mardi 27 février 2007

Une vidéo live d'Early Day Miners

Celles et ceux qui, comme moi, ont raté le concert des excellents Early Day Miners le 4 février dernier l'AB trouveront une (maigre) consolation sur la homepage du site officiel : une vidéo live enregistrée à Brooklyn fin 2006.

Site officiel : http://www.earlydayminers.com/

lundi 26 février 2007

The Cooper Temple Clause - Make This Your Own


Dernière tentative
Sorti en 2002, See This Through And Leave, avait révélé The Cooper Temple Clause comme un des espoirs d'une britpop plus musclée qui n'hésitait pas à lorgner du côté de l'electronica d'Archive ou de l'emo-core d'At The Drive In. Espoirs qui ne reculaient cependant pas devant le ridicule non plus puisqu'on retrouvait également sur ce premier essai quelques ballades mièvres pour midinettes endimanchées, ce qu'on avait considéré à l'époque comme un péché de jeunesse.
Un an plus tard seulement, TCTC remettait le couvert avec l'insupportable Kick Up The Fire And Let The Flames Break Loose, faisant fi de ses guitares tranchantes et de sa pop explosive pour se consacrer à une dizaine de lamentations tutoyant à la fois les pires moments d'Oasis, de Sneaker Pimp et de Duran Duran. Pire, ils osaient commettre le crime de lèse majesté en plagiant le riff d'intro de Drunken Butterfly de Sonic Youth sur l'inepte Promises, Promises. Avec ce deuxième disque, The Cooper Temple Clause entrait de plein pied dans la catégorie des groupes dont les principales fans dégagent l'odeur âcre des premières menstruations.
Il aura donc fallu quatre années à TCTC pour reprendre du poil de la bête (et perdre en route un bassiste parti fonder Dirty Pretty Things) et parvenir à sortir à nouveau des riffs dignes de ce nom. 2007 voit donc l'arrivée de Make This Your Owwn, au titre qui sonne comme une supplication désespérée d'un marchand ambulant. Sans se révéler franchement désagréable à l'écoute, ce troisième album ne parvient toutefois pas à renouer avec l'énergie de See This Through And Leave. On y retrouve certes de bonnes parties de guitare (Homo Sapiens) mais le soufflet retombe trop rapidement dans les refrains taillés pour les soirées pyjama. Les synthés arrivés en renfort ne font qu'accentuer cette sensation de gâchis. Alors qu'ils ont le potentiel pour signer quelques bombes arrosées de Vaseline, ces Anglais s'entêtent à se la jouer jolis coeurs. Comme si on n'avait pas déjà notre compte avec Suède.

Site officiel : www.coopertempleclause.co.uk

dimanche 25 février 2007

Of Montreal - Hissing Fauna, Are You The Destroyer ?

Joyau pop

Malgré les apparences, Of Montreal est originaire... d'Athens, Georgia aux Etats-Unis. Auteur déjà d'une poignée d'albums et d'une bonne demi brouette d'EP's, ce combo élevé à la disco pop des années 80 sort en 2007 l'album qui devrait lui permettre de connaître enfin la renommée internationale.
Jouant à merveille avec les synthés et les boîtes à rythmes, Of Montreal dégage une énergie qui fait plaisir à entendre. Car, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, on ne peut pas nier que ces joyeux drilles ont dû méchamment prendre leur pied en enregistrant ces douze chansons. Comme de grands enfants qui auraient participé à un championnat de grimaces.
Dansant, mais jamais facile, pop, mais loin d'être ringard, Hissing Fauna, Are You The Destroyer ? brille par son univers délirant, aux couleurs criardes et aux refrains entêtants. Cerise sur le gâteau, la chanson The Past Is A Grotesque Animal enchante malgré ses 11 minutes pleinement assumées.
Une des valeurs sûres de 2007.

Ceux qui auront complètement accroché à cet album seront ravis d'apprendre qu'il est actuellement possible d'acheter les 7 albums + EP précédents pour 50 dollars en cliquant ici.

Site officiel : www.ofmontreal.net

Tournée européenne de 31Knots

Trois dates en Belgique

On les attendait, les voilà enfin. Il s'agit évidemment des dates de la tournée européenne de 31Knots qui, outre un long détour par la France, inclura également au moins 3 concerts en Belgique les 4, 5 et 6 mai.

