils voulaient entendre. <br />
<br />
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<br />
<b>Pour écouter l'EP : </b><br />
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<br />
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<br />
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<a href="http://www.antee.be/?p=790" target="_blank">SHKVAL / OMSQ - Predict Suite EP - sur Antée Records</a>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9119239858392171047.post-89702015303936430002011-12-29T08:54:00.000-08:002011-12-30T14:37:15.882-08:00€ sides and rarities : ma compile 2011<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-6221iInAVz4/Tv3dqBuituI/AAAAAAAACDY/uaQ3_akQqYA/s1600/front-DEF.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-6221iInAVz4/Tv3dqBuituI/AAAAAAAACDY/uaQ3_akQqYA/s320/front-DEF.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-aGSa4KBYF70/Tv3d2I0uyvI/AAAAAAAACDk/xIX4d6_w-j0/s1600/back-first+test.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://3.bp.blogspot.com/-aGSa4KBYF70/Tv3d2I0uyvI/AAAAAAAACDk/xIX4d6_w-j0/s320/back-first+test.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Je sors de ma léthargie pour te proposer ma compilation des titres que j’ai le plus écoutés cette année. Ce ne sont pas forcément les plus hype, ni ceux que tu retrouveras sur les prétentieux samplers d’autres sites. Juste une sélection 100% subjective de ce qui m’est passé entre les oreilles au cours de l’année.
Pour le titre, une référence à l’effondrement de l’Europe s’imposait. Après les <i>A sides</i> de Soundgarden, les <i>B sides</i> de Nick Cave et même les <i>C sides</i> de McLusky, voici mes <i style="color: #cc0000;">€ sides and rarities</i>. Comme d’habitude, <b style="color: #cc0000;">n’oublie pas d’acheter tout ce qui te plait</b>. La compile et l’artwork sont disponibles via <a href="https://www.facebook.com/groups/248191510355/" target="_blank">la page Facebook du blog</a> ou sur simple demande par <a href="mailto:newkicksontheblog@gmail.com" target="_blank">email</a>. Bon amusement. Ou pas.<br />
<br />
<b>PJ Harvey – The Last Living Rose (GB)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-pfgRA7NMRIQ/TvyZz3EkdaI/AAAAAAAACAQ/_TUUP-YAMDc/s1600/01-+let+england+shake.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-pfgRA7NMRIQ/TvyZz3EkdaI/AAAAAAAACAQ/_TUUP-YAMDc/s200/01-+let+england+shake.jpg" width="200" /></a></div>
<i>« Goddamn Europeans / Take me back to / Beautiful England… »</i> On ne pouvait pas imaginer meilleure entrée en matière pour une compilation qui célèbre la première année du déclin de l’Empire européen. Accessoirement, Polly Jean a signé en 2011 son meilleur album depuis au moins quinze ans.
<br />
<br />
<a href="http://www.pjharvey.net/" target="_blank">Le site officiel de PJ Harvey</a>.<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=nXKfeIgpIHQ&ob=av3n" target="_blank">Ecouter "The Last Living Rose" </a><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>Honey For Petzi – Power Loss (CH)
</b><br />
<br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-c5sToqzvp_g/Tvyadle86VI/AAAAAAAACAo/se8BcaoTgpI/s1600/02+honey+for+petzi+power+loss.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-c5sToqzvp_g/Tvyadle86VI/AAAAAAAACAo/se8BcaoTgpI/s200/02+honey+for+petzi+power+loss.jpg" width="200" /></a>Invités surprises de cette compile 2011, le trio suisse Honey For Petzi a égayé mes oreilles tout au long de l’année avec cette face B d’un single sorti sur le label français African Tape. Belle mélodie, refrain plein d’harmonies bien trouvées. Au passage, le franc suisse a atteint un plafond au cours de l’année. C'est bien de le préciser.<br />
<br />
<a href="http://www.myspace.com/honeyforpetzi" target="_blank">Ecouter Honey For Petzi sur MySpace</a>.<br />
<a href="http://www.africantape.com/?cat=60" target="_blank">Honey For Petzi sur AfricanTape</a>.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>Slice and Soda – Year of the Dragon (FRA – GB)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-UpKBz_MyWaw/Tvyav1rolyI/AAAAAAAACA0/k0GGsgype5c/s1600/03+house_of_kids_slice__soda_design2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-UpKBz_MyWaw/Tvyav1rolyI/AAAAAAAACA0/k0GGsgype5c/s200/03+house_of_kids_slice__soda_design2.jpg" width="168" /></a></div>
Chaque année est l’occasion de célébrer l’héritage du Dieu David Bowie. En 2011, c’est le duo franco-britannique Slice and Soda qui s’y est collé, avec un "Year of The Dragon" qui combine toutes les ficelles disco-rock de "Let’s Dance", "Scary Monsters" et "Ashes to Ashes". Même le timbre de voix légèrement dissonant y est. L’histoire ne dit pas s’ils ont payé des droits d’auteur pour la ligne de basse. Coucou au passage à celle qui m’a fait découvrir cette pépite, elle se reconnaîtra.
