lundi 5 novembre 2007

Belgium, one point


On a beau être fermement opposé à la séparation de la Belgique, ça n'empêche pas de garder un minimum d'esprit critique et de se dresser contre la pensée unique. Sans juger sur le fond (je ne suis pas allé vérifier la véracité des infos), le blog du Pan propose un regard un peu différent sur l'engouement national autour de l'omniprésent "I want you for Belgium", ici et ici (les deux articles sont étroitement liés).

Alors, y aurait-il un zeste de récupération politique là-derrière ? On verra bien.

N'empêche, on ne peut que constater une certaine surenchère autour de ce qui ressemble à une ébauche d'esquisse de prémisse d'émergence d'un proto-sentiment national belge. En 177 ans d'histoire, c'est une première (si on exclut les deux guerres mondiales, les victoires d'Eddy Merckx et de Sandra Kim et les Diables Rouges de 86). Il ne nous manquerait plus qu'un ennemi commun (et si on envahissait le Luxembourg ?) et on verra des hordes de Belgicains se faire tatouer la tronche du roi sur la poitrine.

Dernier exemple en date de cette surenchère un peu maladroite : un gars a piqué une des affiches "I want you for Belgium" dans un abribus et tente de la revendre sur ebay : ça se passe ici. Il n'y a pas de petit profit.

Et avec tout ça, je n'ai toujours pas compris pourquoi dans ma belle petite rue d'un quartier ouvrier du Brabant wallon, un voisin a cru bon de pendre à sa fenêtre un drapeau... suisse. Un nouveau mode de rattachisme ?

Le lien
http://www.iwantyouforbelgium.be

1 commentaire:

Niaco a dit…

L'info de Pan concernant la camionnette CDF a en tout cas un fond de vérité: j'ai moi-même vu l'une des camionnettes stationner sur le boulevard Général Jacques. Décorée d'affiches, elle arborait encore deux logos CDF. Je suis repassé devant deux jours plus tard, les mêmes logos étaient masqués, de noir, jaune, rouge cela va de soi.

Quant à savoir ce que tout ça signifie...