17 Apr- Paris @Le Nouveau Casino
18 Apr- Nancy @L'Azimut 854
19 Apr c F Besancon @Le PDZ
20 Apr c F Angouleme @La Nef
21 Apr c F Tulle @Des Lendemains Qui Chantent
22 Apr off 23 Apr c F Brest @Le Cabaret Vauban
24 Apr 25 Apr c F Orleans @L'Astrolabe
26 Apr c F Lyon @Mjc Oullins
27 Apr c F Annecy @Le Brise-Glace
28 Apr TBC F Chalon s/Saone @La Péniche
29 Apr TBC UK Exeter @Cavern Club
30 Apr TBC UK London @Windmill Brixton
01 Mai UK TBA
03 Mai UK TBA
04 Mai c BE Hannut @M'anu'Factur Rock
05 Mai c BE Brussels @Magasin 4
06 Mai c BE Kortrijk @De Kreun
07 Mai BE/NL
08 Mai NL TBA
09 Mai c DE Muenster @Gleis 22
10 Mai c DE Berlin @Bastard (w/ Delbo)
11 Mai c DE Cologne @Tsunami
12 Mai c DE Hannover @Cafe Glocksee
13 Mai c DE Wiesbaden @Schlachthof (w/ Delbo)
14 Mai c DE Stuttgart @Schocken (w/ Delbo)
15 Mai c DE Muenchen @Sunny Red (w/ Delbo)
16 Mai CH TBA
17 Mai CH TBA
18 MaiCH TBA
19 Mai AT Linz Kapu OpenAir Festival
Les liens utiles

Site officiel : www.31knots.com

Sur MySpace : www.myspace.com/31knots

Site officiel de la Manufactur'rock (Hannut) : http://manufacturrock.skynetblogs.be/

Site officiel Magasin 4 : http://www.magasin4.be

vendredi 23 février 2007

Grindhouse : Tarantino et Rodriguez en tandem

Le 6 avril prochain sortira aux Etats-Unis Grindhouse, le dernier film du duo Quentin Tarantino - Robert Rodriguez. La paire avait déjà fait couler pas mal de sang sur From Dusk Till Dawn (Une Nuit en Enfer) ou Desperado.
Grindhouse se compose en réalité de 2 films différents, mais tous deux teintés du même esprit potache des films d'horreur de série Z. Le premier, Planet Terror est le fruit des délires de Rodriguez qui y compte les aventures d'une bimbo unijambiste dont le membre manquant a été remplacé par une mitrailleuse. Le second, pondu par Tarantino celui-là, relate l'histoire d'un tueur en série cascadeur qui piège ses victimes au volant de son bolide vrombissant.
Pour respirer entre les deux bains de sang, le spectateur aura droit à quelques bandes annonces bidon de films que ni l'un ni l'autre ne pourra jamais réaliser. Au programme : du sang, du cul, des flingues et quelques monstres baveux. Quant au titre générique, Grindhouse, il s'agit d'une référence à ces cinémas américains qui programmaient des films d'horreur à 5 francs dans les années 50.

Deux films, un scandale
S'il est bien prévu que les deux films soient projetés ensemble aux Etats-Unis, une polémique est en train de naître en France, notamment. Il semblerait que les distributeurs aient décidé de scinder le film en deux pour sa programmation hors Etats-Unis. Et donc de faire d'un double film unique deux simples demi-films. Vous suivez ? Une vraie atteinte à l'esprit de l'oeuvre originale, à en croire les premières réactions d'internautes furax. La preuve que les faibles d'esprit ont encore leur mot à dire. Une pétition a d'ailleurs été lancée sur le net. Vous pouvez la signer ici. Si vous ne signez pas, une femme-mitraillette hantera vos nuits jusque dans un motel du Nouveau Mexique.

En tout cas, voici en guise d'apéro la bande annonce (version longue, pas la version rabotée d'IMDB).

Quant au site officiel, http://www.grindhousemovie.net/, il permet de composer sa propre bande annonce, en choisissant parmi différentes scènes, des thèmes musicaux, etc.

J'existe !

"New Kicks On The Blog" est désormais référencé sur Google. C'est supposé m'inspirer une grande réflexion philosophique sur la profonde crise d'identité que traverse actuellement l'idéologie post-moderne. Mais je dois aller faire caca, alors on reprendra cette discussion plus tard.