<br />
<br />
<a href="http://www.myspace.com/sliceandsoda" target="_blank">Slice And Soda sur MySpace</a>.<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=QqX1BQYJ2q0" target="_blank">Ecouter "Year of the Dragon"</a><br />
<br />
<br />
<br />
<b>Iceage – New Brigade (DEN)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-w9DJhFqD9ws/Tvya6vZYWZI/AAAAAAAACBA/1cfnEzvfeWI/s1600/04+New_Brigade_cover_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-w9DJhFqD9ws/Tvya6vZYWZI/AAAAAAAACBA/1cfnEzvfeWI/s200/04+New_Brigade_cover_1.jpg" width="200" /></a></div>
Il paraît que Iceage est devenu hype. Mais comme je ne suis pas les sites qui répertorient les buzz du moment, je m’en balance un peu. On a donc ici affaire à des jeunes cons danois qui chantent faux, qui jouent faux, qui s’enregistrent tellement mal que ça en devient insultant pour les garages. Et pourtant, c’est foutrement efficace. Mention spéciale pour le final de ce morceau, en guise de refrain pour stades de foot.
<br />
<br />
<a href="http://www.myspace.com/egaeci" target="_blank">Ecouter Iceage sur Myspace</a>.<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=p4cI7WzCAq0" target="_blank">Regarder la vidéo "New Brigade"</a>.<br />
<br />
<br />
<br />
<b>Half Asleep – The Fifth Stage of Sleep (BEL)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-4lkhCCh7MlU/TvybIhvf6YI/AAAAAAAACBM/LslKX2f3Sdg/s1600/05_half-asleep-26fde.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-4lkhCCh7MlU/TvybIhvf6YI/AAAAAAAACBM/LslKX2f3Sdg/s200/05_half-asleep-26fde.jpg" width="200" /></a></div>
Attention, ici on touche une corde sensible. Bientôt 10 ans d’une carrière impeccable pour Half Asleep. Le nouvel album est tellement bon que je me le suis offert moi-même pour Noël. Difficile de faire une sélection dans un tel condensé de pop froide, de folk baroque et de murmures sourds. J’ai finalement choisi cette chanson-ci pour son crescendo en filigrane jusqu’à l’étouffement final. Album indispensable de l’année. Et si tu accroches, va donc aussi écouter les précédents et <a href="http://www.hinah.com/catalog/?l=fr&t=s&ref=hinah018" target="_blank">l’incroyable reprise du Butcher’s Boy de Buell Kazee</a>. Half Asleep reste un solide coup de boule dans la tronche de toutes celles qui, en 2011, se sont senties obligées de singer les premiers albums de Cat Power.<br />
<br />
<a href="http://weareunique.bandcamp.com/" target="_blank">Ecouter en streaming "Subtitles for the Silent Versions", le dernier album de Half Asleep. </a><br />
<a href="http://www.myspace.com/halffasleep" target="_blank">Half Asleep sur MySpace</a>.<br />
<br />
<br />
<b>Pterodactyl – School Blue (USA)
</b><br />
<br />
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-rSVT2NZtQCM/Tv3baeGTYMI/AAAAAAAACBY/Z6aNH-5FxHU/s1600/06-pterodactyl-spills-out.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-rSVT2NZtQCM/Tv3baeGTYMI/AAAAAAAACBY/Z6aNH-5FxHU/s200/06-pterodactyl-spills-out.jpg" width="200" /></a>C’est déjà le cinquième disque de Pterodactyl. Et c’est celui qui marque le passage des New Yorkais dans la catégorie supérieure : mieux composé, mieux enregistré, mieux produit. On entend même la basse ! Et cerise sur le gâteau : soit ils ont appris à chanter, soit la nouvelle version de ProTools est vraiment fantastique. "School Blue", c’est un peu des polyphonies made in Brooklyn.
