mercredi 14 novembre 2007

Vincent et la guerre

Et le dictionnaire des rimes en –ère

Printemps, été, automne, hiver
Tu es l’invité de La Première
Sur les élections, tes commentaires
Nous font rêver dans nos chaumières.

Tous ces sondages tu les enterres
Chute d’Ecolo, gain du MR
Un point devant, deux points derrière
La marge d’erreur, elle t’exaspère.

Les Di Rupo, les De Decker
Et les Javaux, les De Wever
Tu les connais mieux que tes frères
Tes analyses, on les vénère.

Depuis cinq mois de cette guéguerre
Et ces palabres communautaires
Tu ne dors plus, ils exagèrent
Tu rêves d’un week-end à la mer.

J’ai épuisé mon dictionnaire
Et usé toutes mes rimes en –ère
Alors pardonne ces derniers vers
C’est pas ma faute, je dégénère.

Merci. Ne sois pas trop sévère
Car pour moi tu restes un mystère
Un corps ? Une bite ? Une pomme de terre ?
C’est toi Vincent de Coorebyter.

C’était Vincent et la Guerre, ode à Vincent de Coorebyter, président du Crisp, qui en a marre d’être invité partout pour analyser la situation politique. Foutez-lui la paix, bordel !
J’espère que Bertrand Burgalat acceptera de mettre mes vers en musique.



En avant-première, je vous propose mon nouveau poème de saison :

Le Beaujolais Nouveau

Je noie ma tristesse dans le mauvais vin
Et mon nez ressasse ces effluves de boudin
Qui jamais n’apaiseront mon profond chagrin
Chaque fois que revient Anne-Marie Lizin.