En attendant le nouvel album de 31knots

The Days And Nights of Everything Anywhere, le nouvel album de 31knots, sortira le 6 mars. On ne manquera pas d'en reparler. Pour patienter jusque là, vous pouvez toujours en écouter un extrait ici. L'album peut d'ores et déjà être commandé sur le site de Polyvinyl. Il existe également une formule qui combine le dernier 31knots et l'album de Corrina Repp pour un prix plancher.

Site officiel : www.31knots.com

Corrina Repp sera en concert au Botanique le 28 février, en ouverture de The Album Leaf.

jeudi 22 février 2007

Pop Levi - The Return To Form Black Magic Party

Mine d’or de velours

L’écoute de ce premier album de Pop Levi m’a causé bien des insomnies. En effet, passé les 4 premiers titres, je tombe sur Skip Ghetto, ballade que j’ai non seulement déjà entendue quelque part, mais que j’ai carrément déjà chantée des dizaines de fois sous la douche et ce depuis au moins un an ou deux. Problème, impossible de me rappeler le lieu du crime.
Ça en devient vite un problème personnel entre Pop Levi et moi : je veux absolument découvrir la vérité par moi-même, sans devoir recourir à Google. Malgré trois hypothèses de base qui semblaient tenir la route (1 c’est une reprise de T-Rex ; 2 cette chanson est tirée d’une obscure BO de film allemand ; 3 ce titre a figuré sur une récente compile des Inrocks ou sur un sampler de Polyvinyl), mes recherches aboutissent à autant de coups dans l’eau. Résigné, je décide donc de jeter l’éponge. Pop Levi 1 – moi 0. C’est donc Google qui va me raccompagner au vestiaire sous les huées de la foule.
Il m’aura suffi de deux minutes pour découvrir le fin mot de l’histoire : Skip Ghetto figurait sur The Enochian Way, album-mix compilé par Super Numeri… dont Pop Levi est un des membres fondateurs. Ah bon ? A en juger la tracklist (John Lee Hooker, les Velvet, Little Richard et même Brigitte Bardot !), j’aurais juré que ce mix complètement défoncé aux champignons magiques ne comptait que des perles de l’époque Flower Power… Je me suis donc bien fait rouler.
Le décor étant maintenant planté, il est temps de parler un peu de cet album de Pop Levi. Quand il ne sévit pas au sein du collectif prog-psyché-post rock Super Numeri (que je conseille à tout le monde), l’ami Pop loue occasionnellement ses services de bassiste à Ladytron qu’il dépanne sur certaines tournées. Et quand il ne fait ni l’un ni l’autre, il caresse sa guitare et enregistre ses propres morceaux dans son appartement. La bio ne précise pas quand il dort…
Ce premier album est donc un recueil de chansons enregistrées depuis deux ou trois ans. L’ambiance qui s’en dégage est saisissante. Nous voici revenus en pleine période glam rock. Tout le répertoire de Marc Bolan est passé à la moulinette pour accoucher de 11 hymnes psyché, toutes guitares en avant. Aucun détail n’est épargné : on frappe le tambourin entre les couplets, on bat des mains sur le refrain et, surtout, on agite la tignasse dans un tourbillon de paillettes sur un solo de guitare dopé à la wha-wha. Le tout défile à plus de cent, et me voici à feu et à sang. Rien que les titres Blue Honey ou Pick Me Up devraient être interdits aux moins de 18 ans, tant ils invitent à la débauche la plus lubrique.
Au final, Pop Levi nous sort l’OVNI de ce début d’année. Si l’album marche, il risque de déclencher un tsunami de hype autour de groupes psychédéliques qui tournera vite à la nausée. Et si c’est le cas, il faudra s’attendre à voire défiler des hordes de jeunes chevelus, équipés de la tenue officielle : futal taillé « eau dans la cave », mocassins en daim noir et chaussettes de tennis blanches.
Croisons les doigts et espérons que le phénomène Pop Levi ne contaminera que les oreilles de quelques chanceux et restera étranger aux garde-robes des prophètes du mauvais goût.