<br />
<a href="http://www.blogger.com/goog_1602749851"><br /></a><br />
<a href="http://vimeo.com/31557835" target="_blank">Regarder la vidéo de "School Blue"</a>.<br />
<a href="http://www.jagjaguwar.com/artist.php?name=pterodactyl" target="_blank">Pterodactyl sur Jagjaguwar</a>.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>Owen – No Place Like Home (USA)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-OqNAkvyJUEo/Tv3brK7dDwI/AAAAAAAACBs/DUvYL9ep1AM/s1600/07+-+owen.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-OqNAkvyJUEo/Tv3brK7dDwI/AAAAAAAACBs/DUvYL9ep1AM/s200/07+-+owen.jpg" width="200" /></a></div>
Pas grand chose à dire sur cette chanson pop-folk parfaite. Il y en a tellement qui se cassent la tête à vouloir ajouter des artifices de hippies à leurs compositions qu’on se surprend à réapprécier les choses simples. Ce titre d’Owen, qui n’a a priori rien de particulier, m’a cueilli au menton par son efficacité. C’est bien foutu, efficace et direct.
<br />
<br />
<a href="http://www.polyvinylrecords.com/media_player/index.php?media_id=0884033607980714,0884031807280742,0884033607980728,0884031807280728,0884033607980742,0884033607980756,0884033607980770,0884033607980784,0884033607980798" target="_blank">Ecouter en streaming l'album "Ghost Town" d'Owen</a>. <br />
<a href="http://www.polyvinylrecords.com/artists/index.php?id=284" target="_blank">Owen sur Polyvinyl</a>. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>The Walking Ghost Phase – Rockatansky (BEL – ESP)
</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Rx9unOBYR-g/Tv3b0n6TEdI/AAAAAAAACB4/oI6mMaWst6g/s1600/08+WGP.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-Rx9unOBYR-g/Tv3b0n6TEdI/AAAAAAAACB4/oI6mMaWst6g/s200/08+WGP.jpg" width="200" /></a></div>
Ici aussi, celle qui m’a poussé à la découverte se reconnaîtra. Deux frères belges expatriés à Valence pour truffer leurs compositions électro de références littéraires et cinématographiques. J’aime autant pour la forme que pour le fond.
<br />
<br />
<a href="http://www.myspace.com/wgphase" target="_blank">The Walking Ghost Phase sur MySpace</a>.<br />
<a href="http://thewalkingghostphase.bandcamp.com/" target="_blank">Télécharger l'album</a>.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>White Hills – Paradise (USA)
</b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Y2MGRZ06DCI/Tv3b9Uhph1I/AAAAAAAACCE/A46tnKh41O0/s1600/09+WHITE_HILLS_H_p1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-Y2MGRZ06DCI/Tv3b9Uhph1I/AAAAAAAACCE/A46tnKh41O0/s200/09+WHITE_HILLS_H_p1.jpg" width="200" /></a></div>
Si tu n’accroches pas dès les 30 premières secondes, passe ton chemin. Sur son dernier album, White Hills a osé la variation sur un même thème de plus de 12 minutes. Bruyant au possible, plus psyché que ça tu meurs, multi-orgasmique pour celui qui se laisse prendre au jeu, suicidaire pour les autres.