Site officiel : www.poplevi.com


lundi 19 février 2007

Deerhoof – Friend Opportunity

Sur trois roues

Le départ du bassiste de Deerhoof annoncé l’an dernier sonnait comme une séparation définitive pour ce groupe californien. Que nenni. A peine un an plus tard, le trio restant persiste et signe son 9e album, le plus abouti à ce jour. En 10 ans de carrière, Deerhoof a su se détacher progressivement du lien de parenté avec Blonde Redhead qui lui collait au train. Mêmes guitares, chanteuse japonaise au format de poche et à la voix proche des ultra-sons, la comparaison était facile… et plutôt flatteuse.
Deerhoof vole désormais de ses propres ailes et s’est forgé son propre son, sa propre identité. A la fois pop dans ses mélodies et radicale dans ses approches rythmiques improbables, la formation de San Francisco ne cache pas non plus son penchant pour la musique 8 bits qui sévissait sur nos Game Boy. Mieux, avec Friend Opportunity, Deerhoof parvient à accoucher de son album le plus accessible tout en conservant une production dénuée de tout artifice, proche du bricolage.
A écouter sans plus attendre.

En concert à l’Ancienne Belgique le 17 avril avec Akron/Family.

Site officiel : http://deerhoof.killrockstars.com/


dimanche 18 février 2007

Do Make Say Think - You, You're A History In Rust


Abstraction
Voici déjà le 5e album des Canadiens de Do Make Say Think. Toujours aussi abstrait que les livrets qui accompagnent ses disques, le groupe de Toronto continue à délivrer de longues plages instrumentales nappées de guitares et de cuivres. Une musique que certains qualifieront de post-rock, à laquelle se mêlent des subtiles touches jazzy. Nouveauté toutefois sur la portée 2007 : de timides voix font leur apparition sur l'un ou l'autre morceau, sans pour autant dénaturer le propos originel de DMST. Par ailleurs, les accents country-folk de plus en plus prononcés dans les arrangements rappellent à qui l'aurait oublié que nos lascars sont les compatriotes de Neil Young. Moins évident que "& Yet & Yet", leur meilleur album à ce jour, "You, You're A History In Rust" mérite toutefois qu'on y prête une oreille délicate et trouvera parfaitement sa place entre les dernières sorties de Mogwai, Tortoise, Mono ou Explosions In The Sky.

jeudi 15 février 2007

Erik Truffaz en avant-première

Le 12 mars sortira sur le label Blue Note,"Arkhangelsk", le 9e album du trompettiste français Erik Truffaz. Pour ce disque, il s'est entouré du trio Patrick Muller - Marcello Giuliani - Marc Erbetta qui était déjà de la partie sur l'album "The Walk Of The Giant Turtle", notamment. Les voix seront également mises à l'honneur avec la collaboration du rappeur Nya (déjà entendu sur "Out Of A Dream"), Ed Harcourt et... Christophe.
Le communiqué officiel présente "Arkhangelsk" comme "un album envoûtant où cohabitent en profondeur et en douceur l'instrumental et le vocal. Et peut être à ce jour l'expérience la plus poussée et la plus maîtrisée d'Erik Truffaz."

Et comme Blue Note fait rarement les choses à moitié, vous pouvez écouter en exclusivité des extraits de cet album et découvrir des images du making of à partir d'aujourdhui sur www.myspace.com/bluenotefrance.

Site officiel d'Erik Truffaz : www.eriktruffaz.com
Erik Truffaz sur MySpace : www.myspace.com/truffaz

GWAR de retour en Belgique

Du sang, des tripes et accessoirement du métal


Le groupe de métal GWAR sera en concert le 18 mars au Muziek-O-Droom d’Hasselt.
Comment expliquer qui est GWAR ? Vous vous souvenez de Lordi, les hard rockers finlandais du dimanche après-midi qui ont remporté la dernière édition du concours Eurovision de la chanson ? Eh bien à côté de GWAR, Lordi, c’est des Bisounours. Pas les cousins des Bisounours (le lion savait encore se tenir droit au moins), mais le vrai Bisounours de base. Grobisou par exemple. En fait, à côté de n’importe qui, Lordi n’est qu’une bande de Bisounours…
GWAR, par contre, c’est une vraie institution du hard rock sanguignolant caca-boudin, celui qui fait pleurer les petites filles, marrer les grands frères et gerber les parents. Leur bio officielle prétend que c’est eux qui ont provoqué l’extinction des dinosaures. Rien que ça.
Derrière leurs costumes de scène en carton pâte à deux balles, les gars de GWAR ne se contentent pas de chanter des inepties en tirant la langue au cameraman de Michel Drucker. Leur statut de monstres dégueulasses, ils l’assument jusqu’au bout des griffes, glaives encore couverts de chair humaine tiède à l’appui. Clips complètement barrés (celui de Meat Sandwich est un chef d’œuvre kitsch), textes racoleurs et surtout une mise en scène renforcée par des litres de sang et autres fluides corporels balancés allègrement sur le public ont fait le succès de ce groupe depuis plus de 20 ans. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à décapiter tout ce qui passe pendant leurs concerts (les poupées grandeur nature de Bush et Britney vont encore en prendre pour leur grade), à pratiquer des rites sado-maso sordides ou à simuler des actes de zoophilie ou de satanisme, on en passe et des bien pires.
Accessoirement, GWAR a sorti une dizaine d’albums studio, quelques enregistrements live et surtout une quinzaine de vidéos (clips ou concerts) dont certaines ont été récemment rééditées en DVD.
Le 18 mars, il est donc vivement conseillé aux mélomanes qui se disent sains d’esprit de rester bien au chaud sous leur plaid à regarder un téléfilm inspiré de faits réels sur la chaîne luxembourgeoise. Les psychopathes (métalleux on non) comme moi enfileront leurs plus laides fringues pour aller dresser fièrement l’index et l’auriculaire pendant que ces sauvages les aspergeront d’hectolitres de fausse merde.