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<a href="http://www.blogger.com/goog_1602749875"><br /></a><br />
<a href="http://www.thrilljockey.com/artists/?id=12183" target="_blank">White Hills sur Thrill Jockey Records</a>.<br />
<a href="http://vimeo.com/27442661" target="_blank">Regarder la vidéo de "Paradise" (version courte)</a>.<br />
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<b>REM – Oh My Heart (USA)
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-uh-F046-qRs/Tv3cFgYbN-I/AAAAAAAACCQ/_MJfnIs7gzA/s1600/10+REM+1342885585.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-uh-F046-qRs/Tv3cFgYbN-I/AAAAAAAACCQ/_MJfnIs7gzA/s200/10+REM+1342885585.jpg" width="200" /></a></div>
Puisque mon premier amour rock a décidé de ranger ses crampons cette année, je me devais de lui rendre un dernier hommage. Cette ballade en trois accords m’a glacé le sang cette année et pour plein de raisons différentes. Notamment parce que je l’ai découverte le jour où j’accompagnais ma petite à l’hôpital pour m’assurer qu’elle n’avait pas hérité du cœur polyrythmique de son père. RAS. REM. Ce ne sont que trois lettres, mais ça fait un bien fou. Au passage, on notera ce qui me semble être l’unique raison de la mise à la retraite de REM : la voix de Michael Stipe semble avoir atteint le maximum de son potentiel. S’ils continuaient, les prestations vocales auraient commencé à décliner. Chapeau bas pour avoir osé partir avant de sombrer dans le pathétique.
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<a href="http://www.youtube.com/watch?v=ouJodzhf0k8" target="_blank">Regarder la vidéo de "Oh My Heart" (live)</a><br />
<a href="http://remhq.com/index.php" target="_blank">Le site officiel de REM</a><br />
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<b>Tom Waits – Bad As Me (USA)
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-Y1UwmLUWgpM/Tv3cQu94DJI/AAAAAAAACCc/e_TR3sJc61Y/s1600/11+Tom-Waits-Bad-As-Me-cover-300x300.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-Y1UwmLUWgpM/Tv3cQu94DJI/AAAAAAAACCc/e_TR3sJc61Y/s200/11+Tom-Waits-Bad-As-Me-cover-300x300.jpeg" width="200" /></a></div>
La bonne nouvelle, c’est qu’en 2011, sortent encore des disques de blues qui vous décollent le cuir chevelu. La leçon vient de Tom Waits, près de 40 ans de carrière au compteur, qui nous gratifie d’une petite démonstration d’interprétation carrément diabolique. Il faudrait presque baisser le volume pour éviter les postillons. <br />
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<a href="http://www.youtube.com/watch?v=B6Ta3H-ck6s&ob=av2e" target="_blank">Ecouter "Bad as Me"</a><br />
<a href="http://badasme.com/" target="_blank">Le site officiel de Tom Waits</a><br />
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<b>Les Yeux de la Tête – Le Grand Martin Quequoi (FRA)
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-SYJVO0wY1Ko/Tv3ccfZ9TYI/AAAAAAAACCo/D5Bx7DRVLCY/s1600/12+Les+Yeux+De+La+Te%25CC%2582te_nerf_CD.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-SYJVO0wY1Ko/Tv3ccfZ9TYI/AAAAAAAACCo/D5Bx7DRVLCY/s200/12+Les+Yeux+De+La+Te%25CC%2582te_nerf_CD.jpg" width="200" /></a></div>
Sortir un album qui réalise le grand écart entre lourdeurs métalliques et free jazz aérien sans recourir à la moindre guitare, c’est le pari relevé haut la main par Les Yeux de la Tête. Ce morceau-ci est un bel exemple de grand bazar doom foutraque où saxophone, basse et batterie excellent dans leurs répliques. Sur la vidéo, à 1'35'', le bassiste a failli me convaincre de revendre ma Jazz Bass et de me mettre au triangle. <br />
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<a href="http://www.lesyeuxdelatete.com/" target="_blank">Le site officiel des Yeux de la Tête</a><br />
<a href="http://www.myspace.com/lesyeux2latete" target="_blank">Ecouter les Yeux de la Tête sur MySpace</a><br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=cZ28lbrafbo" target="_blank">A regarder absolument : Le Grand Martin Quequoi (live)</a><br />
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<b>Liturgy – Generation (USA)
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-EJuA-nfjG20/Tv3cnb4QSVI/AAAAAAAACC0/lsQDLjofdKs/s1600/14+Liturgy-Aesthethica.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="183" src="http://2.bp.blogspot.com/-EJuA-nfjG20/Tv3cnb4QSVI/AAAAAAAACC0/lsQDLjofdKs/s200/14+Liturgy-Aesthethica.jpg" width="200" /></a></div>
Le coup de massue final arrive à grands pas. Conspués par les abrutis les plus réactionnaires, ces quatre gamins, dont le look leur vaut la comparaison avec Hanson, sont en train de botter tous les culs de la planète métal. Sur "Generation", qui se cantonne à un seul accord, c’est le batteur qui laisse dérouler tout son talent. Attention à la crise d’épilepsie.