Petit conseil : prévoir des fringues de rechange et des sacs poubelles pour épargner les sièges de la Corsa.

Site officiel de GWAR : http://www.gwar.net/

Un excellent article sur GWAR sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/GWAR

lundi 12 février 2007

Sonic Youth en pleine forme

Une petite vidéo qui ravira les fans de Sonic Youth de la première heure : Death Valley '69 en live au festival Benicassim en 1998, suivi d'un final bordélique au possible.

Cliquez ici pour voir la vidéo.

Merci Silvano pour le lien.

Fink en vidéo et en live

Je vous parlais il y a peu de l'album Biscuits For Breakfast de Fink, comme l'un de mes disques préférés de l'année écoulée.
Voici deux vidéos live de Fink, tout en retenue, avec des arrangements presqu'aussi minimalistes que pour les versions studio.

Cliquez ici pour regarder la vidéo de Biscuits for Breakfast en live.

Cliquez ici pour regarder la vidéo de Sorry I'm Late en live.

Amy Winehouse – Back To Black

Urgence

Voici un album à écouter d’urgence. Parce que d’ici quelques semaines, la pauvre Amy Winehouse provoquera l’indigestion, tant son excellent single « Rehab » aura tourné en boucle sur toutes les radios de l’univers. Parlons-en justement de ce single : incontournable. L’exemple type de la chanson qu’on entend le matin à 6 heures et qu’on fredonnera toute la semaine. C’est ce que l’on pourrait appeler le phénomène « Oh Carolina », du titre de ce tube de Shaggy dont cette drôle d’histoire de cure de désintox n’est finalement pas très éloignée.
Prenez l’impertinence de Lily Allen, la voix légèrement nasale d’Anastacia et un retour aux racines qui rappelle par moments Lauryn Hill et vous obtenez Amy Winehouse, soit une de voix les plus prometteuses de la scène R’n’B britannique.
Passé ce single, l’album se révèle très agréable à l’écoute. Moins dansant qu’on aurait pu le croire, il recèle toutefois quelques bonnes chansons qui n’auraient pas volé leur place sur les meilleures BO de la vague Blacksploitation. Il suffit de fermer les yeux quelques instants pour qu’apparaisse l’image de Pam Gryer sortant un flingue long comme le bras.
Et les meilleurs ne s’y sont pas trompés : Hot Chip propose d’ores et déjà une version remixée de « Rehab » téléchargeable ici.





Site officiel: www.amywinehouse.co.uk

dimanche 11 février 2007

Du neuf

Plein de nouveautés cette semaine sur ce blog.

1. Mise à jour de la liste "En écoute pour le moment".

Les nouveaux venus sont Of Montreal, Do Make Say Think, Bloc Party, Amy Winehouse et The Cooper Temple Clause. Ces 5 albums sont tout récents. Les chroniques suivront sous peu.

A l'avenir, j'essaierai de mettre à jour cette liste plus régulièrement.

2. Nouveau logo

Un nouveau logo viendra bientôt remplacer l'ancien. En primeur :












3. Système de notation des albums chroniqués

Toujours dans la continuité du futur nouveau logo de ce blog, une note sera désormais attribuée à chaque disque présenté ici.