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<a href="http://www.myspace.com/liturgynybm" target="_blank">Ecouter Liturgy sur MySpace</a>.<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=58MsAmbQURM" target="_blank">Regarder la vidéo de "Generation" (live)</a><br />
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<b>Clytem Scanning – Massue (FRA)
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-zeE59EIkIyI/Tv3c1uQcQII/AAAAAAAACDA/xv-cbvmaZ-U/s1600/13+clytemscannign.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-zeE59EIkIyI/Tv3c1uQcQII/AAAAAAAACDA/xv-cbvmaZ-U/s200/13+clytemscannign.jpg" width="198" /></a></div>
Quelques références à Nine Inch Nails entièrement
assumées, la voix bien calée sur un beat assez lugubre et voici un titre
pas assez propre pour passer sur les ondes à une heure de grande
écoute. Donc suffisamment sale pour figurer dans ma compile.
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<a href="http://www.youtube.com/watch?v=nODkJ02HpdY" target="_blank">Regarder la vidéo de "Massue"</a><br />
<a href="http://clytemscanning.com/" target="_blank">Le site officiel de Clytem Scanning</a><br />
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<b>Gnod – Vatican (GB)
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-P3fyUh9GAn8/Tv3dA6mSuBI/AAAAAAAACDM/oRDhW_m2DU4/s1600/15+gnodcover.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-P3fyUh9GAn8/Tv3dA6mSuBI/AAAAAAAACDM/oRDhW_m2DU4/s200/15+gnodcover.jpg" width="200" /></a></div>
Si tu tiens encore debout, c’est peut-être le moment de t’asseoir. Gnod a signé avec "Ingnodwetrust" le disque auquel je décerne sans hésiter le titre d’album de l’année. Sorti uniquement en vinyle, un titre par face et zéro promo. Un autre album est déjà sorti entretemps. Ainsi que la réédition (en cd, cette fois), d’un split avec les susnommés White Hills. Le temps de lire ces quelques lignes, l’agonie a déjà commencé. Gnod, c’est plutôt brutal, façon panzer et tout et tout. Attention, à 6'00'', tu vas avoir droit à une seconde de répit. Profites-en, tu vas en avoir besoin avant d'affronter les 6 minutes qui suivent... <br />
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<a href="http://www.youtube.com/watch?v=R_KynZ_uF4A" target="_blank">Ecouter "Vatican" </a><br />
<a href="http://ingnodwetrust.tumblr.com/" target="_blank">Le site officiel de Gnod</a><br />
<a href="http://www.myspace.com/gnodgnod" target="_blank">Ecouter Gnod sur MySpace</a><br />
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<span style="font-size: large;"><b>La compile et l’artwork sont disponibles via <a href="https://www.facebook.com/groups/248191510355/" target="_blank">la page Facebook du blog</a> ou sur simple demande par <a href="mailto:newkicksontheblog@gmail.com" target="_blank">email</a>. </b></span>ALWNTRhttp://www.blogger.com/profile/04044868808231295143noreply@blogger.com0