Bien mais pas top. A écouter sur MySpace pour ne pas mourir idiot.



Bon album. Vaut la peine de creuser sur Soulseek. En festival, il vaut mieux éviter de faire chauffer le cassoulet pendant leur passage.


Très bon disque. A acheter sur Amazon ou Caïman Amérique. A suivre aussi pour leur prochain passage chez nous.

Excellente prise. A commander d'urgence sur le site officiel. Pour en profiter pleinement, l'achat d'un nouveau casque est recommandé. Ne pas oublier de réserver son ticket pour la tournée imminente.

LE disque à ne rater sous aucun prétexte. Non seulement il faut le commander sur le site, mais il faut aussi emporter au passage les singles et EP. Une petite recherche sur ebay s'impose pour aller dénicher lers versions vinyles des albums précédents. Prévoir de faire la vidange de la 205, parce qu'on va les suivre partout cet été.
4. Futur changement d'url
J'ai bien compris que l'url de ce blog était plus longue que le Danube. J'ai donc pris les choses en main. Très bientôt, New Kicks On The Blog sera accessible à partir de l'url www.newkicks.be. Plus simple, non ? Dans les semaines qui suivront le changement d'url, je procéderai à la bascule totale du site dans un nouvel environnement qui sera, je l'espère, plus convivial. D'où le débat : pour administrer la bête, faut-il opter pour WordPress ou DotClear ? Tous les avis sont les bienvenus...
A plus long terme, je mettrai également en place une newsletter bimensuelle.
Merci qui ?

Comme c'est joooooooli

Eh oui, depuis vendredi, un super compteur vient embellir la colonne de droite de la page. Ce qui me permet de constater que je ne suis pas tout à fait seul sur ce blog ;-)))

Ce compteur est l'oeuvre de http://www.compteur-gratuit.fr/.

La France d'en bas, au fond, à droite

Coup de gueule

Décor : ce vendredi soir, je regarde quelques épisodes de Lost sur DVD. Madame est fatiguée et va se coucher. Je décide donc de terminer mon verre de rouge en zappant. Je tombe sur une de ces imbitables émissions de classements sur TF1. Cette fois : les 100 meilleurs sketches sur le thème de la famille. Lourd... Mais le décompte est déjà au n°2. Je dormirai mal si je n'attends pas la fin de la coupure pub pour savoir qui aura été sacré n°1.
Le verdict tombe. Grand vainqueur : "Le Noir" de Muriel Robin. Ne me souvenant plus exactement de la teneur de ce sketche qui semble tant plaire à la France, je partage cet instant de pur bonheur avec les quelques millions de téléspectateurs qui voient dans cette histoire un grand moment d'humour gaulois.
Pour ceux qui ne l'auraient jamais vu, je rappelle que Muriel Robin y joue une mère qui pète un plomb lorsque sa fille vient lui annoncer qu'elle va sa marier avec un "noir" qui s'appelle... Félix Lechat.
Dans la catégorie des sketches racistes, celui-ci occupe une place de choix. Ce n'est même plus limite limite, c'est carrément de la xénophobie revendiquée. Que ce numéro ait pu faire sourire dans les années 80 doit certainement pouvoir s'expliquer d'une manière ou d'une autre. Mais qu'en 2007, ce soit le "meilleur sketch sur le thème de la famille" a de quoi faire froid dans le dos. Hasard du calendrier ? Cette récompense que le monde enviera à Muriel Robin tombe en plein dans une campagne présidentielle où ça râtisse large à droite. Symptôme sans doute d'une France qui a toujours bien du mal à concevoir la richesse de sa propre identité, celle d'une terre multiculturelle.

Cliquez ici pour visionner le fameux sketche de la mère Robin.

vendredi 9 février 2007

Les Melvins au Primavera !

Du lourd à Barcelone...

C’est décidé : on va suivre de très près l’évolution de l’affiche du festival Primavera de Barcelone, cette année. A en juger la dernière vaguelette de confirmations, il y a fort à parier que votre hôte ira faire son petit marché printanier du côté de la Catalogne.

Outre les texans d’Explosions In The Sky, ce sont surtout les Melvins qui ont retenu toute mon attention. En effet, les papys de Seattle viendront y jouer « Houdini », soit l’un des albums les plus cultes du rock lourd et gras des années 90. L’eau me vient à la bouche rien qu’à la perspective d’entendre en live des titres comme le déchaîné « Honey Bucket » ou encore la reprise diabolique du « Going Blind » de Kiss.

Rappelons que le Primavera se tiendra à Barcelone du 31 mai au 2 juin, avec une affiche encore très sommaire mais déjà terriblement rock’n’roll : Isis, Dirty Three, Low, Pelican, Slint, Grizzly Bear, etc.

lundi 5 février 2007

Little Barrie – Stand Your Ground

Roots...

Voici le deuxième album de ce trio d’Outre-Manche, après l’excellent We Are Little Barrie, sorti il y a deux ans. A l’instar de Karate, Little Barrie propose autour d’une formule guitare-basse-batterie un rock indie teinté de blues, de jazz, mais aussi et surtout de soul et de funk.
Très épuré dans les arrangements, et s’appuyant sur une production proche du son « live » - partiellement signée par Dan « The Automator », l’un des gourous du son de Gorillaz - , ce nouvel album confirme toute l’admiration vouée à Jimi Hendrix, Otis Redding, Curtis Mayfield et aussi, dans une moindre mesure, aux Stooges. Le changement de batteur intervenu entre les deux albums n’affecte en rien l’énergie qui se dégage de ce disque tout droit sorti des seventies.
Moins punk que les Bellrays ou les Dirtbombs, Little Barrie continue avec ce deuxième album à produire des chansons rock authentiques « à l’ancienne », sans toutefois surfer sur la vague hype des Strokes ou autres White Stripes. Les amateurs d’arpèges joués sur une Gibson et sortis sur un vieil ampli à lampes vont se régaler…

Site officiel : http://www.littlebarrie.com/

vendredi 2 février 2007

Netfestival reprend du service

Netfestival est le site incontournable pour toutes celles et ceux qui désirent connaître avant tout le monde l’affiche de tel ou tel festival. Les festivals belges sont évidemment les premiers concernés, mais le site s’efforce également de proposer un catalogue assez complet des principaux événements européens.
Rumeurs, confirmations presqu’officielles ou carrément scoops tombés du camion, Netfestival a su se tailler une solide réputation ces deux dernières années en allant chercher l’info à la source (agences de booking, forums de discussion, programmateurs, groupes eux-mêmes, etc.).
Pour la cuvée 2007, le site annonce plus de photos, de vidéos et de concours, ainsi qu’un partenariat avec Télémoustique. On demande à voir…

A ajouter à vos favoris au plus vite : www.netfestival.be

jeudi 1 février 2007

The Good, The Bad and The Queen

Blurillaz mineur

Qui va se charger de dire à Damon Albarn que, s’il prenait une année sabbatique, personne ne lui en tiendrait rigueur ? Car à force de vouloir frapper chaque année toujours plus haut, toujours plus fort, il va finir pour nous exploser en plein vol, le petit Damon. Ce n’est pas grave s’il ne nous sort pas un nouveau The Great Escape tous les 6 mois…
Revenons quand même quelques instants sur ce The Good, The Bad and The Queen. Projet dream team qui rassemble autour de l’ex-leader de Blur, le batteur Tony Allen, le bassiste Paul Simonon (ex-The Clash) et le guitariste Simon Tong (ex-The Verve). Voilà pour la carte de visite.
Pour ce qui est du disque lui-même, difficile de s’enthousiasmer pour cette tentative avortée de condenser en une dizaine de plages toute l’histoire de la musique pop britannique, des Beatles à Fatboy Slim, en passant par New Order et les Happy Mondays. A force de vouloir nous dérouler le menu 10 services, le bon, la brute et la reine se rendent compte que la pause midi est presque terminée et s’empressent de passer entrée, plat de résistance et dessert au mixe-soupe. On se retrouve donc avec une bouillie indigeste, là où on se serait contenté d’un simple sandwiche. Outre le côté bâtard revendiqué, ce qui marque le plus à l’écoute de cet album, c’est l’absence cruelle du single incontestable qui aurait pu entretenir l’illusion.
Consolons-nous donc en émettant l’hypothèse suivante : The Good, The Bad and The Queen ne sont pas parvenus à canaliser leur immense potentiel sur CD. Mais c’est sur scène que leur talent fera mouche. Nul doute que les gros festivals de l’été s’empresseront de les signer. Mais la moindre erreur leur sera fatale.

Site officiel : http://www.thegoodthebadandthequeen.com/ (très bien fichu, d’ailleurs)